La multiplication des risques et des menaces génère urgences collectives et catastrophes. Depuis trente ans en France, la médecine de catastrophe précise les mécanismes pour prévenir et traiter leurs effets sur les victimes. L'actualisation des connaissances s'impose avec les retours d'expérience, l'évolution des formes d'agression, des techniques médicales et de secours, des moyens logistiques.
Après une définition et une classification des catastrophes, le Manuel de médecine de catastrophe traite de l'organisation et de la planification des secours et soins d'urgence. Il décrit les catastrophes naturelles, technologiques et sociales, les situations sanitaires exceptionnelles, les risques NRBC-e. Les tableaux cliniques sont traités : blast, crush syndrome, brûlés, intoxications, plaies balistiques, ainsi que les techniques spécifiques : triage, décontamination, damage control ... Sont présentés le soutien logistique, la formation et les missions des différents métiers intervenant.
élevée par ses deux tantes, enna et jeanne, antonine vit à l'écart du village, dans la ferme de la guette.
grande bâtisse entourée d'oliviers, d'amandiers et de quelques arpents de vigne, sa réputation maudite éloigne les curieux. de la mort de ses parents, elle ne sait rien, ou si peu. elle souffre du rejet des autres enfants, des insultes de l'épicière et de son propre grand-père. le mot "sorcière" s'accroche à ses pas, chaque jour est l'occasion d'une brimade, d'une nouvelle humiliation. avide de prendre sa revanche, elle se persuade que sa vie ne sera rien moins qu'exceptionnelle.
jusqu'à ce matin d'octobre, le matin du drame qui changera le cours de son destin.
"Romain Gary est de ces écrivains, avec une peau en moins, hyper-sensibles aux vibrations de l'époque. Dans Les Racines du ciel (1956), plaidoyer pour la sauvegarde des éléphants, il fait de la défense de l'environnement une cause majeure et déjà urgente.
Dans Éducation européenne, même au milieu - ou parce qu'au milieu - de la mitraille, il dit sa foi dans une Europe unie et pacifiée (...) De quoi plonger les yeux bien ouverts à la source Gary. Pour s'y désaltérer. Et y revenir sans se lasser." Éric Fottorino
Ce vademecum se veut résolument pratique et répond aux interrogations des médecins, des personnels de santé ou de secours confrontés dans leur exercice professionnel ou associatif à l'une de ces 50 situations exceptionnelles.
Chaque thème est articulé en trois parties :
- Ce que je dois savoir sur ce type d'intervention et de blessés probables.
- Ce qu'il faut comprendre des mécanismes agressifs et de leurs conséquences.
- Ce que je dois faire : conduite à tenir, soins d'urgence, protection individuelle...
De lecture rapide et privilégiant l'essentiel, abordant des sujets d'actualité, il complète l'ensemble d'articles, de traités et de manuels édités par la SFMC.
Puisse ce vademecum contribuer à diffuser un savoir-faire aujourd'hui validé et ainsi à épargner des vies, atténuer des souffrances.
Personnage mythique, Marie-Madeleine n'a jamais existé autrement que sous l'anonymat d'une « prostituée notoire » que Jésus absout parce qu'elle a témoigné beaucoup d'amour à son égard. En fait, sous ce pseudonyme, se cachent deux Marie: celle du "pur amour divin", Marie de Magdala, et la "pécheresse repentie" Marie-Madeleine...
Le secourisme vise à déléguer des tâches relevant de la médecine dans le but de permettre la survie d'une victime, dans l'attente de l'arrivée sur les lieux des secours organisés. Il s'agit du premier maillon, essentiel, de la chaîne de secours. Pourtant sa diffusion, notamment auprès du grand public, n'est pas en France au niveau des pays avancés. L'Académie nationale de médecine a donc conduit une étude visant à dresser le panorama du secourisme en France et à proposer des axes d'amélioration.
