« Ce serait une honte dont vous ne pourriez vous laver que de ne pas finir Josèphe... Tout est beau, tout est grand, cette lecture est magnifique » écrit Mme de Sévigné à sa fille en novembre 1675. Port-Royal vient alors de publier une nouvelle traduction de cet auteur antique due à Arnauld d'Andilly, le frère du Grand Arnauld. Elle fera autorité en France pendant près de deux siècles. Dans tout l'Occident chrétien, Flavius Josèphe fut en effet jusqu'à une époque récente l'historien de l'Antiquité le plus lu.
Sans ses écrits, de larges pans de l'histoire de la Judée entre -100 et la fin du premier siècle de l'ère chrétienne nous resteraient inconnus. Toutes les Histoires du peuple juif au temps de Jésus lui sont grandement redevables.
Né Yosef ben Mattityahu Ha-cohen dans une grande famille de Jérusalem en l'an 37, il est mort à Rome, protégé de empereurs successifs de la dynastie flavienne, vers l'an 100. Entretemps il avait vécu en tant qu'acteur puis témoin oculaire la terrible tragédie de son peuple, celle qui opposa les Judéens à la puissance romaine et vit disparaître dans les flammes Jérusalem avec son célèbre Temple.
Le nom latinisé sous lequel son oeuvre nous est parvenue reflète un destin exceptionnel. Réchappé par ruse d'un grand massacre, cet aristocrate juif qui avait pris les armes contre Rome, fut libéré de ses chaînes pour avoir prédit l'empire à Vespasien et reçut la citoyenneté romaine comme le révèle son nom. C'est depuis le camp romain qu'il assista à la prise de sa ville natale.
Dès le lendemain de la guerre, il fut chargé d'en écrire le récit pour la gloire des vainqueurs mais sans dissimuler son propre chagrin. À ce premier ouvrage, La Guerre des juifs contre les Romains ou Guerre de Judée (vers 75), s'ajoutèrent quelque vingt ans plus tard les 20 livres des Antiquités judaïques qui relatent l'histoire biblique suivie de celle des années précédant la révolte juive. Soucieux de justifier son attitude pendant cette guerre, Josèphe rédigea aussi une Autobiographie. Et, toujours fidèle à ses traditions ancestrales dans son exil romain, il répondit aux allégations mensongères les concernant dans le Contre Apion. C'est l'ensemble de cette oeuvre grandiose et sans équivalent qui est présentée dans ce volume.
Né à Jérusalem, prêtre et descendant des rois, Joseph fils de Matthias reçut l'éducation d'un rabbin et fréquenta toutes les sectes qui se partageaient le judaïsme. Mais, au lieu de devenir un docteur, il fait partie d'une ambassade à Rome, puis, quand la guerre éclate, prend un commandement en Galilée. Vaincu et fait prisonnier, il passe dès lors aux Romains. Le nouveau Titus Flavius Josephus assiste à la chute de Jérusalem, et nous lui devons le seul récit complet de la guerre de 66-73, jusqu'à la chute de Masada, que l'on ne connaît que par lui. L'oeuvre de ce juif pieux nous a été transmise par les chrétiens, qui l'ont souvent considérée comme une sorte de « cinquième évangile ».
La présente édition, établie à partir du texte publié par Josèphe, dans une traduction nouvelle de Pierre Savinel, est précédée d'une introduction de Pierre Vidal-Naquet qui, situant l'ouvrage dans son contexte historique et idéologique à la lumière des connaissances actuelles, lui redonne sa place exceptionnelle au centre des polémiques rattachées à l'identité juive depuis vingt siècles.
Flavius Josèphe est un Juif, né en Judée dans la première moitié du Ier siècle après J.-C, où il y reçoit une formation traditionnelle. Lors du déclenchement de la guerre contre Rome, il est choisi pour conduire les opérations militaires en Galilée. Assiégé, il trouve un moyen pour échapper à la mort et décide de passer dans le camp des Romains. Il vit la suite de la guerre avec les empereurs flaviens, témoin des combats du côté romain.
