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Marie Rouanet
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Vous êtes-vous déjà demandé ce qui, dans la vie, vous a le plus émerveillé ? C'est la question qu'aime à poser Marie Rouanet à ceux qu'elles croisent, gens de peu ou d'ailleurs, voisins, amis ou inconnus. Avec ces courts textes, qui empruntent à la nouvelle, au poème en prose et au verset, l'auteur de Nous les filles et de Luxueuse Austérité nous invite à bien soupeser un coupe-papier, à regarder danser une araignée funambule, à parcourir l'iris des chats comme autant de cartes de marine, à accueillir le soleil de l'été dans la transparence des doigts, à conférer à un coquillage la dignité d'une porcelaine... Un parcours initiatique qui nous mène de l'Amazonie aux déserts, de l'orée des sous-bois au pas de la porte. Marie Rouanet livre ici la quintessence de son art, une écriture pure et acérée, simple et profonde. L'émerveillement ? « C'est un jour comme les autres. Et tout d'un coup, en regardant une chose, en permanence sous nos yeux (voir, ce n'est pas regarder), enfin on découvre son originalité, sa beauté méconnue, son mystère. Et le bonheur balaie en nous tout ce qui pèse. »
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"L'excès de tout, d'amis, d'amour, de nourriture, de place, de voyages, transforme les êtres en nomades de l'excès, en boulimiques de plaisirs vite éventés, en blasés, en gavés de la vie." Marie Rouanet revient, dans ce texte écrit autour de ses 70 ans, sur certains de ses lieux de vie au confort rudimentaire. Un par un, elle en effeuille les charmes, les "luxes démesurés et banals" comme les pétales d'un hortensia, et nous les donne à voir transcendés par la luminosité de sa plume. Loin d'une quelconque mièvrerie ou de grands discours déconnectés du réel, son inspiration est au contraire profondément ancrée dans la terre, dans le corps, dans la matérialité du monde et l'expérience qu'elle en a. On est dans la droite lignée des hommages à "la majesté des choses simples" selon Bonnefoy, au "surcroît de vie dans le manque" selon Bobin...
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Un petit traité du dépouillement.
- Une réflexion sur la vie, qui fait le tri entre l'essentiel et le futile.
- Un texte à méditer, pour se retrouver soi-même, dans son identité et sa vérité.
- Une écriture magnifique.
- Un auteur aux multiples talents.
« Il est plus facile à un chameaude passer par le chas d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans leRoyaume des Cieux », dit l'Évangile.Entre le jour de Noël et l'Épiphanie, fête des Rois mages, s'étendent les Douze petitsmois : douze jours différents des autres, douze nuits de clarté et de neige.
De ce moment d'hiver, Marie Rouanet fait un temps privilégié, celui du dépouillement nécessaire. Renonçant chaque jour à un objet, de ceux qui tissent son univers quotidien, à un symbole, et même à certains souvenirs, elle apprend à s'alléger du poidsdes choses pour retrouver une sorte d'essentiel, à se séparer pour naître davantage.
Marie Rouanet propose un véritable petit traité du dépouillement, une variation belle et profonde sur le thème du détachement.
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Marie Rouanet nous livre son regard très personnel sur l'oeuvre de Pierre Soulages, qu'elle admire sans réserve.
« Qui eût cru que l'enfant du grès dur qui rosissait l'air tout entier dans Rodez, que l'homme des bleus insaisissables du calvaire deviendrait le maître du noir et du blanc, avec un peu de rouge vite disparu ? » -
Voici de la littérature à manger, ou de la nourriture à lire.
Car ces pages jubilatoires se situent dans la frange mystérieuse où l'odorat s'accompagne d'échos d'enfance, où la cavité pulpeuse de la bouche est une chambre de mémoire, où les sensations gustatives sont des panoramiques sur les paysages ou des gros plans jardiniers.
Ce livre convie à de multiples bonheurs : celui de humer dans la maison les odeurs annonciatrices du repas, celui de se mettre à table, celui d'accomplir une opération que nous avions crue triviale et qui se révèle poétique, magique, philosophique, guérissante.
Et plus encore.
La succulence du monde est là à saisir. non dans le mensonge d'un passé réinventé, mais aujourd'hui, avec les matières offertes par la haute technologie, les fours autonettoyants à chaleur tournante, l'électricité, les eaux glacées ou bouillantes à volonté et les produits de toute la terre.
Cela se lit comme on écoute des histoires, se déguste comme les beignets d'acacia de mai, se prend en viatique pour mieux mener l'aventure de la vie.
