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Olivia Gazalé
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Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l'époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes.
Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l'homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé la hiérarchie des sexes en faisant de la supériorité mâle le fondement de l'ordre social, religieux et sexuel. Un discours fondateur qui n'a pas seulement postulé l'infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l'autre homme (l'étranger, le sous-homme , le pédéraste , l'impuissant ...). Historiquement, ce mythe de la virilité a ainsi légitimé la minoration de la femme et l'oppression de l'homme par l'homme.
Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une crise de la virilité .
Cependant, si la virilité est aujourd'hui un mythe crépusculaire, il ne faut pas s'en alarmer, mais s'en réjouir. Car la réinvention actuelle des masculinités n'est pas seulement un progrès pour la cause des hommes, elle est l'avenir du féminisme.
Une thèse aussi originale que saisissante.
Le Monde Un essai passionnant.
Télérama -
Le paradoxe du rire : Et si ce n'était pas toujours drôle ?
Olivia Gazalé
- Agora
- 6 Février 2025
- 9782266350020
Peut-on rire de tout sans blesser personne ?
Le rire est un mystère. Quelle est son origine ? Est-il le propre de notre espèce ? Comment se déclenche-t-il ? Quels sont ses bienfaits et ses différentes fonctions ? Rituel social universel, il varie d'une époque et d'une culture à l'autre. Parfois joyeux, parfois haineux, le rire est tantôt une arme de défense et de subversion, tantôt une arme de domination et d'exclusion. Il n'y a pas un, mais des rires. C'est pourquoi la question " peut-on rire de tout ? " paraît insoluble.
Pour que ce soit drôle, il faut que cela perturbe, au risque de déplaire. Afin de démêler ce paradoxe, Olivia Gazalé nous invite à une plongée captivante dans l'histoire du rire, de l'Antiquité à nos jours, à la rencontre des penseurs, des auteurs comiques et des humoristes, d'Aristophane à Blanche Gardin, en passant par Rabelais, Voltaire et Oscar Wilde. -
Peut-on rire de tout sans blesser personne ?
Le rire est un mystère. Quelle est son origine ? Est-il le propre de notre espèce ? Comment se déclenche-t-il ? Quels sont ses bienfaits et ses différentes fonctions ? Rituel social universel, il varie d'une époque et d'une culture à l'autre. Parfois joyeux, parfois haineux, le rire est tantôt une arme de défense et de subversion, tantôt une arme de domination et d'exclusion. Il n'y a pas un, mais des rires. C'est pourquoi la question " peut-on rire de tout ? " paraît insoluble.
Si l'on y répond oui, au nom de la liberté d'expression, on se montre insensible à l'humiliation subie par les cibles de la moquerie et du sarcasme. Si l'on y répond non, au motif que le rire peut blesser et outrager, on risque de faire le jeu des censeurs, voire de tuer le rire, qui est, par essence, transgressif, inconvenant et excessif.
Pour que ce soit drôle, il faut que cela perturbe, au risque de déplaire. Afin de démêler ce paradoxe, Olivia Gazalé nous invite à une plongée captivante dans l'histoire du rire, de l'Antiquité à nos jours, à la rencontre des penseurs, des auteurs comiques et des humoristes, d'Aristophane à Blanche Gardin, en passant par Rabelais, Voltaire et Oscar Wilde. -
Je t'aime à la philo ; quand les philosophes parlent d'amour et de sexe
Olivia Gazalé
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche
- 30 Janvier 2013
- 9782253173328
Qu'est-ce qu'un coup de foudre ? Peut-on promettre la fidélité éternelle ? Pourquoi l'amour fait-il tant souffrir ? Le mot amour a-t-il le même sens pour l'homme et pour la femme ? Ce livre est le premier à répondre à ces questions, en croisant la philosophie et la littérature, la religion, l'histoire, la sociologie, la psychanalyse et la biologie. Empruntant à chaque auteur ce qu'il a apporté de décisif sur le sujet, il fait dialoguer Platon et Nietzsche, Saint Augustin et Foucault, Schopenhauer et Stendhal, Spinoza et Proust, Descartes et Freud, Sartre et Beauvoir... Olivia Gazalé nous guide pas à pas dans ce labyrinthe amoureux tout en proposant un cheminement personnel. Un point de vue moderne, un ton enlevé, parfois drôle, illuminent cet ouvrage indispensable à ceux qui souhaitent se réapproprier le questionnement le plus essentiel de leur vie en évitant l'écueil de la naïveté, du cynisme et du conformisme.
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Le mythe de la virilité ; un piège pour les deux sexes
Olivia Gazalé
- Robert Laffont
- 12 Octobre 2017
- 9782221145012
Et si, comme les femmes, les hommes étaient depuis toujours victimes du mythe de la virilité ? De la préhistoire à l'époque contemporaine, une passionnante histoire du féminin et du masculin qui réinterprète de façon originale le thème de la guerre des sexes.
Pour asseoir sa domination sur le sexe féminin, l'homme a, dès les origines de la civilisation, théorisé sa supériorité en construisant le mythe de la virilité. Un discours fondateur qui n'a pas seulement postulé l'infériorité essentielle de la femme, mais aussi celle de l'autre homme (l'étranger, le « sous-homme », le « pédéraste »...). Historiquement, ce mythe a ainsi légitimé la minoration de la femme et l'oppression de l'homme par l'homme.
Depuis un siècle, ce modèle de la toute-puissance guerrière, politique et sexuelle est en pleine déconstruction, au point que certains esprits nostalgiques déplorent une « crise de la virilité ». Les masculinistes accusent le féminisme d'avoir privé l'homme de sa souveraineté naturelle. Que leur répondre ? Que le malaise masculin est, certes, une réalité, massive et douloureuse, mais que l'émancipation des femmes n'en est pas la cause. La virilité est tombée dans son propre piège, un piège que l'homme, en voulant y enfermer la femme, s'est tendu à lui-même.
En faisant du mythe de la supériorité mâle le fondement de l'ordre social, politique, religieux, économique et sexuel, en valorisant la force, le goût du pouvoir, l'appétit de conquête et l'instinct guerrier, il a justifié et organisé l'asservissement des femmes, mais il s'est aussi condamné à réprimer ses émotions, à redouter l'impuissance et à honnir l'effémination, tout en cultivant le goût de la violence et de la mort héroïque. Le devoir de virilité est un fardeau, et « devenir un homme » un processus extrêmement coûteux.
Si la virilité est aujourd'hui un mythe crépusculaire, il ne faut pas s'en alarmer, mais s'en réjouir. Car la réinvention actuelle des masculinités n'est pas seulement un progrès pour la cause des hommes, elle est l'avenir du féminisme.