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" Ce Trou noir où les formes parlent, où le verbe chante, où la musique danse, où le corps exulte, taillé à la hache dans la connerie humaine, pour la beauté du geste. " Le chapitre éponyme évoque la brève histoire de ce cabaret dont les effluves libertaires troublèrent quelque peu les nuits de Chine, nuits câlines du 13ème Ar. de Paris en 1984-85. Le texte de l'époque, confidentiel à plus d'un titre, est livré brut, avec sa fraîcheur et ses fientes. D'autres chapitres, en 2013, apportent des corrections, des compléments, des commentaires. Puis le récit s'ouvre sur des réflexions plus élargies. Sinon, à quoi ça sert de ressasser le passé ?
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Si dans ce volume, les poètes de la première moitié sont mieux représentés, la poésie du 20e siècle est envisagée dans sa continuité. Une certaine cohérence se manifeste dans les choix comme dans les études. D'abord entre les élus et ceux qui n'avaient pas à être promus, tant leur audience est devenue grande. On découvrira, par exemple, une parenté secrète entre Jammes et Ponge ou Réda. Et si Péguy est là, peut-être n'est-ce pas pour les raisons attendues. De l'« humilité » pourraient se réclamer de Max Jacob ou Marie Noël. Autre dénominateur commun : l'inquiétude spirituelle, mais qui n'interdit ni la distance de l'humour ni, comme chez Fargue ou Audiberti, les jeux de la fantaisie. En refusant d'éluder les problèmes techniques, toutes ces études permettront de ne pas séparer, dans l'histoire de la poésie contemporaine, la matière de la manière.
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Ce cahier de l'Herne est consacré à François Mauriac (1885-septembre 1970), l'un des plus grands écrivains du XX e siècle, dont on fête le trentième anniversaire de la mort.
Classé parmi les poètes spiritualistes, Mauriac fréquente les salons littéraires et se lie avec Cocteau et Jammes. En 1922, le triomphe du Baiser au lépreux le consacre comme jeune maître du roman, mais l'audace du sujet indispose la critique catholique.
Le Grand prix du roman pour Le Désert de l'amour en 1925, l'entrée à l'Académie française en 1933 et le prix Nobel en 1952 marquent la reconnaissance de son oeuvre romanesque, même s'il s'est essayé à d'autres genres comme la poésie ou le théâtre. Chrétien exigeant qui défend les minorités au moment de la Seconde Guerre mondiale, grand résistant, ce démocrate-chrétien déplore l'immobilisme puis le laxisme de l'Église. Journaliste au Figaro et ensuite à l'Express - articles à l'origine du Bloc-Notes - Mauriac prêche à contre-courant, défendant les valeurs humanistes et chrétiennes au temps de Sartre et de Robbe-Grillet. Après avoir malmené les ténors de la IV e République, Bidault, Laniel et Mollet, Mauriac se retourne pour défendre de Gaulle, au moment où celui-ci revient au pouvoir. Il lui consacrera un essai en 1964.
Homme d'un dialogue ininterrompu avec le monde des lettres - Gide, Nimier, Sagan ou Sollers - qui a commenté l'actualité pendant la seconde moitié de sa vie, Mauriac apparaît comme la « mémoire vivante de notre histoire ». -
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Pour conjurer les conséquences désastreuses d'un réchauffement de l'atmosphère qu'ils avaient provoqué, les scientifiques avaient cloné tout un troupeau de mammouths, espérant provoquer ainsi une glaciation réparatrice... Certes, le concept d'inversion de la relation de causalité était déjà présent dans la pensée d'Heisenberg - et même dans sa théorie - mais... " Mais cette amorce maladroite déclenche un processus délirant, difficile à maîtriser, où se joue le destin de l'humanité.
Ce court roman, qui retrouve l'ancienne connivence entre art et science, mêle les genres et varie le ton, vogue d'Homo Faber à l'actualité la plus fumante, unit le tout d'un style incisif pour amener un dénouement d'une limpidité fulgurante... C'est un conte philosophique, d'une écriture désinvolte mais dense, qui doit peut-être un peu à la Pataphysique et nous livre en passant, comme par distraction, de fines analyses, entre le rationnel et l'intuitif.
