Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Giorgio Scerbanenco
-
Donatella est une belle jeune femme de vingt-huit ans, à la beauté suédoise et au profil de statue romaine. Mais elle est faible d'esprit et sou re d'une forme de nymphomanie qui la pousse à se donner à tout homme qui lui fait la cour. C'est pourquoi son père, le vieil Amanzio Berzaghi, un ancien chauffeur de camion, la garde enfermée à la maison, parmi ses poupées et ses disques. Mais un matin, Donatella disparaît. L'affaire est confiée à Duca Lamberti, ancien médecin devenu policier. Désireux de retrouver la jeune fille, il s'aventure dans les bas-fonds d'un Milan noir et impitoyable, parmi les proxénètes féroces et les maisons de passe.
-
Une salle de classe, un tableau noir rempli de dessins obscènes et le cadavre d'une femme entièrement nue, atrocement battue. La victime est Matilde Crescenzaghi, jeune institutrice dans une école du soir fréquentée par onze garçons particulièrement difficiles. Ses élèves sont les premiers suspects, mais ils s'accusent les uns les autres et l'enquête semble au point mort. Duca Lamberti est prêt à tout pour résoudre cette affaire d'une violence hallucinante. Entre interrogatoires et rencontres interdites, le détective entame une descente aux enfers dans l'Italie des laissés pour compte et des marginaux.
-
Nuit brumeuse à Milan. Une femme pousse lentement une voiture dans les eaux du Naviglio Pavese. À l'intérieur, un couple aviné. Si cette mort est d'abord jugée accidentelle, pour Duca Lamberti, ex-médecin et détective à mi-temps, tout n'est pas si évident. En effet, ce n'est pas la première voiture retrouvée dans un canal, et tous ces incidents ont un homme en commun : un avocat au passé trouble - homme détestable qui a partagé une cellule de prison avec Duca. Entre noyades et trafics en tous genres, le détective va découvrir un monde sans scrupule, au sein duquel tout est permis.
-
À sa sortie de prison, Duca Lamberti est contraint d'accepter le premier travail qu'on lui propose. Condamné pour avoir euthanasié une femme en phase terminale, cet ancien médecin est recruté par un riche industriel pour désintoxiquer son fils alcoolique et suicidaire.
Lamberti ne tarde pas à percer le secret qui ronge Davide. Il comprend aussi que sa guérison ne s'obtiendra que par la résolution d'une étrange et sombre affaire. Mais dans les rues interlopes du Milan des années 1960, le brouillard garde les secrets des criminels, et l'on ne peut faire confiance à personne.
Ce premier volet des quatre enquêtes de Duca Lamberti a fait entrer Giorgio Scerbanenco au panthéon des maîtres du roman noir. -
Dans une Milan torride et invivable, deux jeunes de banlieue, Duilio et Simona, rêvent de voir la mer. Seule la délinquance semble pouvoir leur permettre de concrétiser ce souhait. Ainsi, aidés par un complice minable, ils volent l'argent d'un garage ainsi qu'une voiture. Ils prennent la fuite en direction de ce bord de mer dont ils rêvent tant, mais au cours du cambriolage, Simona a été tuée. La vie de Duilio s'est brisée. Malgré tout, il continue sa route, pour que Simona même morte, puisse " voir " l'océan.
Parallèlement à ces deux destins tragiques, on croise l'histoire d'Edoarda, une jeune bourgeoise aisée, belle et généreuse, que tout semble destiner au bonheur. Néanmoins, vivre pour Edoarda, c'est s'acheminer vers une impitoyable vérité : il n'y a pas d'existence sans souffrance. C'est la rencontre avec Duilio, plongé dans un malheur plus profond que le sien, qui lui dessille les yeux sur sa propre condition, celle d'une jeune femme prise au piège absurde de l'existence.
