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Pascal Garnier
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Tout juste débarqué dans une petite ville grisée par la pluie, Gabriel échoue dans un hôtel entre deux âges. Personne ne sait d'où il vient, ni pourquoi il est là, mais ses talents de cuisinier et son charisme indolent lui attirent vite les bonnes grâces de tous ceux qu'il rencontre. Comme le panda en peluche qui trône, imperturbable, sur le comptoir du bar local, Gabriel écoute et réconforte. Mais cet ami providentiel est-il vraiment un ange ?
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On ne saurait dire pourquoi l'univers de Pascal Garnier nous est si proche. Pourquoi il nous envoûte avec des histoires simples, des personnages ordinaires et un peu écornés par la vie, des mots familiers et des silences qui le sont encore plus.
Ainsi Bernard, jeune crétin solaire, qui pose sur le monde un doux regard écarquillé. C'est ce qui séduit Simon, le cynique et élégant Simon, « éradicateur de nuisibles » en préretraite, comprendre : tueur à gages au bout du rouleau. La rencontre a lieu sur un banc public à Vals-les-Bains, où l'on s'ennuie plus ou moins entre le casino et les apparitions épisodiques de Jean Ferrat. Le hasard fait bien les choses : Simon a de l'argent, et Bernard, tout son temps. Il sera son chauffeur pour sa dernière mission.
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Édouard Lavenant, important homme d'affaires lyonnais aussi arrogant qu'irascible, se retire dans sa grande maison de la Drôme avec Thérèse, une aide médicale en fin de carrière. La principale occupation de ce curieux couple consiste à regarder planer les vautours fauves.
De façon imperceptible, M. Lavenant perd la mémoire. Son comportement s'en ressent.
Survient un fils jusqu'alors inconnu qui bouleverse l'apparente béatitude du couple - disons qu'il ne fera que passer. Et tandis que les morts s'accumulent autour de lui comme une épidémie, Édouard Lavenant semble se ragaillardir et trouver un nouvel appétit de vivre...
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Aux la tranquillité ! Convaincus par un agent immobilier, Martial et Odette quittent leur banlieue pour passer leur retraite dans une résidence ultramoderne et ultrasécurisée du Sud de la France. Les prospectus décrivaient un univers paradisiaque mais, à leur arrivée, les lieux sont quasiment inoccupés. Quand des gitans s'installent à proximité de leur prison dorée, la paranoïa ne tarde pas à s'installer. Et si la vraie menace venait de l'intérieur ?
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Fabien mène une existence paisible jusqu'au jour où sa femme décède dans un accident de voiture. Un drame n'arrivant jamais seul, il découvre qu'elle était accompagnée de son amant. Fabien, désarçonné mais déterminé, décide de se venger : « Il a piqué ma femme, je lui piquerai sa veuve. » Mais ce désir si légitime va l'entraîner dans une situation abominable.
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Éliette savoure amèrement sa retraite. Son mari ? Mort. Ses enfants ? Loin. Pas d'amis. Pas de sexe. Un jour d'orage, elle secourt Étienne, fringuant quadragénaire perdu en rase campagne. Voyou, il explose son quotidien : le fils des voisins s'écrase en voiture, une jeune fille en furie débarque chez elle, deux kilos de cocaïne se promènent sous son nez... Il faut se méfier de la vieillesse qui dort !
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Tout commence par un déménagement - cette " catastrophe naturelle " : Brice, illustrateur de livres pour la jeunesse et compagnon de la dive bouteille, quitte son appartement lyonnais pour une grande maison plutôt isolée à la campagne. Il a choisi l'endroit avec son épouse journaliste d'ailleurs partie quelque part en Égypte.
Esseulé, sans nouvelles d'Emma, Brice s'abandonne peu à peu au désespoir en squatteur de son propre logis, ne sortant plus guère du garage où sont entassés les cartons qu'il éventre au petit bonheur. Les évocations d'Emma, l'attente d'un appel qui ne vient pas, et la rencontre de Blanche, une étrange femme-elfe sans âge, sorte de spectre de l'enlisement provincial, ponctuent cette dégringolade dans l'enfer des cartons.
