Femme altière se prostituant dans les rues de Paris ou joueuse de whist au regard lointain, les héroïnes méphistophéliques de ces deux nouvelles sont aussi malfaisantes qu'envoûtantes. «Le tuer, pour tout cela ? Non ! c'était trop doux et trop rapide ! Il fallait quelque chose de plus lent et de plus cruel...»
«Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les Diaboliques ? N'ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ? Diaboliques ! il n'y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré. Il n'y en a pas une seule à qui on puisse dire le mot de Mon ange sans exagérer. Comme le Diable, qui était un ange aussi, mais qui a culbuté, - si elles sont des anges, c'est comme lui, - la tête en bas, le... reste en haut !»
Issu de «Les diaboliques», recueil de nouvelles dans lesquelles l'auteur cherche à mettre en évidence la part du diable dans les actions humaines, deux récits noirs et immoraux qui mettent en scène le mari, la femme et l'amant.
Un mystérieux joueur de whist (ancêtre du bridge) fait sensation dans le cercle mondain d'une petite ville de province. Qui est ce bel Ecossais possédé par le démon du jeu ? Comment peut-il, impassible, gagner toutes les parties ? Et quelles relations entretient-il avec la non moins mystérieuse baronne qui accueille les joueurs, une femme dont la froideur cache une sensualité maléfique ? Le jeu devient bien vite sérieux quand des empoisonnements sont suspectés. Les masques tombent... et le dessous des cartes a l'odeur de la mort.
Cette magnifique nouvelle d'ambiance (parue en 1850 puis reprise dans Les Diaboliques ), portrait de joueurs désabusés et amoraux, dégage une angoisse diffuse, une fascinante inquiétante étrangeté.
«L'Oeuvre romanesque de Barbey d'Aurevilly paraît dans la Bibliothèque de la Pléiade. Consécration méritée d'un écrivain que ses contemporains ont méconnu et que la postérité n'a pas toujours mieux traité. Toute une légende l'entoure : critique brutal, romancier régionaliste, dandy extravagant et un peu ridicule... Masques et défenses, auxquels on s'est mépris. Quelques-uns seulement devinaient le tragique intérieur, tragique d'une solitude infrangible, qui est l'un des thèmes les plus constants de l'oeuvre, en même temps que sa justification profonde. Nul autre mode de publication ne pouvait mieux convenir à cette oeuvre restreinte dans ses dimensions, et que toute lecture partielle affaiblit ou défigure. Variés, les décors et les fictions ne cachent point au lecteur le retour des thèmes, la permanence d'une atmosphère, qui en font l'unité et l'intérêt. On connaît à ce propos la page célèbre de Proust. Sans doute est-ce celui-ci d'ailleurs qui a le mieux vu cette oeuvre romanesque, y découvrant certains de ses propres mouvements : le goût du secret, l'obsession du passé, l'anxiété... Thèmes tout proches de nous ! ce qui explique cette curiosité qui depuis quelques années revient à Barbey d'Aurevilly. Auprès des grands romanciers du XIX? siècle, il fallait lui faire une place ; il est un de ceux, dit Proust encore, qui ont à nous révéler la qualité inconnue d'un monde unique.» Jacques Petit.
Un vieil officier raconte son amour de jeunesse pour une jeune femme mystérieuse qui vit sous l'étroite surveillance de ses parents : tantôt séductrice et passionnée, tantôt impassible, aussi attirante qu'inquiétante. Est-elle prisonnière? est-elle folle? d'où lui vient l'audace de laisser libre cours à ses pulsions en se lançant à corps perdu, et sans un mot d'explication, dans une relation interdite et dangereuse? L'amour se mêle bientôt à la peur...
La première nouvelle des Diaboliques, ce recueil qui créa le scandale, où Barbey d'Aurevilly dépeint la femme comme un être supérieur et amoral, insaisissable et menaçant.
Édition de Jacques Petit.
«L'Oeuvre romanesque de Barbey d'Aurevilly paraît dans la Bibliothèque de la Pléiade. Consécration méritée d'un écrivain que ses contemporains ont méconnu et que la postérité n'a pas toujours mieux traité. Toute une légende l'entoure : critique brutal, romancier régionaliste, dandy extravagant et un peu ridicule... Masques et défenses, auxquels on s'est mépris. Quelques-uns seulement devinaient le tragique intérieur, tragique d'une solitude infrangible, qui est l'un des thèmes les plus constants de l'oeuvre, en même temps que sa justification profonde. Nul autre mode de publication ne pouvait mieux convenir à cette oeuvre restreinte dans ses dimensions, et que toute lecture partielle affaiblit ou défigure. Variés, les décors et les fictions ne cachent point au lecteur le retour des thèmes, la permanence d'une atmosphère, qui en font l'unité et l'intérêt. On connaît à ce propos la page célèbre de Proust. Sans doute est-ce celui-ci d'ailleurs qui a le mieux vu cette oeuvre romanesque, y découvrant certains de ses propres mouvements : le goût du secret, l'obsession du passé, l'anxiété... Thèmes tout proches de nous ! ce qui explique cette curiosité qui depuis quelques années revient à Barbey d'Aurevilly. Auprès des grands romanciers du XIX? siècle, il fallait lui faire une place ; il est un de ceux, dit Proust encore, qui ont à nous révéler la qualité inconnue d'un monde unique.» Jacques Petit.
