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Orthodoxie présente l'intérêt d'une apologie de la religion chrétienne par un converti. Païen à 12 ans, agnostique à 16 ans, quel chemin Chesterton a parcouru pour venir à la foi. Quelques aspects du christianisme authentique y sont mis dans une lumière vigoureuse : en particulier ce que Chesterton appelle son "romantisme", c'est-à-dire en somme son caractère poétique, extrême, enthousiaste, infiniment éloigné des platitudes d'une religion naturelle ou rationnelle. Apologiste à coup sûr, mais d'une espèce à part : jamais abstrait, ni grave, ni docte, jamais superficiel non plus, cet esprit pénétrant et singulier a réalisé ce paradoxe de mettre l'humour au service de la foi.
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En 1905, à trente et un ans, Gilbert Keith Chesterton réunit en un volume les articles qu'il a donnés au Daily News pendant trois ans.
Ce livre, Hérétiques, allait faire l'effet d'un " coup de vent dans une pièce mal aérée ". Chesterton y attaque les maux de la modernité : la croyance au progrès, le scepticisme, le déterminisme et les paroles creuses en tous genres. Ses contemporains - Rudyard Kipling, George Bernard Shaw, H.G. Wells - sont copieusement malmenés, mais avec tout l'esprit d'un homme lucide et plein d'humour, à qui il est par conséquent égal de parler sérieusement de religion...
Valery Larbaud, qui lui rendit visite en Angleterre, devait laisser un portrait inoubliable de celui qu'on surnommait " le prince du paradoxe ": un géant, oscillant entre l'enfance et la sagesse, à qui il tombait des allumettes des cheveux lorsqu'il secouait la tête. C'est la voix de ce géant, tonitruante et espiègle, que ce livre donne à entendre.
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Recueil d'articles parus en 1929 dans lesquels l'écrivain, converti au catholicisme en 1922, dépeint la singularité de l'Eglise catholique en étudiant ce que lui ont reproché ses détracteurs au cours de son histoire