Tout se précipite bientôt et le roman d'atmosphère vire au roman noir. En maître absolu du genre, Pascal Garnier nous réserve une grave, terrible surprise, qu'on soupçonne et refuse longtemps, comme s'il avait écrit ces pages intenses depuis l'au-delà routinier de la vie : rien d'autre qu'une histoire de cartons par où tout commence et tout s'achèvera.
Pascal Garnier est une figure marquante de la littérature française contemporaine, dans la lignée des Simenon, Hardellet, Bove ou Calet. Ayant élu domicile dans un petit village en Ardèche, il s'y consacrait à l'écriture et à la peinture. Il nous a quittés le 5 mars 2010.
Roman inédit, roman posthume, Cartons est un de ces chefs-d'oeuvre sur le pouce dont il détenait la recette comme personne : il y faut du style, de celui qui emporte le lecteur sans crier gare, un humour d'ébène et ce goût immodéré pour les drames humains.
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Père placide et d'humeur conciliante, voilà Marc parti vers le sud avec sa fille Anne qu'il vient d'enlever à son hôpital psychiatrique pour le week-end.
Mais la petite escapade tourne bientôt à la cavale. Anne ne veut plus rentrer, surtout pas à l'asile. Elle veut aller loin, très loin, le plus loin possible. Constellée d'incendies bizarres et semée de cadavres, la drôle d'équipée se transforme vite en un hallucinant road-movie.
Avec férocité, avec fragilité aussi, les personnages de Pascal Garnier s'accrochent à leurs rêves naïfs ou dérisoires, en éclopés de la solitude fuyant le réel pour davantage s'y perdre. Ange du mal déguisé en cordon bleu ou en tueur à gages flapi, ce sont décidément des gens comme vous et moi, des monstres candides en proie à leur plus chère folie.
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« C'est vrai, vieux Bob a pas pu s'empêcher. C'était si bon, le calme et puis la sciure sous son ventre, bref, il a pas pu se retenir. À coups de pompe dans le train il se traîne jusqu'à l'arbre, lève à peine la patte, fait trois gouttes qui se perdent dans ses poils. » Un vieux clébard incontinent, un simple d'esprit fasciné par les avions, deux étrangers dans le métro qui ne savent se dire leur attirance, les personnages de ces neuf nouvelles sont attendrissants. S'ils sont pathétiques ? Oui. Et meurtriers, souvent.
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Jimmy et son père sillonnent les routes, des images plein la tête : ils ont fait de leur camionnette un cinéma itinérant.
A eux les grands espaces, l'air pur, la liberté et les échanges avec le public ! mais un soir, la camionnette tombe en panne sur une route isolée. jimmy, parti chercher de l'aide, s'enfonce dans la forêt et se perd. au milieu de la nuit, il découvre enfin un château, habité par une jeune fille énigmatique. de cette rencontre inattendue naît une histoire d'amour où la vie, le merveilleux et la mort vont étroitement se mêler.
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« On se rencontre, on partage, on se quitte » sur le long chemin de sable qui relie Dunkerque à Saint-Jean de Luz par la côte.
Vincent, seize ans, vit dans une cité HLM de Dunkerque. Il est au bord du désespoir et, dès que l'occasion se présente, il s'en va. Laissant derrière lui un père en prison, une mère au bout du rouleau et trois petits frères et soeurs. Il rejoint son oncle qui vit au bord de la mer, où il réalise des sculptures étranges. A son côté, Vincent retrouve un peu le goût de vivre. Puis il tombe fou amoureux d'une jeune fille sur la plage, et lorsqu'elle lui annonce qu'elle doit repartir à Saint- Jean de Luz, le garçon lui promet qu'il ira l'y retrouver. À l'approche de Noël, il reprend la route, sans un sou, en suivant la côte de Dunkerque en direction du Pays basque. Par un jour de neige, il rencontre un écrivain excentrique qui lui propose de l'héberger. Il redécouvre le bonheur de rire, la chaleur d'un foyer. Cependant, l'envie de retrouver Véronique est si forte qu'il repart encore. Il se pose sur l'île de Batz, où il rencontre Nadine et Jacky, un jeune couple de routards, paumés comme lui. Là, il fait quelques travaux dans un hôtel pour se renflouer et devient ami avec le propriétaire et une veille dame qui l'incite à écrire. Mais déjà, Vincent sent qu'il est l'heure de s'esquiver. À Saint-Nazaire, il se fait un nouveau copain, un vrai : Mehdi. Tous les deux ont un projet : vendre les sculptures que Vincent va réaliser lui-même, comme il a appris à le faire avec son oncle.