Et même vous, vous dont le sang est plein de ces poisons invisibles aux noms de fleurs ou de jeux vidéo -triglycérides, gamma g. t. -, réjouissez-vous : vous allez tout savoir sur " l'exquis régime ". finis les repas tristes : le régime sera joyeux et succulent ou ne sera pas !.
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Paroles de gourmandises
Marie Rouanet
- Albin michel
- Paroles Albin Michel
- 5 Novembre 1998
- 9782226090935
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Elle croyait venir à Mulhouse pour une simple semaine de promotion dans les supermarchés... C'était compter sans la troupe du « Fil de Lin ». Les acteurs animent les rues de Mulhouse et entraînent l'animatrice dans la sarabande...
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Pour parler des sons, il faudrait n'utiliser que la couleur blanche.
Le blanc, dans tout récit, est un vide plein de sens où résonne le langage.
Marie Rouanet vit dans un écart sans voisins, sans circulation automobile.
Le silence dans lequel elle aime vivre n'est en rien pollué. Ni télévision, ni bourdonnement d'ordinateur, ni musique de fond.
C'est ainsi qu'elle a apprivoisé tous les bruits qui l'entourent.
À ce poème en prose, inédit, serti de blanc, il fallait la légèreté aérienne des pages immaculées.
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Du côté des hommes
Marie Rouanet
- Le livre de poche
- Le Livre De Poche Litterature
- 1 Octobre 2003
- 9782253155553
Marie Rouanet Du côté des hommes «Ce fut le dimanche matin, vers mes neuf ans, que m'arriva dans le demi-sommeil de l'aube le signe de la différence des hommes.» Il y a le souvenir d'une odeur, précise, forte, inoubliable : l'odeur des vêtements de la chasse le dimanche, par les matins froids. Une odeur de sauvagine, de plumes, de chairs blessées, de sueur et de fumée.
L'apprentissage de la sensualité et, déjà, l'expérience du corps de l'autre.
Deux mondes se côtoient : le monde des hommes, le monde des femmes. Irrémédiablement, heureusement différents.Marie Rouanet Du côté des hommes «Ce fut le dimanche matin, vers mes neuf ans, que m'arriva dans le demi-sommeil de l'aube le signe de la différence des hommes.» Il y a le souvenir d'une odeur, précise, forte, inoubliable : l'odeur des vêtements de la chasse le dimanche, par les matins froids. Une odeur de sauvagine, de plumes, de chairs blessées, de sueur et de fumée.
L'apprentissage de la sensualité et, déjà, l'expérience du corps de l'autre.
Deux mondes se côtoient : le monde des hommes, le monde des femmes. Irrémédiablement, heureusement différents.
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« Lorsque j'avais fait la connaissance de Gabriel, j'étais construite des éclatantes ténèbres d'un amour caché parce qu'interdit, inavouable et délectable. J'en étais sortie mais pas sans séquelles. La passion avait été si fulgurante, muette et lourde que le matin, lorsque je me réveillais, je la sentais peser. La conscience me revenait avec : ...Je l'aime... et je savais qu'il me faudrait porter tout le jour cette chose mordante, semblait-il inépuisable et qui ne me laissait pas de répit. » De livre en livre, Marie Rouanet tisse un univers dense, où l'expérience des sens se mêle à l'intelligence de la pensée, l'aventure personnelle à celle du monde. Année blanche fait revivre, avec précision et sensualité, une année rare qui échappe par son intensité au comptage des temps ordinaires.
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Pendant cinq ans, Marie Rouanet a offert aux lecteurs du magazine "Prier" une chronique mensuelle riche d'humanité et de fraîcheur spirituelle, avec la qualité littéraire qu'on lui connaît. Cette cinquantaine de textes suit souvent le rythme des fêtes chrétiennes pour éclairer celles-ci sous un jour nouveau, et propose des réflexions à la fois tendres et lucides sur notre réalité contemporaine. Au fil de la lecture, on réapprend à découvrir ce que l'ordinaire des jours contient de lumière, mais aussi d'interrogations sur notre place d'homme au milieu des hommes. Les regards de Marie Rouanet sur la vie quotidienne dépassent largement le cadre confessionnel pour s'adresser à tous ceux qui cherchent un sens à la vie.
