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Kiyoko Murata
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À quinze ans, une enfant est vendue par ses parents au tenancier d'une maison close. Nous sommes en 1903, à l'époque, les familles pauvres tentent ainsi de survivre. Après deux jours de mer, Ichi intègre la communauté des courtisanes. Là, elle apprendra toutes les manières du corps, celles de la soumission comme celles qui la protègeront. Ainsi apprendra-t-elle à lire et à écrire comme l'impose la loi aux patrons de ces établissements. Et c'est grâce à l'institutrice qui chaque jour offre à ces femmes la possibilité puis la capacité de s'informer que leur sentiment d'injustice s'éveille.
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Le couvreur qui travaille sur le toit est d'une grande discrétion. La mère de famille, seule chez elle pendant la journée est impressionnée par la délicatesse de ses pas sur les tuiles. Peu à peu ces deux êtres silencieux font connaissance. Chaque jour, à l'heure du thé, le couvreur se livre davantage et partage sa passion pour les toits des temples bouddhiques comme pour ceux des cathédrales européennes. Puis il évoque la possibilité de partir les visiter en rêve. La dame commence le soir même son apprentissage.
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une enfant se noie dans un lac de retenue aux abords d'une cité.
une autre disparaît dans une station touristique au sommet d'une montagne à la fin de l'été. dans la lumière, l'espace d'un instant, l'enfant a échappé au regard de sa mère, l'image de la petite s'est effacée sur le chemin qui mène au lac. tenter de survivre en participant à une campagne d'information sur les dangers du quotidien. etre incapable d'arrêter de penser à l'instant oú l'on a manqué de vigilance.
deux récits parallèles et complémentaires pour tenter de décrire l'état, le moment précis oú s'installe la culpabilité, l'instant oú le malaise jusqu'alors maîtrisé devient douleur. oú les images et les souvenirs s'affolent et se multiplient, oú le coeur se gonfle de larmes.
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Tami a dix-sept ans. Elle est en vacances chez sa grand-mère avec son frère et leurs cousins, ceci en l'absence de leurs parents partis au chevet d'un grand-oncle. Bonne ménagère, c'est tout naturellement que Tami s'installe en cuisine auprès de son aïeule. Chaque jour au jardin, elles composent ensemble un tableau de couleurs et de saveurs, qu'elles jettent ensuite dans le chaudron avant de proposer à la famille une multitude de goûts aussi variés qu'élaborés. C'est un été particulier pour la vieille dame. Alors que le temps du repas Tami reconstruit minutieusement la sérénité des lieux, les enfants perçoivent les séismes de la tristesse, les questions se font plus précises, la mort justifie le désir de réponses aux silences. Perdue dans les profondeurs de sa mémoire, la vieille dame redessine pour eux l'arbre généalogique de la famille. Le Chaudron a été adapté au cinéma par Akira Kurosawa sous le titre : Rhapsodie en août.
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