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Mademoiselle Christina nous vient tout droit du folklore roumain. Une histoire de vampires dans un monde en proie au blasphème; pour l'exorciser, un jeune homme tue deux fois le vampire en lui transperçant le coeur. Le dialogue entre le monde des morts et celui des vivants n'est pas éphémère. Les deux camps se livrent un siège sans merci, à ceci près que les belligérants se disputent non des fortunes mais des âmes, et que leurs armes ne sont pas des armes classiques, mais des rituels magiques.
Grand format 15.20 €Indisponible
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Noces au paradis est, certes, un beau roman d'amour, un beau roman de l'amour. On ne peut oublier l'évocation très raffinée du personnage de l'héroïne montré à trois étapes de sa vie de jeune femme. Mais cette évocation extraordinaire contraste très fortement avec l'atmosphère tourmentée, presque démente, où peu à peu s'enlise ce double amour «parfait», gâché sans gloire par l'égoïsme, par l'orgueil de mâle, par la goujaterie des deux héros.
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«Parce que je ne suis pas comme les autres, moi, je suis un enfant trouvé. Je ne serai pas un n'importe qui, moi, un jour je deviendrai très grand, plus grand qu'Alexandre de Macédoine. Un jour, je serai le maître du monde. Je le sais. Voilà pourquoi je ne fais pas comme les autres. Je dors la nuit dans la montagne et je n'ai pas peur et je monte aux arbres sans que les oiseaux m'entendent et un jour je pourrai me jeter dans le ravin sans me faire de mal.» Cinq nouvelles qui vont de l'adolescence à la vieillesse, comme un roman. Le talent de Mircea Eliade est rare. Il sait mêler la magie des mythes à l'histoire contemporaine de la Roumanie et de l'Europe. Qu'ils rencontrent la fille d'un capitaine, un lieutenant poète ou un devin des pierres, ses personnages sont en quête:ils cherchent leur salut par le Merveilleux.
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Et c'est maintenant que vous commencez à devenir un "cas intéressant", dit-il en s'asseyant sur une chaise, à côté du lit. Je pense que vous comprenez pourquoi. Jusqu'ici, personne n'a trouvé une explication plausible, pas plus ici qu'à l'étranger. À la manière dont la foudre vous a frappé, elle aurait dû vous tuer sur le coup ou, sinon, vous auriez dû mourir asphyxié en dix minutes ou un quart d'heure ; dans le meilleur des cas, vous devriez être paralysé, muet ou aveugle. Les énigmes auxquelles nous sommes confrontés dans votre cas ne cessent de se multiplier. » Un soir de Pâques, un vieil homme est frappé par la foudre. Contre toute attente, il y survit, développe un don d'hypermnésie et, surtout, rajeunit de jour en jour. Médecins et savants accourent à son chevet, la rumeur publique enfle, et ce qui était un cas médical sans précédent devient rapidement un dossier politique...
Eliade poursuit une interrogation sur le temps à travers ces deux récits fantastiques où la subtilité s'entrelace à l'humour, et compose deux fables entraînantes autour d'un vieux rêve : arrêter les horloges, et enraciner la trop brève existence des humains dans les silences infinis du cosmos.
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"Puisque je suis resté seul, j'ai décidé de me mettre à écrire aujourd'hui même le Roman de l'adolescent myope. J'y travaillerai chaque après-midi. Je n'ai pas besoin d'inspiration ; il faut que j'écrive ma vie, et ma vie, je la connais ; quant au roman, j'y pense depuis longtemps".
Voici décrit dès les premières phrases le projet de ce livre, où le narrateur, un adolescent précoce et tourmenté dans la Bucarest du début du siècle, dévoile - avec précision et presque impudeur - son quotidien : les travers de ses profs, les complots des élèves, leurs convoitises sexuelles, les premiers exploits érotiques, la découverte de sa propre altérité... mais aussi la nécessité d'écrire, qui lui est chevillée au corps.
Retrouvé voici peu dans un grenier de Bucarest, ce roman - écrit alors même que Mircea Eliade avait l'âge de son héros - est aussi un inestimable document sur le grand écrivain qui fut lui-même cet adolescent de génie qu'il nous révèle en faisant mine de le découvrir.