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Jean Hugo (1894-1984), arrière-petit-fils de Victor Hugo, fut peintre, décorateur de théâtre et créateur de costumes dans l'entre-deux-guerres, un proche de tous les plus grands artistes de l'époque, Cocteau, Radiguet, Picasso, Satie, Poulenc, etc. Quand il décide de s'installer en Languedoc dans la maison familiale de Fourques, d'embrasser la foi catholique, c'est toute une autre vie qu'il découvre, celle de la nature provençale, du Mistral, du « monde de la bouvine ».
C'est cette trajectoire qu'évoque Marie Rouanet, celle du peintre des amitiés scandaleuses ou mondaines puis du patriarche retiré dans un monde paysan qui n'a alors quasiment pas changé depuis des siècles.
La langue de Marie Rouanet sait épouser les divers mouvements de l'oeuvre de Jean Hugo tour à tour lyrique, terrienne, poétique et en gardienne critique de ce temps oublié des rites et des coutumes, presque vestiges d'une société qui n'est plus, elle sait faire jaillir l'émerveillement et la mémoire.
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"Un matin d'été, Bianchi s'arrêta chez nous, éclatant d'orgueil. Il portait sur le dos un sac énorme et sur chaque bras un enfant endormi. Blandina portait le troisième. Il s'agissait de triplés. Il faut dire qu'il y avait de quoi être fier. Ces enfants aux cheveux frisés et brillants, de ce noir bleuté que l'on nomme hyacinthe et que l'on trouvait, dit-on, chez les Grecs anciens, la mère haute et paisible comme une Vierge méditerranéenne, au chignon serré du même métal violacé que ses fils, et Bianchi marqué de noir indélébile par le feu qu'il servait, formaient une apparition étonnante. Je n'ai rien vu dans ces collines de plus beau que ces enfants crasseux et sublimes, et cette femme assise à même le sol qui levait vers eux, brièvement, un regard de bronze sombre." Bianchi et sa meule de charbon de bois, Clémence et sa folie, Elie le messager muet, Jean-Paul le trop jeune amant, passent dans la vie d'Emilienne. Elle vit seule sur un bout de terre à toucher le ciel, appliquée à faire taire en elle toute mémoire importune.
Ce roman est une musique dont la langue pure, précise et comme évidente pourtant mène le lecteur au coeur des êtres, fait parler tous les silences et vivre intensément une étonnante terre écarlate.
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Petit traite romanesque de cuisine - a la table d'un ecrivain
Marie Rouanet
- J'ai lu
- 19 Février 1999
- 9782290071595
Donner des recettes de cuisine, c'est d'abord raconter des histoires, et presque écrire un roman, avec tout un vocabulaire amoureux. Dans ce savoureux almanach fourmillant d'anecdotes occitanes, les petits secrets culinaires de Marie Rouanet nous sont révélés mois par mois.
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Trois textes sur ces moments à côté du temps, trois lieux comme en marge du quotidien : la rêverie que provoque chez une écolière la lettre pi ; la vie domestique qui s'introduit à l'école, à travers une classe de couture ; le cabinet Deyrolle, rue du Bac à Paris, et ses objets merveilleux, cheval empaillé, insectes, cristaux d'améthyste...
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Lo vespre es roge, aurem bel temps le soir est rouge, nous auros beau temps
Marie Rouanet
- Letras d'oc
- 1 Octobre 2015
- 9782916718606
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Fin 2017, Marie Rouanet séjourne à l'hôpital de Saint-Affrique. Elle trouve par-ci par-là quelques bouts de papier blanc. Attirée par ce blanc, elle écrit...
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L'arpenteur
Marie Rouanet
- Albin michel
- Litterature Francaise Albin Michel
- 4 Janvier 2012
- 9782226238382
Emile, revenu habiter le moulin familial à Bourg-en-Rouergue, voit apparaître un soir d'hiver celui qu'il nommera l'Arpenteur et qui va changer sa vie. C'est le nouveau notaire, un homme laid, orgueilleux, infatigable fouilleur de ruines, de mémoires et d'Histoire sur qui courent les rumeurs les plus folles. Qui mieux qu'un notaire pour connaître les secrets de famille, par le cadastre les terres inexploitées, les successions et les testaments ?Marie Rouanet s'inscrit dans une lignée d'écrivains visionnaires pour qui la langue permet de célébrer la vie, ses trésors minuscules, de restituer les traces d'un monde disparu. Son mystérieux Arpenteur, devenu maître d'un pays qu'il a voulu faire sien, est tout à la fois géographe, archéologue et chroniqueur d'un temps qui sans cesse détruit et rebâtit.