Manuel, un vieux Portugais, se joint à eux, bientôt suivi par Mado et Lola. La famille de la route, qui bivouaque sur la plage, s'agrandit. Enfin Mehdi trouve un acheteur, Ashley Melville : un toqué d'art qui achète à Vincent toutes ses sculptures et qui offre même à la petite bande de s'installer dans sa villa. Ashley prend sous on aile ces oiseaux blessés, mais lorsqu'il leur propose de les emmener tous avec lui aux Etats-Unis, Vincent décline l'invitation, il veut retrouver Véronique !
Arrivé à Biarritz, le trac s'empare de lui. Il traîne quelque temps chez Mme Etchégaray, une ancienne chanteuse lyrique originale, avant de se décider. Or, lorsqu'il arrive à l'adresse que lui a donnée la jeune fille, celle-ci a disparu depuis quinze jours. Son oncle, Horacio Vargas la protège d'un chantage familial. Leurs retrouvailles auront tout de même lieu, sur une plage de Saint-Jean de Luz, comme les deux amoureux se l'étaient promis plus d'un an auparavant.
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Pré-adolescent fugueur désireux d'échapper à des responsabilités trop lourdes pour son âge, Simon échoue à la gare TGV de Valence. Là, une jeune femme lui demande de garder son bébé le temps qu'elle aille acheter des cigarettes. Mais elle ne revient pas. Les garçons sont recueillis par M. Victor, ancien légionnaire...
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À quoi sert l'école maternelle ? Comment la définir ? Est-elle une véritable « école » ou une « maternelle » qui prend soin des jeunes enfants et favorise leur développement ? Toutes ces questions font aujourd'hui débat. Le but de cet ouvrage est précisément d'étudier ces controverses en les replaçant dans l'histoire récente de l'école maternelle. Il montre en particulier comment un même processus de scolarisation caractérise les transformations de l'institution et de son programme, s'inscrit dans les pratiques actuelles au sein des classes et exerce des effets spécifiques sur la vie des familles. En abordant les enjeux sociaux, politiques et culturels de l'école maternelle et en s'ouvrant sur leur dimension internationale, cette enquête empirique met à jour la diversité des pratiques dans les classes et les établissements et offre aux chercheurs, formateurs, étudiants, acteurs du système éducatif, un véritable outil pour penser l'importance de ce moment de la petite enfance.
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Jean-François Colombier - Jeff pour les intimes - se retrouve, à cinquante ans, sous le feu des projecteurs : romancier peu ou prou accoutumé à de très modestes tirages, le voilà lauréat d'un prix littéraire prestigieux. Entre la célébrité télévisuelle, l'argent qui convertit son banquier en vieil ami et l'arrivée d'un nouvel amour, tout lui tombe dessus en même temps.
Mais Jeff, accablé par cette réussite soudaine, préfère renoncer à un excès de bonheur et rattraper aux côtés de son fils sa jeunesse (é)perdue.
" Errance d'un homme en perpétuel décalage avec ce qui l'entoure, Nul n'est à l'abri du succès est encore un petit bijou concocté par Pascal Garnier. Humour, réflexions, qualité d'écriture, tout est au rendez-vous et on ne peut qu'applaudir un si bon livre. " Librairie Entre-Deux-Noirs, Langon.
Nul n'est à l'abri du succès a reçu le Prix Polar dans la ville 2001.
Pascal Garnier est une figure marquante de la littérature française contemporaine, dans la lignée des Simenon, Hardellet, Bove ou Calet. Ayant élu domicile dans un petit village en Ardèche, il s'y consacrait à l'écriture et à la peinture. Il nous a quittés le 5 mars 2010.