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Religions australiennes
Mircea Eliade
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 3 Septembre 2004
- 9782228898522
« La créativité des primitifs a atteint son apogée sur le plan religieux. Cela suffit pour leur assurer une place dans l'histoire universelle. Mais, pour cela, il faut que nous fassions l'effort de comprendre correctement ces manifestations religieuses. En d'autres termes, nous devons élaborer une herméneutique créatrice des religions archaïques. »
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Stéphane croit aimer deux femmes, alors qu'il n'est voué qu'à une seule, Ileana. Cependant, il est jaloux du passé de Joana, sa femme, car celle-ci a été fiancé à un écrivain célèbre, Partenie : une grande ressemblance physique fait qu'on confond souvent Stéphane avec Partenie. Stéphane tourmente Joana pour savoir si elle aime toujours l'écrivain, sans qu'on puisse deviner s'il désire ou craint qu'il en soit ainsi. Pour n'avoir pas su déchiffrer à temps le message qui lui signifiait son amour pour Ileana, Stéphane ne pourra rejoindre la jeune fille que dans la mort. Ce drame, ou cette légende, se déroule sur la toile de fond d'une Europe en guerre où l'emprise de l'Histoire n'a d'égale que la volonté de Stéphane de lui échapper. Autour de Stéphane, dans un Bucarest où la catastrophe devient quotidienne, au milieu de la Seconde Guerre mondiale, d'autres personnages sont broyés ou accomplissent leur destin. Qu'ils soient pittoresques, comme le Balkanique mythomane Vadastra ; illuminés par la grâce, comme sa femme ; truculents, comme le pope Bursuc familier du péché, tous se détachent avec la même force de cette vaste fresque historique. Et c'est en leur compagnie que nous parcourons les saisons d'une grande Année où les êtres connaissent l'épreuve du Temps.
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Memoire - ii - les moissons du solstice - (1937-1960)
Mircea Eliade
- Gallimard
- 11 Mars 1988
- 9782070712526
Avec ce deuxième tome des Mémoires de Mircea Eliade, nous retrouvons l'auteur à trente ans, en 1937. L'avant-guerre, la guerre. Époque des grandes épreuves, où tout chavire. Il faudra à Eliade une force de caractère peu commune et, aussi, pas mal de chance pour ne pas être emporté par la tourmente. Célèbre en Roumanie, où il était le chef de file de la jeune génération intellectuelle, il lui faudra repartir de zéro, à l'étranger, comme un humble inconnu. Pour cela, savoir se remettre en question. Et, surtout, travailler, travailler. Nous assistons à la création de ses grandes oeuvres, nous suivons le cheminement de sa pensée ; et, en même temps, il nous fait rencontrer plusieurs des personnalités dont l'esprit ou l'art a marqué notre siècle. L'écriture alerte, le ton simple ont vite fait d'entraîner le lecteur aux côtés du «héros» de ce roman vrai aux multiples rebondissements : de la prison et de la guerre à l'amour et à la gloire, dans une démarche où le philosophe met la chronologie au service de la réflexion.
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Compression ou dilatation du temps, jeunesse perdue puis retrouvée, d'étranges aventures guettent les personnages de Mircea Eliade aux détours des rues de Bucarest, «centre d'une mythologie inépuisable». La mort, constante de la plupart de ces nouvelles, n'y a rien de repoussant ni de terrifiant. Au contraire. Elle n'y apparaît pas sous les traits de la vieille faucheuse décharnée, mais plutôt sous «l'aspect charmant d'une adorable rousse» - la Femme, source de la vie, est aussi celle qui prendra l'homme par la main pour l'entraîner dans la lumineuse contrée de l'après-vie.
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Retour du paradis ouvre une série de romans que Mircea Eliade a consacré sa génération. La personnalité protéiforme et souvent contradictoire de l'auteur se reflète ici dans presque tous les personnages. Les protagonistes sont tiraillés entre l'action et le leurre. Ses jeunes héros mettent toujours en question leur propre vie, avec une ironie grave, dans une solitude complète ou dans des réunions bachiques.
Une vie faite d'amours passionnés et d'idéaux turbulents dans un monde qui semble incapable de trouver son emplacement. Peu de choses se produisent, après tout pour Dav, Paul ou Eléazar, mais ils sirotent leurs expériences avec délectation, ils regardent la vie avec les yeux grands ouverts, dans une recherche fiévreuse d'eux-mêmes et des autres.
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Ce second tome du Journal de Mircea Eliade est avant tout un livre de référence : dans les impressions, même fugaces, notées au jour le jour, sans ordre apparent, on retrouve beaucoup des fils qui constituent la trame même de l'oeuvre d'un auteur qui s'est patiemment, passionnément, attaché à élucider tout ce qui pouvait concourir à renforcer les liens entre l'homme et son univers. Le regard d'un passant, quelques mots échangés avec un ami d'exil, une statuette égyptienne, des tapis multicolores flottant dans le vent d'un marché mexicain, des conversations avec des étudiants ou des collègues suédois ou américains, tout peut trouver un sens nouveau, et en même temps s'intégrer et gagner une cohérence insoupçonnée. L'éparpillement n'est ainsi qu'apparent, et, derrière lui, s'organise et se met en place le réseau fertile de ce qui demeure un des axes essentiels de la pensée d'Eliade, cet antiréductionnisme par lequel il refuse de voir l'homme confiné à l'une quelconque de ses dimensions, toutes devant être prises en compte et harmonisées pour mieux assurer son insertion dans le monde.