Ce roman-fleuve d'une insolente brièveté se joue des acrobaties de la fiction et du réel au point que l'autour, au moment des dernières retouches, s'efface humblement devant les corrections apportées par l'Histoire, laissant un texte vibrant comme un croquis pris sur le vif.
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Marco a connu son heure de gloire, mais l'histoire a mal tourné. Depuis quinze ans, il vit dans le sud de la France en compagnie d'Adrienne, loin des strass, des paillettes et des projecteurs. Sa rencontre avec l'énigmatique Mathilde va ébranler le cours paisible de sa vie. Son talent, son énergie et sa détermination parviendrontils à faire renaitre Marco à la musique et à le ramener sur scène ?
MON DERNIER CONCERT, authentique déclaration d'amour à la musique, invite le lecteur à un voyage au coeur du monde des artistes, des répétitions et des spectacles, à la rencontre de trois trajectoires de vie singulières.
Une réflexion sur les ambitions contrariées, les rêves brisés, la difficulté d'honorer ses talents et le bonheur d'y parvenir. -
Depuis des semaines, Sam marchait dans la nature, sans trop savoir où il allait, pour fuir un passé dont il ne se remettait pas, à la recherche d'une hypothétique rédemption. Avec l'espoir secret qu'un jour, au gré des rencontres et du temps qui passe, il parviendrait à se pardonner l'impardonnable.
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Lorsqu'un musicien écrit une nouvelle, on s'attends à quelques surprises...On lit ici les mots autrement, devant une scène de sons choisis. Notons également que les personnages principaux se livrent à un dialogue surprenant, où les inconscients se répondent, en miroir du dialogue conscient. Une originalité marquante.Nous plongeons dans un univers particulier, celui du rêve et de l'inconscience, comme mauvais guides de l'être conscient. Ecrite à Tours, la Nouvelle est inspirée de la ville, dans un romantisme que l'on peut qualifier de Parisien.
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Patrimoine mondial et conflits armes
Touzot Charlotte
- Editions Universitaires Europeennes
- 22 Octobre 2015
- 9783841675866
La prise en compte du patrimoine en période de conflit armé a évolué au cours de l'Histoire et amène aujourd'hui à se poser un certain nombre de questions : celle de l'effectivité de la protection du Patrimoine Mondial par exemple, ou encore celle de la pertinence et de l'adaptation de cette protection aux conflits actuels. La vitesse à laquelle le nombre de destructions augmente et s'intensifie dans certaines régions du monde illustre cette nécessité : en témoignent les récentes dégradations et destructions commises en Syrie qui se sont gravement multipliées depuis la fin de l'année 2014. Il s'agit ici de s'intéresser à l'effectivité de la protection du patrimoine et, au-delà, au rôle du Droit en cas de dégradation ou de destruction de celui-ci. Les moyens juridiques existants permettent-ils de faire face aux menaces de dégradation et de destruction qui pèsent sur le patrimoine : conflits armés, terrorisme et changement climatique ? De nouveaux moyens juridiques pourront-ils y faire face ? Si la réponse à ces questions n'est pas évidente, il apparaît toutefois primordial de se les poser.
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Je serai bien aise de me surprendre encore, bête de jeux tourbillonnant, phare à pinces qui dansent autour d'un pot rouge au tournis. L'heure s'en fait sentir. La pleine lune survient. Dans l'embarras, sans prévenir, aucun parent, aucun ami. L'idiôme tant aimé...
Une fille se promène et sent les rythmes enjoués qui nous rassurent. Problème de coeur, problème de message craintif et océan. Ces idées de mer, de neige, de fruits perdus. Une pensée trop vigoureuse, un Versailles vigilent et déterminé. Les paysans se roulent dans la farine, tant de propos naïfs et in-out... "
Premières Poésies rassemble tous les poèmes écrits par l'auteur, Mathieu Touzot, dans les années 1993-2008. -
Ils étaient là, assis en tailleur l'un en face de l'autre, les yeux dans le pif, songeant à la fin du monde qui approchait.'
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RECUEIL DE POESIES
Les songes sont comme des jardins d'huiles essentielles
Elles te pâment autour d'une belle parure
Les fleurs d'automne sont si lointaines
Elles te donnent les couleurs d'une femme d'honneur
Oui, j'aurai imaginé une pluie méconnaissable
Et que le vent de galerne médirait ta colère
Je me serai soucié de mes propres galères
Mais à ton sourire, elles se sont toutes envolées