Sa Guerre des Juifs, qui comporte sept livres, commence là où s'achève son autre ouvrage majeur, les Antiquités bibliques, réécriture de la Bible, depuis l'origine jusqu'au déclenchement du conflit avec Rome. Le livre V est consacré au siège de Jérusalem et à la prise de la Ville (la prise du Temple et leur destruction étant narrées au livre VI).
Le livre V présente un puissant intérêt : longue description centrale de la Ville, du Sanctuaire et du Temple de Jérusalem, constituant, avec le traité Middot du Talmud de Babylone, notre principale source documentaire ; grand discours aux insurgés où, Josèphe, émissaire de Titus, mêle réflexions sur l'histoire et sur l'histoire sainte. Avant ce bloc central, le livre décrit les disputes entre des factions juives, maîtresses de Jérusalem, que l'auteur assimile à des « brigands ». Après la digression centrale, Josèphe raconte la prise des trois murs d'enceinte, la résistance des combattants juifs, réconciliés, face au péril extérieur. Enfin, en un tableau pathétique, il évoque les souffrances de la population et la progression du principal ennemi des Juifs, la famine.
L'écho de ce texte dans l'Antiquité chrétienne - réécriture suivie chez Eusèbe de Césarée au livre III de son Histoire ecclésiastique et moderne (reprises chez Agrippa d'Aubigné comme paradigme de ses Tragiques) - sera détaillée.
L'écriture de Josèphe, particulièrement soignée, mobilise des réminiscences nombreuses : littérature grecque, textes apocryphes, nombreux emprunts au judaïsme lettré de langue grecque (Philon d'Alexandrie) mais aussi traditions et procédés de l'exégèse rabbinique.
Ce texte écrit vers 93 de notre ère est une apologie :
Celle du peuple juif et du judaïsme, car il s'agit bien pour Flavius Josèphe de répondre aux calomnies proférées par des Grecs et des Romains à l'encontre des Juifs. Pour ce faire, il démontre que la piété, la sociabilité, le sens de la communauté, les vertus d'humanité, de justice, d'endurance, de mépris de la mort, de courage sont au coeur de la Loi mosaïque.
Flavius Josèphe justifie le reproche de « fermeture » du judaïsme à l'égard de l'extérieur et des non-Juifs en insistant sur la nécessité de préserver les lois qui garantissent les valeurs morales. Pour montrer le caractère universel (et non pas propre au judaïsme) de cette attitude - préserver les lois et les coutumes ancestrales en excluant les éléments étrangers -, Flavius Josèphe évoque Sparte et Athènes aussi bien que les Scythes et les Perses. Ce faisant, c'est à la défense de l'ancienneté du peuple juif (le sous-titre du Contre Apion est « de l'antiquité du peuple juif ») qu'il s'emploie, soulignant ainsi l'antériorité de la civilisation d'Israël par rapport à la tradition grecque.
L'auteur y déploie sa vaste culture en citant tous les auteurs grecs qui, selon lui, ont parlé des juifs. A ce titre il constitue un formidable document.
Flavius Josèphe, prêtre de Jérusalem (37-96 av. J.-C. env.) et historien célèbre de la Guerre des juifs, est un témoin exceptionnel de son siècle. Dans son oeuvre majeure, les Antiquités juives (publiées en 93/94, la 13e année de l'empereur Domitien), il donne, depuis Rome, sa manière de voir l'histoire de son peuple, en la faisant remonter à Adam.
Ce volume contient les livres XII à XIV des Antiquités. Prolongeant la paraphrase biblique, il couvre l'histoire de la Judée depuis les troubles qui ont suivi la mort d'Alexandre le Grand jusqu'à la mort d'Antigone, le dernier roi asmonéen, c'est-à-dire de -323 à -37, avec pour pièce maîtresse la crise maccabéenne (167-164). Après la mort de la reine Alexandra en -67, la rivalité entre ses fils eut pour effet une domination romaine durable et la promotion du roi-client Hérode.
