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Gérard Couly
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Atlas des pathologies oro-maxillo-faciales de l'enfant, du foetus à l'adolescent
Gérard Couly
- Doin
- 8 Novembre 2013
- 9782704013715
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La face foetale normale et pathologique: aspects échographiques
Jean-marc Levaillant, Jean-philippe Bault, Bernard Benoit, Gérard Couly
- Sauramps Medical
- Atlas En Imagerie Gyneco Obstetricale Et Foetale
- 21 Mars 2013
- 9782840238690
Un des chapitres de la face foetale mis en ligne (fente labiale)www.sfaumb.fr (mise à disposition du chapitre pour IPad).
Dans notre spécialité, l'obstétrique et la médecine foetale, la pratique échographique clinique répond à quelques invariants.
L'opérateur doit avoir une représentation claire des structures qu'il analyse et de leurs anomalies possibles ; cela sous entend la connaissance de bases de physiologie, d'anatomie et d'embryologie.
Il doit utiliser au mieux la palette des modalités techniques à sa disposition, savoir ce qu'on peut attendre de chacune d'elles, ne pas être en retard d'une modalité, comme ne pas générer des images autocomplaisantes, esthétiques mais non informatives.
Il doit systématiser son approche, standardiser les images par une analyse dans les plans de symétrie ; il s'agit de rendre l'examen reproductible et d'éviter la création d'images belles mais fallacieuses.
Quand c'est pertinent, le recours à des critères quantitatifs objectifs doit être privilégié.
L'aspect communication ne doit pas être oublié. Pas la « com' » aux images flashy, mais la transmission d'informations. Il faut connaître les attentes des différents partenaires, généticiens, pédiatres, chirurgiens, parents aussi, et en quelque sorte répondre à leurs interrogations spécifiques.
Le partage d'expérience est une composante indissociable de notre pratique. Enseigner, c'est diffuser un savoir et donc montrer les images cibles ; c'est aussi savoir transmettre la manière dont on les obtient, en multipliant les approches : écrits, écrans, tutorages « hands on », démonstrations « live ».
On ne peut terminer la liste de courses sans évoquer l'(auto)- évaluation, au coeur de toute pratique responsable.
L'Atlas d'imagerie échographique de la face foetale normale et pathologique que nous présentent Jean-Marc Levaillant, Jean-Philippe Bault, Bernard Benoit et Gérard Couly s'insère complètement dans cette démarche. On y trouvera exposés avec clarté et didactisme, les rappels fondamentaux d'embryologie et d'anatomie nécessaires à la compréhension des images, les connaissances cliniques actualisées et les correspondances entre clinique et imagerie pour le normal comme les différents cadres pathologiques. Il se clot par un recueil de courbes biométriques. On appréciera que les auteurs explicitent, par-dela les images elles mêmes, l'optimisation de l'utilisation des différents modes d'imagerie échographique, ainsi que la manière dont les plans de coupe pertinents et les images correspondantes sont obtenus.
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Oralité du foetus ; neurogénèse, sensorialité, dysoralité, anoralité, échographie, syndromes de Robin
Gérard Couly
- Sauramps Medical
- 4 Mai 2015
- 9791030300116
Chez l'humain, comme chez tous les mammifères, l'oralité primaire se construit en période embryofoetale par la connectivité et la fonctionnalité des réseaux des interneurones réticulés du tronc cérébral ou rhombencéphale. Ces derniers élaborent grâce à leurs flexibilités les programmateurs de succion puis de déglutition en réponse à la multisensorialité afférentielle orofaciale.
En oralité primaire, le programmateur de la succion est le « trigger » ou déclencheur de celui de la déglutition. Ils assurent l'efficience progressive de l'oralité du foetus.
Le programmateur de la succion ne serait que la seule innovation de l'oralité primaire des mammifères. Il sera remplacé par la voie cortico-géniculée qui commandera alors au programmateur de la déglutition lors de l'avénement de l'oralité praxique corticale post-natale. L'humain dispose de deux « cerveaux » successifs afin d'assurer dans le temps ses deux modalités orales : le tronc cérébral puis le cortex frontal. La fléxibilité des réseaux d'interneurones du programmateur de déglutition lui assure un fonctionnement innovant, permanent, et adapté dont la plasticité par reconfiguration dépend des signaux d'entrée afférents.
La défaillance de la neurofonctionnalite de l'oralité primaire des syndromes de ROBIN, a pour origine celle du programmateur de succion et ainsi de sa connectivité avec celui de la déglutition. Cette faillite ne présage pas de la même dysfonction lors de l'avènement de l'oralité secondaire.
En 2015, les progrès fulgurants de l'échographie foetale fonctionnelle, permettent l'évaluation précoce de l'oralité primaire dynamique du foetus. Ces constats sont prédictifs de la qualité de sa déglutition postnatale et ainsi de son neurodéveloppement global futur.
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Développement céphalique : embryologie, génétique, croissance et pathologie
Gérard Couly, Gitton Yorick
- Cahiers De Protheses
- 23 Mai 2012
- 9782843611483
Chirurgicale.
La biologie du développement céphalique constitue pour le praticien de la bouche et du visage un de ces fondements incontournables. Comment se développe notre tête ? Quelles en sont les étapes embryonnaires, ponctuées par l'expression de nombreux gênes morphogènes, qui finissent par contribuer à former notre visage à partir de cinq modules primitifs dont la justification unique est de cerner notre bouche porteuse des oralités alimentaires et verbales ? Telles sont les questions posées et leurs réponses apportées par cet ouvrage condensé dont le but est d'aider le praticien dans sa réflexion devant le patient en lui fournissant des grilles de lecture.
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Les oralités humaines ; avaler et crier : le geste et son sens
Gérard Couly
- Doin
- Thematiques En Sante Mentale
- 1 Juillet 2010
- 9782704012824
Boire et manger, ce qui fonde notre oralité alimentaire sont des satisfactions de besoins qui nous sont familières, journalières, allant de soi, aussi anciennes que l'humanité. Ingérer des nutriments, que ce soit par succion chez le nourrisson, ou mastication, aspiration, chez l'adulte suivis de déglutition sont pratiqués dans l'équilibre complexe de la chaîne alimentaire.
Manger, boire, ingérer, digérer sont réalisés par tous les êtres humains, ce qui constitue la forme achevée de toute vie en communauté.
Qu'est-ce que boire, manger, ingérer ? Quand et comment ces aptitudes apparaissent-elles ? A quoi servent-elles ? Qu'est-ce qu'elles signifient ? Qu'on-t-elles généré au point de disparaître dans ce qu'elles ont produit ? Constituent-t-elles un invariant structurel sociétal, stable ou évolutif, voire imprévisible ? L'humain mangeur est-il différent de l'animal mangeur ?
Quels sont les rapports entretenus entre oralité alimentaire et oralité verbale, l'aliment, le verbe ? Ont-t-ils des avatars (dans le sens d'une apparence ou fonction nouvelles sans signification péjorative, ou métamorphoses, ou variétés allomorphiques) ?
Il ne faudrait pas réduire l'oralité humaine à l'oralité nutritionnelle de l'animal, c'est-à-dire à sa propre animalité, et à l'utilité fonctionnelle d'un lieu anatomique, lieu positionné au début de la « catastrophe » d'ingestion alimentaire, car l'oralité est aussi génératrice de nombreuses significations symboliques qui dépassent largement ce sens utilitaire c'est à dire métabolique, certes indispensable à la pérennité de l'être.