Une histoire sans nom, roman incontournable de Barbey d'Aurevilly, a été publié pour la première fois en France en 1882.Vous souhaitez lire autrement et profiter d'une expérience de lecture originale ?Grâce à notre charte éditoriale, nous vous offrons l'opportunité de découvrir ce roman dans une édition aérée et dans un grand format, facilitant ainsi votre lecture pour vous permettre de profiter d'une expérience de lecture unique.
Publié pour la première fois en 1845, ce livre est à la fois une biographie et un essai philosophique. Barbey, l'auteur sulfureux des «Diaboliques,» définit, avant Baudelaire, le dandysme. Mêlant références historiques et détails anecdotiques, il dresse le portrait d'un homme qui soumit à son goût, pendant vingt ans, la «high class» londonienne. Brummell (1778-1840), "arbitre suprême de l'élégance", fut admiré tant par le futur roi Georges IV que par le poète Lord Byron. Jusqu'au jour où, criblé de dettes, il dut s'exiler en France. Loin de sa cour, Brummell connut vite la déchéance. Ruiné, malade, il séjourna en prison, puis à l'hospice où il mourut dément. Brummell fut la plus haute et la plus tragique incarnation du dandysme. Seul un autre dandy comme Barbey d'Aurevilly pouvait relater cette destinée.
Au lendemain des guerres de chouannerie qui ont secoué la Normandie, l'abbé de Croix-Jugan se retire à Blanchelande. Sous son capuchon noir, son visage porte les marques d'un suicide raté et des mutilations infligées par les ennemis des Chouans après la débâcle. Fascinée par cette figure infernale, la belle Jeanne Le Hardouey verra bientôt son destin basculer...
«Passionnément attaché à Dieu et au Roi, par haine de la tiédeur, exécration de toute recherche de consensus, goût de la radicalité, Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889) peuple de fantômes le vide du présent dans ce lieu ouvert à toutes les résurgences du passé qu'est le Cotentin - un Ouest où le temps ne passe pas comme ailleurs, et dont il enveloppe les petites villes, jadis aristocratiques et bretteuses, d'un regard nostalgique. Ce faisant, les romans de Barbey disent ce qu'aucune philosophie politique, ni aucune historiographie ne théorise ni ne figure:ils parlent du passé, comme ce qui hante, ce qui trouble, ce qui revient. Dissimulé derrière le stéréotype du vieux dandy catholique, monarchiste et scandaleux de la décadence fin de siècle, le romancier déborde d'une énergie littéraire qui parle à la fois de sexe, de politique, et des paysans de brumes - forgeant ainsi un singulier rapport à la mélancolie. Il faut saisir la force de l'histoire dans ses romans, non seulement quand ils racontent des épisodes de la Chouannerie, mais jusque dans la peinture des enfers de la passion et du désir. Dans l'univers aurevillien, le mouvement de l'histoire et le rapport au temps s'incarnent, à proprement parler, et le sexe y est d'autant plus brutal, tourmenté, scandaleux, qu'il est historique et politique - les passions racontent la violence de l'histoire, qui marque les corps.» Judith Lyon-Caen.
Femme altière se prostituant dans les rues de Paris ou joueuse de whist au regard lointain, les héroïnes méphistophéliques de ces deux nouvelles sont aussi malfaisantes qu'envoûtantes.
«Le tuer, pour tout cela? Non! c'était trop doux et trop rapide! Il fallait quelque chose de plus lent et de plus cruel...»
Barbey d'Aurevilly Le Plus Bel Amour de Don Juan Le Rideau cramoisi La fille ardente et énigmatique de deux sages bourgeois de Normandie ; une enfant chaste et laide qui prend au piège de ses fantasmes le plus grand séducteur de Paris : ces personnages sont diaboliques, comme le sont ces histoires elles-mêmes, dont le dénouement nous laisse sur un étrange malaise. Les Diaboliques : c'est bien le titre que donna leur non moins diabolique auteur, Jules Barbey d'Aurevilly, au recueil dont sont tirés Le Plus Bel Amour de Don Juan et Le Rideau cramoisi.
Du silence confiné d'une petite ville aristocratique aux boudoirs parfumés d'un faubourg Saint-Germain sur le déclin, ces deux nouvelles nous mènent au coeur d'un univers intense et légèrement inquiétant, où Proust décelait « la qualité inconnue d'un monde unique ».