Cet ouvrage révèle l'état paradoxal du secourisme en France, pays doté d'une école gratuite et obligatoire, de services de secours et de soins d'urgence originaux et performants, mais dont les citoyens restent trop souvent ignorants et passifs devant une situation d'urgence. Les causes paraissent multiples : complexité des niveaux de formation et des réglementations, multiplication des tutelles administratives, engagement de la responsabilité du secouriste citoyen bénévole, absence d'actualisation des connaissances pédagogiques pour le secourisme de base, etc.
Fruit d'une enquête approfondie auprès des services concernés, cet ouvrage propose des pistes concrètes pour étendre la diffusion du secourisme. Parmi les huit propositions retenues, apparaît la nécessité de doter le secourisme de définitions légales et d'adopter, comme dans de nombreux pays, une protection juridique du secouriste bénévole en l'exonérant de toute responsabilité civile ou pénale. L'amélioration des conditions d'accès, en multipliant les situations d'obligation de formation, est également mise en avant, ainsi que l'instauration d'un parcours civique citoyen. Le pilotage du secourisme doit également être renforcé, afin d'assurer son support pédagogique et sa promotion. Acte altruiste de citoyen capable de sauver des vies, pivot de la politique de sécurité civile et de santé publique, le secourisme est une cause nationale qui doit bénéficier d'une mobilisation politique et institutionnelle forte.
Cet ouvrage s'adresse à un large public : professionnels de santé, notamment urgentistes, formateurs et moniteurs des premiers secours, sauveteurs-secouristes, mais aussi à tous les citoyens intéressés par cette question.
L'auteur, médecin généraliste en cabinet privé, ayant assumé plusieurs fonctions en parallèle (prévention universitaire, médecine scolaire, contrôleur de l'absentéisme, conseil en entreprise), donne son explication quant à la raréfaction médicale. Ceci à partir de faits vécus et constatés tant dans l'hexagone que dans sa région, la Martinique qu'il considère comme étant un laboratoire sociétal de la société française dans son ensemble.
Paupérisation et dépréciation de la profession dans une société où la prétention humaine est à la genèse du retour à l'animalité première, symbolisé par un homo ludens virtuel, insignifiant et très violent, produit et source d'une politique laxiste et opportuniste.
La fonction publique assume mal - ou pas du tout - ses missions d'amélioration du quotidien pour tous. La république démocratique et laïque peine à être respectueuse et respectable. Dans un tel climat, on assiste à la mort de toutes les professions de proximité, le " petit généraliste " entre autres.
Que sont devenus et que vivent les prêtres qui se sont mariés dans les années 70 ? Le nombre important de prêtres qui, dans ces années-là, ont choisi cet itinéraire, ne peut être assimilé à un incident de parcours, encore moins à une addition de cas individuels que certains auraient voulus pathologiques.
On peut parler d'événement qui s'inscrit à un moment de notre histoire individuelle et collective où, à la fois, des influences humaines et religieuses ont permis à des hommes et des femmes de conviction de franchir l'interdit qui était et demeure encore la règle canonique de l'Eglise catholique.
Vingt ou trente ans plus tard, une centaine d'entre eux, tous femmes et prêtres mariés, répondent sans tricherie et sans complaisance aux questions qu'on leur a posées.
Ils ne plaident pas, ils ne polémiquent pas, ils ne prétendent pas parler au nom des autres, ils témoignent de ce qu'ils sont, de ce qu'ils vivent. Ils ne dissimulent pas que le parcours a été difficile mais ils sont en fin de compte heureux d'avoir fait ce choix. Ils disent pourquoi.
Ce n'est pas sans raison que, quelque temps avant sa mort (juillet 1978), l'évêque d'Orléans, Guy Riobé, avait dit à quelques-uns de ces prêtres, demeurés ses amis : "Il faut tenir ! Il faudra bien qu'un jour l'Eglise reconnaisse la richesse de vos vies et que vous sortiez du silence".
Voici venu le temps de la sortie du silence.
La parole est là, sans apprêt, simplement énoncée. Qui pourrait refuser de l'entendre ?