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Les Carnets Du Bal
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Les carnets du bal n.10 : les temps de l'image
Les Carnets Du Bal
- Les presses du réel
- Les Carnets Du Bal
- 1 Avril 2023
- 9782378963651
La dimension temporelle de l'image.
Nous avons l'habitude de voir les images d'abord comme des représentations spatiales, des découpes dans l'espace. Et pourtant l'image est autant temps qu'espace. Si elle travaille le temps, en le fixant ou en le mettant en mouvement, le temps travaille aussi l'image, en la transformant, voire en la faisant disparaître. Et ce temps n'est pas unique, il est multiple et entrelacé. Certes l'histoire s'inscrit dans les images, mais celles-ci s'inscrivent aussi toujours dans l'histoire. De même, au temps qu'il faut pour prendre une image répond le temps nécessaire pour la percevoir. Le temps de réception est toujours traversé par le temps collectif des communautés humaines, et donc par le temps du politique.
Les différentes dimensions du temps de l'image sont explorées à partir de treize cas concrets dont l'expérience de la durée éprouvée par Dieter Applet, la diapositive comme cinéma primitif chez les artistes contemporains, la reconstitution de l'histoire des objets spoliés par les Allemands, le réemploi des Archives de la Planète d'Albert Kahn par Chris Marker. -
Les carnets du bal n.9 : l'image sans l'homme
Les Carnets Du Bal
- Les presses du réel
- Les Carnets Du Bal
- 3 Janvier 2022
- 9782378962586
Les enjeux des représentations non-humaines en tant que nouveau régime de l'image, qui interroge notre propre rapport au monde.
De l'art des cavernes aux jeux vidéo, des paysages vierges à l'intelligence artificielle, nous assistons à un décentrement du regard humain. Images dépeuplées d'où les humains sont refoulés, images non-humaines, laissant place lentement à un nouveau régime d'images, que l'on pourrait qualifier d'anthropofuge. Et pourtant, ces images qui fuient les traces de la civilisation pour traquer toutes les modalités de la nature nous parlent bel et bien de nous-mêmes ; elles matérialisent des aspirations et des craintes politiques absolument cruciales. Elles donnent à voir les limites du culte progressiste, elles font éclôre d'autres manières d'être-au-monde, elles sont des vigies écologiques. L'avènement massif de l'image sans l'homme ne saurait être banalement le constat figé et réjoui d'un monde débarrassé de l'humain : c'est plutôt une nouvelle forme en cours d'invention, qui vient raconter le monde et dire les rapports incertains de notre espèce en son sein.