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Lerner Michel Pierre
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Le monde des sphères Tome 1
Lerner Michel-Pierre
- Belles Lettres
- L'ane D'or
- 4 Avril 2008
- 9782251420349
Ce livre est la première étude d'ensemble consacrée aux sphères célestes, depuis leur invention par les grecs au ive siècle avant j.-c., jusqu'à leur disparition à l'aube des temps modernes.
Pendant de longs siècles, d'étranges objets peuplant l'immense espace compris entre la lune et le firmament étoilé ont évolué dans le ciel et fait tourner la fabrique du monde. la prise en compte de ces corps constitutifs de la machinerie du ciel relève d'abord de l'astronomie physique, mais leur existence concerne plus encore, pendant la période médiévale, les philosophes - il leur incombe notamment d'en scruter l'essence mystérieuse et d'en imaginer les propriétés -, ainsi que les théologiens, qui inscrivent toute l'économie du salut dans l'édifice cosmique auquel ils ont ajouté la couronne du ciel empyrée.
C'est à étudier la naissance et la vie des sphères célestes, ces êtres singuliers et improbables que jamais oeil humain ne vit, ni oreille n'entendit, que le lecteur est ici invité.
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Le monde des sphères Tome 2
Lerner Michel-Pierre
- Belles Lettres
- L'ane D'or
- 4 Avril 2008
- 9782251420356
Deuxième partie du monde des sphères, la fin du cosmos classique a pour objet la mort des sphères célestes, dont la naissance et la vie ont été étudiées dans le premier tome.
Les orbes porteurs des planètes ont été les premiers à disparaître de la machinerie du ciel, lorsque leur existence s'est trouvée contredite par une série de phénomènes célestes spectaculaires. l'étude du débat passionné qui mit aux prises les meilleurs astronomes, dans le dernier quart du xvie siècle, est l'occasion d'un réexamen du rôle central que l'historiographie a prêté jusqu'ici à tycho brahe.
La sphère des fixes, elle, a résisté plus longtemps. bien que théoriquement sans nécessité dans les systèmes prônant la mobilité de la terre, certains auteurs l'ont conservée parce qu'elle leur permettait de penser encore le monde comme totalité une et ordonnée. en ce sens, copernic et kepler sont restés fidèles à la figure idéale du cosmos héritée des grecs. en revanche, bruno, gilbert, galilée et descartes, pour d'autres raisons philosophiques ou théologiques, n'ont pas hésité à faire éclater l'enveloppe protectrice du monde, et à affronter en pensée un univers immense, sans forme ni limite, expression nécessaire, ou seulement probable, de la puissance infinie de dieu.