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Ce petit livre sur le Poverello, on le remarquera, Chesterton l'a composé en Britannique écrivant pour des Britanniques ; les Français d'aujourd'hui ne s'y retrouveront peut-être qu'avec peine : au milieu des Keats, des Wordworth, des Chaucer, des Shakespeare et des Kipling ! mais - qu'on nous croie - il n'y a rien à dire de mieux à propos de Saint François, homme de Dieu, donc légendaire : Saint François est le saint qui aimait Dieu si fort qu'il aima toutes ses créatures. « Parfait démocrate selon le Verbe Incarné, car ayant la démagogie en aversion », écrit Chesterton..
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La Sphère et la Croix nous conduit dans le royaume enchanté de la philosophie chestertonienne. Donnant libre cours à son étourdissante et neuve fantaisie, à tel point que certains chapitres ont le charme rajeunissant d'un théâtre de marionnettes, Chesterton y expose ses idées si vivantes, sa foi sans détour, intrépide et rayonnante avec une hardiesse belliqueuse : celle de son héros dont l'épée, toujours prête au combat, semble l'outrancière parodie.
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Orthodoxie présente l'intérêt d'une apologie de la religion chrétienne par un converti. Païen à 12 ans, agnostique à 16 ans, quel chemin Chesterton a parcouru pour venir à la foi. Quelques aspects du christianisme authentique y sont mis dans une lumière vigoureuse : en particulier ce que Chesterton appelle son "romantisme", c'est-à-dire en somme son caractère poétique, extrême, enthousiaste, infiniment éloigné des platitudes d'une religion naturelle ou rationnelle. Apologiste à coup sûr, mais d'une espèce à part : jamais abstrait, ni grave, ni docte, jamais superficiel non plus, cet esprit pénétrant et singulier a réalisé ce paradoxe de mettre l'humour au service de la foi.
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"Il se peut, écrit Chesterton, le ciel me pardonne, que j'aie essayé d'être original, mais je n'ai réussi qu'à inventer par mes propres moyens une copie inférieure des traditions existantes de la religion civilisée... Je m'ingéniai à trouver une hérésie originale et, quand j'y eus mis les derniers soins, j'ai découvert que c'était l'orthodoxie.. Et j'ai trouvé que j'étais dix-huit cents ans en arrière."