Les Amants du bord de mer reflète toute la diversité des talents de Scerbanenco qui nous fait pénétrer dans des univers très variés avec une totale crédibilité. Bourgeoisie milanaise, jeunesse, gens du peuple, policiers composent la radiographie d'une Italie qui n'existe plus. Ce qui demeure intemporel en revanche, c'est le sens de la désillusion, l'inaptitude au bonheur durable, la déliquescence des valeurs, la puissance de l'amour, thèmes chers à l'auteur qui font de ce roman une oeuvre intense et attachante.
-
Là où le soleil ne se lève jamais
Giorgio Scerbanenco
- Rivages
- Rivages Noir
- 4 Septembre 2013
- 9782743625993
Emmanuela Sinistalqui, fille du comte Sinistalqui, arrive menottée à l'institut Colchetti qui est en fait une maison de rééducation pour filles perdues. Dans cet enfer d'inhumanité, elle trouve l'oreille compatissante de la doctoresse, qui appartient elle aussi à une famille aristocratique. Elle lui raconte son histoire. A la mort de ses parents, elle a été placée chez sa grand-mère, mais celle-ci reçoit chez elle des hommes qui font des avances à la jeune fille. Emanuela s'enfuit donc vers Rome où elle espère trouver protection chez Tonio, un garçon dont elle est amoureuse. Malheureusement ceux qui l'emmènent en voiture se révèlent être des braqueurs. Accusée de complicité, Emanuela tombe entre les mains de la police, puis de la justice. Elle va se battre pour retrouver sa dignité et sa liberté perdues.
-
-
Été 1960. Dans l'aube naissante, un jeune homme est étendu sur le sable d'une plage du nord de l'Italie. Poignardé à la gorge. Debout, une jeune femme contemple son cadavre.
« Ça devait arriver », pense-t-elle. Elle ramasse l'arme du crime, la jette à la mer, puis repart chez elle, en Allemagne. Les carabiniers trouvent le corps quelques heures plus tard. Le vent a déjà effacé les empreintes de pas sur le sable. Le sable ne garde rien en mémoire. Le sable ne se souvient pas.
Considéré comme le père du roman noir italien, grâce aux quatre enquêtes de Duca Lamberti, (Vénus privée, Ils nous trahiront tous, Les Milanais tuent le samedi et Les enfants du massacre, désormais tous disponibles en Rivages/Noir) l'auteur excellait dans ce roman publié en 1961, et véritable peinture sociale, à mettre en lumière le contraste entre une Sicile pauvre et arriérée, et une Italie du Nord bourgeoise et complexée.
-
Marta a quitté Milan pour aller passer quelques jours seule, dans la petite maison de Paolo, non loin d'une lagune déserte en cette saison. Mais le lendemain, elle a la désagréable surprise d'être réveillée par deux policiers qui lui demandent ce qu'elle fait là. Ils lui apprennent que Paolo a été assassiné quatre jours plus tôt dans cette même maison. Marta n'avait pas vu les scellés qui condamnaient la porte.
Arrêtée, puis libérée, elle ne rentre pas chez elle. Elle continue en direction de la mer et retrouve deux amis, Rik et sa soeur Rossella. L'ombre du mort plane sur les trois jeunes gens qui, en faisant revenir le passé, ont l'impression de condamner irrémédiablement leur avenir. Dans le décor nostalgique de cette station balnéaire à la fin de l'hiver, les êtres se déchirent...
Les vérités enfouies et douloureuses, les destins gâchés, les illusions perdues sont les thèmes de ce troisième "roman de la mer" du grand maître Italien, porté par une écriture à la fois poignante et lumineuse.
-
Duca Lamberti reçoit une visite étrange et plutôt désagréable : on lui propose de gagner un beau pactole grâce à son ancien métier de médecin. Il lui suffirait de recoudre l'hymen d'une jeune femme qui doit bientôt se marier, et qui n'est plus vierge. Le visiteur se recommande de l'avocat Turiddu Sompani, ancien compagnon de cellule de Lamberti, personnage détestable dont il ne veut pas entendre parler. Sompani vient de mourir, et ce, exactement de la même manière dont étaient mortes les deux personnes à l'origine de son séjour en taule. Pourquoi se prévaloir de la recommandation d'un mort ? Et qui a pu se venger ainsi de Sompani ?
-
-
-