Josèphe a peiné pour montrer une continuité judéenne depuis l'époque perse, en particulier pour la succession des grands prêtres, mais il n'a pu cacher que la Judée n'a émergé comme réalité politique perceptible que dans le cadre de la rivalité entre l'Égypte lagide et la Syrie séleucide, qui se sont longuement disputé la maîtrise de la côte, de Gaza à la Phénicie, à travers de nombreuses guerres aux IIIe et IIe siècles.
Flavius Josèphe, prêtre juif de Jérusalem (37-96 env.) et historien de la Guerre des Juifs, est un témoin exceptionnel de son siècle. Dans son oeuvre majeure, les Antiquités juives (publiées en 93/94), il expose en vingt livres, depuis Rome, sa manière de voir l'histoire de son peuple, en la faisant remonter à Adam.
Ce volume final contient deux parties : d'une part, le livre XX des Antiquités, qui couvre l'histoire de la Judée depuis la mort du roi Agrippa Ier en 44, jusqu'en 66, avec les signes avant-coureurs de la guerre de 67-74 ; d'autre part, une Autobiographie, née d'une seconde édition des Antiquités.
Cette Vie est très déséquilibrée, car elle contient majoritairement le récit des six mois que Josèphe passa en Galilée (en 66-67): il reprend ce qu'il a déjà dit dans la Guerre, mais en s'arrêtant dès l'arrivée de l'armée romaine avec Vespasien. C'est en fait une apologie portant sur de menus épisodes très provinciaux, plus de vingt-cinq ans après les faits, mais du plus haut intérêt pour les lecteurs juifs, pour qui la Galilée fertile constituait depuis plus de deux siècles un point d'arrivée privilégié pour les nombreux immigrants venus de Babylonie.
Josèphe écrivait donc en grec pour les Juifs de l'empire, car il voyait le judaïsme en plein développement et se posait en guide compétent, ignorant tout des rabbins. À ce moment, la chute de Jérusalem en 70 n'était plus pour lui qu'une affaire du passé.
Joseph Ben Matthias fut au coeur de l'histoire et de cultures diverses, voire antagonistes. Né en 37 il appartenait à une illustre famille de juifs hellénisés et descendait par sa mère des rois Asmonéens. Persuadé que la domination romaine était inéluctable, il se range aux côtés de Titus et assiste en 70 à la chute de Jérusalem et à la destruction du Temple. Devenu non seulement citoyen romain, mais encore historiographe des empereurs, il rédige La Guerre des Juifs, qui relate les événements dont il fut le témoin et l'historien.Notre édition rassemble en trois volumes les cinq livres de La Guerre des Juifs. Le premier tome propose une biographie de Josèphe ainsi qu'une brève bibliographie, et présente d'une manière claire, détaillée et complète l'histoire de la tradition manuscrite. Chaque tome contient une notice éclairante et des notes qui sont développées en fin de volume par des notes complémentaires. Les ouvrages sont encore enrichis par de nombreuses annexes et des cartes.
Rares sont les autobiographies que l'Antiquité nous a laissées : la Vita de Josèphe est la première autobiographie un peu développée que nous ayons conservée. Autre originalité, elle relate la jeunesse de l'auteur depuis sa naissance en 37 après J.C. jusqu'à l'accession au pouvoir de Domitien. Mais l'essentiel du texte est consacré à la mission en Galilée (66-67) dont Joseph, désormais citoyen romain, fut chargé par l'empereur. A travers le récit de sa vie, c'est toute sa politique en Judée que Josèphe, attaqué violemment par Juste de Tibériade, gouverneur militaire de Galilée, entend justifier. L'Autobiographie constitue ainsi un précieux document non seulement sur l'auteur, mais aussi sur cette époque, déjà trouble, en Galilée.Notre édition présente, de manière synthétique, les principaux éléments biographiques issus du texte. Elle étudie en détails la chronologie des oeuvres de Josèphe et fait le point sur les différentes hypothèses émises à ce sujet. La tradition manuscrite est rapidement évoquée, de même que les traductions françaises précédentes. Une bibliographie ainsi qu'une table des correspondances avec le texte de Juste de Tibériade enrichissent l'ouvrage tandis que d'abondantes notes et notes complémentaires viennent éclairer la lecture. L'édition est en outre complétée par un index des noms propres, un index géographique et une carte.