Grand format 19.15 €Indisponible
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Ces Fragments d'un journal commencent le 16 septembre 1945, date de l'arrivée de Mircea Eliade à Paris. Romancier consacré par le succès à Bucarest à l'âge de vingt-six ans, écrivain orientaliste, historien des religions, attaché culturel à Londres et à Lisbonne, Mircea Eliade choisit maintenant l'exil. Il enseigne à l'École des Hautes Études, et dans plusieurs universités européennes. Depuis 1957 il est titulaire de la chaire d'Histoire des religions et «distinguisted service professor» à l'université de Chicago. Son journal s'ordonne autour de sa vie intellectuelle. Romans, essais, articles, recherches, conférences, lectures, expositions servent de points de repère et forment le calendrier d'un livre qui ne veut pas se borner à être le témoignage d'une vaste érudition et d'un travail intense. «Il me semble, dit Mircea Eliade, que le journal est plus accompli comme genre littéraire et plus instructif sur le plan éthique, psychologique, historique si l'auteur fixe dans l'écoulement des heures certaines images, situations ou pensées. Si, comme je l'écrivais à une occasion, il sauve ainsi en les figeant certains fragments du temps concret.» Ses rencontres, ses amitiés avec les personnalités roumaines, françaises, américaines, suisses donnent lieu à de nombreux et rapides portraits des intellectuels et artistes de tous les pays du monde : Teilhard de Chardin, Henri Michaux, Georges Bataille, Georges Dumézil, Henry Corbin, Ionesco, Brancusi, Cioran, Papini, Jung, Borges, Benedetto Croce, Jünger, Georges Enesco et bien d'autres encore. Ses voyages aux États-Unis, au Mexique, au Japon, en Italie, en Suisse, en France, les souvenirs roumains, la tristesse, la joie, la nostalgie font de ce journal l'histoire passionnante d'un homme et un document d'une portée internationale. Sans esprit de système, mais avec rigueur, Mircea Eliade fait participer le lecteur au gré de son humeur au cheminement quotidien et profond d'une sensibilité aux aguets. Il lui ouvre le monde avec générosité par la richesse de son interprétation. Ce journal d'un philosophe est aussi celui d'un poète dont la force spirituelle, la confiance en la puissance créatrice de l'esprit irradient tout le volume.
Grand format 22.50 €Indisponible
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«Passent les jours et passent aussi, malheureusement, les derniers mois qui me sont donnés...» , écrivait Mircea Eliade, quelques mois avant de disparaître, dans ce Journal publié aujourd'hui en traduction française. Comme dans les deux volumes précédents et dans ses Mémoires, on retrouve ici ce quotidien de la vie qui en fait une sorte de roman, parfois plus attachant que des oeuvres de pure fiction. D'abord le travail et encore le travail ; des notes en marge de diverses lectures et des réflexions qui ouvrent souvent de nouveaux champs d'investigation intellectuelle ; quelques rêves, avec l'interprétation que peut, prudemment, en donner un esprit aussi éclairé qu'Eliade ; des rencontres, des entretiens enrichissants, avec, par exemple, Saul Bellow, Cioran, Henry Corbin, Georges Dumézil, Eugène Ionesco, Giuseppe Tucci ; des jugements sur lui-même et sur son oeuvre, littéraire et philosophique ; des voyages : la Belgique, les États-Unis, son cher Paris, l'Italie... Mais ce dernier volume est aussi et peut-être surtout la description poignante du combat d'un homme contre l'âge et la maladie : «Je ne m'attendais pas à cette ultime "épreuve initiatique" - la décrépitude de la vieillesse -, mais je dois l'affronter. Je dois poursuivre mon oeuvre (c'est-à-dire ce qu'il m'a été écrit de faire) malgré les infirmités qui ne cessent de m'assaillir...»
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Cette collection se propose de mettre à la disposition du lecteur les textes confidentiels des auteurs entrés dans la légende des Cahiers, de L'Herne.
Des textes courts, mais qui présentent souvent un nouveau visage de leur auteur. A diffusion confidentielle, ces textes avaient d'abord été sélectionnés pour les fameux Cahiers. L'Herne souhaite aujourd'hui leur rendre l'hommage qu'ils méritent en leur consacrant cette nouvelle collection.
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" Le monde qui est le mien est une vallée entourée de toutes parts de rochers impénétrables élevés comme une muraille du côté de la mer si bien que nul être humain ne peut connaître ce paradis terrestre...