Texte présenté et annoté par Judith Lyon-Caen.
Texte intégral.
«M. Barbey d'Aurevilly est une des plus fortes vocations littéraires que je sache ; et sa maîtresse faculté, sa plus belle force, son plus grand souffle, à lui, c'est l'Expression, c'est-à-dire le don de l'irrésistible éloquence...
L'enthousisme flambe continuellement dans ce livre et promène sur toutes les pages sa terrible langue de feu, ondoyante et multiple...» Léon Bloy
« Il y a cent manières d'être ridicule - l'une après l'autre ou toutes à la fois ! » Barbey d'Aurevilly « Barbey, vous aviez tout prévu, la société du comique, les torchons people, le règne du buzz, les journaux gratuits, l'agonie de la presse écrite et celle de la vie privée. » Jean-Marc Parisis
«J'ai aimé trois ans une femme horrible... Elle était taillée pour le crime (elle en avait commis) et quand je la tenais sous moi, il me semblait que je tenais la métempsychose de Lucrèce Borgia... Le Diable m'avait crocheté à ce monstre, de la plus pure et de la plus calme beauté. J'en étais assoiffé. Mon amour ressemblait à de l'ivrognerie.» Barbey d'Aurevilly Présentation de Philippe Berthier
Ce premier volume de la collection Les Placets invectifs est consacré à Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), l'un des maîtres du genre pamphlétaire de notre littérature.
Ces textes sont extraits des nombreuses chroniques que Barbey d'Aurevilly donna dans la presse, et notamment dans la revue satirique Le Nain jaune, entre 1863 et 1866, et qu'il reprendra dans Les Ridicules du temps. On le voit moquer rudement ici les travers du monde littéraire, et son humour parfois féroce est servi par une langue remarquablement efficace... Pour faire suite à ces charges, nous donnons cinq des fameux Quarante Médaillons de l'Acculémie française (1864) consacrés à Cousin, Musset, Hugo, Thiers et Sainte-Beuve.
La préface, de la plume d'un autre célèbre irascible, est un fragment de l'étude dédiée par Léon Bloy au " Connétable des Lettres " dans Un brelan d'excommuniés (1889).
Relisant ses lettres à Trebutien (dont l'intégralité paraîtra chez Bartillat en janvier 2012), Jules Barbey d'Aurevilly s'enthousiasme pour cette correspondance "intéressant[e] comme un roman", et plus particulièrement pour les passages de cette correspondance où il est question des amours malheureuses de son éditeur et ami.
Pendant près de huit ans, Trebutien fut en effet l'amoureux transi et malmené d'une certaine Louise Trolley, odieux bas-bleu provincial, capricieux et sans coeur, aux yeux sévères de Barbey, qui devient néanmoins peu à peu l'un des personnages centraux de sa correspondance. Des années durant, Barbey, qui se flatte de connaître les secrets du coeur féminin et de posséder à fond la "science de la séduction", "Sardanapale d'Aurevilly", comme il se rebaptise avec une réjouissante forfanterie, dispense à Trebutien des conseils de machiavélisme amoureux, formule des sentences définitives sur les misères de la vanité féminine et les moyens de la mater, et profère des imprécations de plus en plus violentes contre la "damnée et damnante femelle" qui a ensorcelé son ami...
Dans une lettre du 4 avril 1857, il lui soumet un projet de publication pour le moins singulier : pourquoi ne rassembleraient-ils pas pour les publier ces fragments épistolaires, qui formeraient, ainsi réunis, la matière d'"un roman épistolaire à un seul correspondant, chose neuve !" ? A défaut du Traité de la princesse que Barbey rêvait d'écrire, un tel "roman épistolaire" aurait donné à voir la Princesse maltraitée, et vengé par là même le malheureux Trebutien des rigueurs de sa cruelle.