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Ou l'art de se débarrasser des vieillards inutiles! Louis, la quarantaine, gentil mais fauché, revendique « la Solution Esquimau », à savoir liquider les vieillards inutiles, comme les esquimaux abandonnent leurs vieux parents sur un morceau de banquise. Par un altruisme débordant de générosité, et avec une discrétion exemplaire, Louis assassine pour commencer sa mère, puis les parents de ses amis afin qu'ils puissent toucher l'héritage. N'est-il pas scandaleux, en effet, que les uns, plutôt aisés, empêchent les autres, plutôt sans le sou, de vivre à leur guise et de profiter de leur jeunesse ? Mais Louis n'est qu'un héros de roman, double fantasmatique d'un écrivain pour la jeunesse réfugié au bord de la côte normande. Un type taciturne et solitaire bientôt rattrapé par une réalité encore plus folle que sa fiction. Quand sa vie se met à ressembler à celle de Louis, son personnage, il faut toute la magie de l'écriture de Pascal Garnier, et son humour noir redoutable, pour remettre les pendules à l'heure de la vie. Jubilatoire !
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Le chemin de sable t.1 ; j'irai te voir
Pascal Garnier
- Pocket Jeunesse
- Pocket Junior Romans Contes
- 28 Août 2004
- 9782266092746
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Le chemin de sable t.3 ; entre le ciel et l'eau
Pascal Garnier
- Pocket Jeunesse
- Romans Contes
- 28 Août 2004
- 9782266096164
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Contient : La Place du mort - Les Insulaires - Trop près du bord : 3 romans
culte enfin réédités ! Si le roman noir, c'est voir la tragédie par l'oeil de
ses victimes ou de ses acteurs, Pascal Garnier en est un maître. Ces trois
thrillers sont des chefs-d'oeuvre de suspense psychologique portés par ce qui,
vu de l'extérieur, nourrit ordinairement la chronique des faits divers. Dans la
Place du mort, où un homme tranquille se découvre trompé en même temps que
veuf, l'intrigue quasi cinématographique nous fait suivre, l'oeil sur l'écran,
les méandres aberrants de la vengeance. Les Insulaires montre les retrouvailles
hasardeuses de deux amants d'enfance, coupables alors d'une folie homicide, qui
vont renouer avec leur désir d'évasion - gagner l'île lointaine de leur
solitude à deux - de manière on ne peut plus funeste pour leur entourage. Avec
Trop près du bord, on s'attache à la belle Eliette, veuve sexagénaire isolée
dans sa villa ardéchoise et qui, à l'occasion d'une panne de voiture,
s'acoquine bien malgré elle avec un petit truand frais sorti de prison et sa
fille incestueuse. Mais on n'a rien dit de l'art de Pascal Garnier, ce
collectionneur de gueules à la casse et d'anges boiteux, si on oublie
l'écriture, étonnamment visuelle, cousue de mots d'esprit et de croquis à main
levée, sur fond évocateur : le monde qui nous entoure est le plus mal connu,
Garnier nous en restitue le fond humain d'une plume admirable. Peintre
d'atmosphère alliant la poésie d'Hardellet à la technique de Simenon, styliste
du détail juste, Garnier excelle dans la mise en scène pointilleuse des vies
indigentes, celles du voisinage, de nos souvenirs d'enfant, des je me souviens
qui tissent nos mémoires. Mais ce beau calme des banlieues de l'âme et de
l'époque prépare toujours d'effroyables orages, avec froissement de tôles et
meurtres en série. Son humour abrasif et une sorte d'âpre tendresse, d'émotion
à vif, rendent exemplaires ces destinées de tous les jours guettées par la plus
extravagante barbarie. Le désespoir de houille d'un monde cloîtré dans son
égoïsme et ses manies dérisoires, Garnier l'étudie en fin psychologue, dans ses
mécanismes les plus subtils, à partir des vies minuscules qu'il isole en
ethnologue amusé de la dépression française. Grand Prix de l'Humour noir 2006
pour Flux.
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Un garçon se réveille dans un hôpital psychiatrique.
Il a perdu la mémoire. ici, on l'appelle fox. avec elvis, un paumé qui fume en cachette, il s'échappe une nuit. et cette escapade va le mettre sur la piste de son passé.
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