" Cette île où s'achève l'existence d'Euthanasius préfigure-t-elle une cosmogonie aquatique, une initiation par immersion ou, tout simplement, le fleuve des eaux amniotiques menant à l'universelle symbolique des eaux de la renaissance ? Evoquant, tour à tour, les points de vue aussi bien d'ethnologues tels que Boas ou Kroeber que du sociologue Malinowski, de l'historien Calinescu ou du psychologue Rivers, Mircea Eliade resitue le mythe comme dramatisation du symbole.
Dans sa quête du sens ultime, il explore au-delà des mythes et des religions, l'archétype sous son aspect le plus archaïque. Dans ce recueil d'essais, paru en 1943 à Bucarest, l'esprit encyclopédique de Mircea Eliade s'illustre aussi bien dans l'histoire des cultures et des religions (Barabudur, temple symbolique, art indien, histoire de la médecine) que dans la littérature (Julien Green, Joachim de Flore).
Son érudition phénoménale soutenue non seulement par la hardiesse de son propos mais aussi par un enthousiasme passionné, donne à ces textes une actualité toujours de mise quant aux questions fondamentales de l'humanité.
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Grand format 11.20 €
Indisponible
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Mircea Eliade avait tout juste vingt-deux ans quand il se lança dans l'écriture de ce roman. Elle témoigne donc logiquement des tâtonnements métaphysiques et existentiels du jeune homme - "Si je comprenais tout ce que j'écris, pourquoi écrirais-je ?" - mais aussi, déjà, de certains des thèmes autour desquels il bâtira beaucoup plus tard son oeuvre d'historien des religions : la survivance du commun dans le surnaturel, comment le sacré se cache sous le profane.
On y découvre aussi, sans que jamais la fiction soit prise pour la réalité, des fantasmes inattendus : possédé par le démon, le narrateur, jeune Européen qui habite Calcutta dans une pension de famille, tente de violer l'une des filles de sa logeuse, apprend l'orgasme à une autre, veut participer aux ébats de ses amies lesbiennes et finit, lassé de savoir qu'Isabel s'adonne au plaisir solitaire, par la pousser dans les bras du premier venu.
Né à Bucarest en 1907 et mort à Chicago en 1986, Mircea Eliade parallèlement à son travail d'historien des religions, a publié une oeuvre littéraire marquée par de beaux romans : La Nuit bengali (1933), Les Houligans (1935), Minuit à Sérampore (1939), notamment.
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«Nous entrerons bientôt dans une phase de l'Histoire universelle où aucune des libertés que nous avons à peine eu le temps de connaître ne sera plus tolérée», écrit Mircea Eliade. Mais il est peut-être un moyen d'échapper à cet univers orwellien qui avance inexorablement ses tentacules : existerait-il, dans les Carpates enneigées, non pas un quelconque château de Dracula, mais une sorte de porte invisible, un passage permettant de s'évader dans un autre espace-temps ? Un passage réservé à un petit nombre d'élus, chaque année pendant la nuit de Noël...Les personnages du roman s'y aventurent, et le lecteur d'Eliade retrouvera parmi eux le mystérieux Ieronim Thanase (Uniformes de général), dont le geste et la parole créent des mondes fantastiques, mais aussi l'inquiétant Albini, l'inspecteur des services secrets (Dayan).
Grand format 18.60 €Indisponible
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Minuit à Serampore ; le secret du docteur Honigberger
Mircea Eliade
- Mercure De France
- Bibliotheque Etrangere
- 7 Juin 2012
- 9782715232884
«Qu'était-ce ? pus-je bredouiller enfin. - C'était la voix d'une femme qu'on assassine», répondit Van Manen, livide. Je ne saurais mesurer le temps que nous demeurâmes ainsi, figés de terreur. Seul le vrombissement atténué du moteur nous avertissait que nous ne rêvions pas.
Puis à cinquante pas de nous retentit le même hurlement... Nous nous ruâmes alors vers la scène supposée d'un meurtre. Mais les trois amis partis faire une excursion nocturne à quelques kilomètres de Calcutta ne trouveront rien, ni cadavre, ni trace de lutte. Ils apprendront toutefois un peu plus tard qu'un crime a bel et bien été perpétré là - cent cinquante ans auparavant. La question se pose donc de savoir si le temps n'est qu'une illusion, comme le prétendent certains philosophes.
Pourrait-on par le biais de certaines techniques du yoga, du chamanisme, du tantrisme, se retrouver dans un autre espace, un autre temps ? C'est ce que va chercher à comprendre, à Bucarest, cette fois, un jeune spécialiste des philosophies et religions orientales qui tente de percer le secret du docteur Honigberger, terrifiant à souhait...