Trebutien ne donna pas suite à ce projet qui ne dut pas beaucoup lui plaire... Pas plus que le Traité de la princesse, la Princesse maltraitée ne vit le jour. Ce "roman épistolaire à un seul correspondant" demeura, comme tel, inédit, perdu et noyé dans les limbes des Lettres à Trebutien, dont Mathilde Bertrand, maître de conférence à la Sorbonne, a su l'extraire pour réaliser la "rêverie" que Barbey a nourrie et mettre au jour la puissance poétique et comique de ces pages retorses, sincères et rouées tour à tour, innocentes et perverses, pathétiques et ironiques à la fois
" Je n'aime pas la peinture raisonnable ", déclarait Delacroix. Quelle épigraphe plus juste pour cet autre imaginatif, Barbey d'Aurevilly ? Les deux artistes aiment le tumulte tragique, les orages, la fougue, les ébauches d'images, le faste, l'intensité, tout ce que Baudelaire appelait " les phénomènes ardents de la vie ". Peintres hardis de la volupté et de l'enfer, ils décèlent sous l'éblouissement des apparences le tourment intérieur, le travail obstiné de la fatalité, le " surnaturalisme ". Par l'éclat des images, la fulguration des scènes, l'énergie des personnages, les récits de Barbey d'Aurevilly électrisent, fouettent le sang, redressent ceux qui se voûtent. D'Une vieille maîtresse aux Diaboliques règnent l'exceptionnel, le rare, l'imprévisible. Tout ce qui n'est pas en rapport avec les tourments et les orages des âmes est étranger à ces romans. L'auteur n'ose-t-il pas révéler une Amazonie que la plupart des écrivains de son temps refusent encore d'explorer : la puissance du désir érotique, les déguisements et les perversions dont il est capable ? Pour avoir résisté avec courage aux prétendues évidences des " bien-pensants " de son époque, cet artiste solitaire nous apparaît aujourd'hui comme notre contemporain.
a quoi ressemble l'académie française en 1863 ? la dernière décennie du second empire est une vraie période creuse : ministres tombés, gloires déchues, auteurs passés de mode, tranquilles opposants de principe au régime en place...
a part victor hugo et mérimée, elle ne déborde pas de génies. barbey d'aurevilly est un écrivain qui se délecte à dépeindre toutes les nuances de la médiocrité. l'académie est une province plus secrète que son cotentin natal ; il ajoute pour la décrire une ironie assassine. le " connétable des lettres " montre de la pointe du sabre les usurpateurs occupant ces fauteuils qui auraient dû revenir, l'année où ils ont été élus, à théophile gautier, honoré de balzac, alexandre dumas, charles baudelaire, stendhal...
barbey se fait leur vengeur. lui qui aime jouer avec des encres de couleur, ses manuscrits en témoignent, trempe ici sa plume dans le vitriol et l'arsenic, l'encre antipathique, sa meilleure.
Les Lettres à Trebutien, assurément l'une des plus belles corresondances du XIXe siècle, avaient été très tôt envisagées par Barbey lui-même comme devant faire l'objet d'une publication. Il n'était pas loin d'y voir son chef-d'oeuvre. Outre l'information incomparable qu'elles nous offrent sur le travail au jour le jour du critique et du romancier, ses fréquentations, ses opinions, goûts et dégoûts, ses luttes pour s'imposer, ses ambitions et ses doutes, sa vie sentimentale, ses projets, elles nous régalent d'une fête de style d'autant plus opulente que, toutes censures levées et dans le déshabillé de l'intime, l'épistolier s'ébroue en parfaite liberté. Ton, geste, Barbey à chaque phrase surgit intégral, de pied en cap, et nous « fait présence » intensément, comme disait sa chère Eugénie de Guérin. À quoi s'ajoute un fascinant document psychologique sur une amitié flamboyante, mais très complexe et vite déséquilibrée : un exilé solaire (ou se voulant tel) et conquérant se répand en protestations d'affection hyperboliques cachant mal qu'il exploite un partenaire taillable et corvéable à merci, voué à contempler de loin, avec des sentiments mêlés d'admiration sincère et d'inavouable jalousie, la trajectoire astrale à laquelle il a beaucoup contribué, tout en sachant qu'il n'existera que par les rayons qu'elle aura fait tomber sur lui. Et la postérité a confirmé ces craintes : Trebutien, dont les réponses sont perdues, n'est plus pour nous aujourd'hui que le destinataire muet des lettres de Barbey. C'est injuste assurément, car cet orientaliste et médiéviste érudit, sans parler de ses exceptionnelles qualités de dévouement, méritait d'exister par lui-même, mais tel était son destin : être le clair de lune de plus brillant que lui.
Ces nouvelles lettres où sont abordés de nombreux sujets importants comme la pulbication de Madame Bovary et des Fleurs du Mal, les morts de Béranger et de Custine, ne sont pas moins intenses que celles déjà connues, mais permettent d'approfondir cette relation complexe.
Cette nouvelle de Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889), parue en 1867, fait partie du recueil de six nouvelles regroupées dans Les Diaboliques publié en novembre 1874, à Paris, chez l'éditeur Dentu. Les narrateurs y prennent le relais l'un de l'autre ce qui fournit un bon exemple de cette technique d'écriture de l'écrivain. Un premier narrateur nous parle du comte Ravila de Ravilès, lequel lui raconte un souper que lui offrirent une douzaine de ses anciennes maîtresses à qui il donne la parole à tour de rôle. Elles dressent alors un portrait sans concession de celui qui fut un grand séducteur mais qui est désormais vieillissant. L'auteur, qui s'inscrit dans le courant du Romantisme noir, manie ici parfaitement l'ironie en dépeignant un Don Juan déchu.