Cyrus, fondateur de l'empire perse (559 av. J.-C.), avait conquis les territoires dépendant alors des Mèdes et des Babyloniens. Vers 538, il prend un édit libérant les Juifs de leur captivité babylonienne, et les autorisant à reconstruire le temple de Jérusalem.
Mais ce n'est que sous les règnes de Darius (530-486) et surtout d'Artaxerxés (465-424) que les travaux commencent réellement. Les oppositions au projet sont nombreuses et certaines puissantes ; car sur les territoires des anciens royaumes de Juda et d'Israël d'autres populations se sont installées. Artaxerxés sera même prêt d'ordonner l'assassina des Juifs de son empire, avant de révoquer son ordre grâce à l'action de sa femme Esther.
Le livre 11 de Josèphe s'achève avec la fin de l'empire perse et la venue d'Alexandre le Grand à Jérusalem.
Le livre 10 des Antiquités est consacré aux VIIe et VIe siècles av. J.-C. La période est dominée par les derniers feux de la puissance Assyrienne avec Sennachérib (705-681) et Assurbanipal (669-630), et du renouveau de Babylone avec Nabopolassar (626-605) et Nabuchodonosor II (605-562).
Sur les royaumes d'Israël et de Juda règnent Ezéchias, Manassé, Amos, Josias, Joachaz, Joachim, Sédécias et Guédalia. Les grands prophètes sont alors Isaïe, Jérémie et Ezéchiel.
En 587, Nabuchodonosor prend Jérusalem, détruit la ville et déporte son peuple à Babylone. Ce sera l'occasion pour les intellectuels et les religieux de repenser le pactes d'alliance. S'illustre alors la grande figure de Daniel.
Le livre 14 des Antiquités rapporte l'histoire de la Judée de 67 à 37 av. J-C. La guerre civile entre Hyrcan et Aristobule pousse alors les romains à intervenir. Appelés en aide par les deux partis, c'est Pompée qui s'en rend maître, en s'emparant de Jérusalem (63 av. J.-C). Le Temple est pillé par Crassus ; le protectorat romain est instauré. Mais une autre lutte se fait jour, qui a pour acteur principal le jeune Hérode. César domine alors la scène, et c'est l'occasion pour Josèphe de rappeler les décrets pris par le dictateur, comme par le sénat, en faveur des Juifs. Après la mort de César, Hérode cherche l'appui de Rome pour lutter contre le dernier descendant des roi hasmonéens. En 37 il peut célébrer ses noces dans Jérusalem conquise.
Après la ruine du Temple de Jérusalem en 70 ap. J.-C., la situation du judaïsme était difficile, et celle du christianisme encore incertaine. Flavius Josèphe, prêtre de Jérusalem et historien célèbre de la Guerre des juifs, est de ceux qui ont cherché à organiser l'avenir sous la domination romaine. Par son oeuvre majeure, Les Antiquités juives, il est aussi un témoin exceptionnel de son siècle. Il y donne, depuis Rome, sa manière de voir l'histoire du judaïsme, en la faisant commencer à Adam. L'auteur a divisé son oeuvre en vingt livres ; ce deuxième volume contient le texte, la traduction et un commentaire des livres IV et V. Le récit s'étend de l'errance au désert avec Moïse jusqu'à la jeunesse de Samuel, et comprend un bloc législatif majeur, mis sous la forme d'un discours-testament de Moïse, parallèle à celui du Deutéronome. Faute d'autres sources anciennes, Josèphe suit la Bible, et il utilise un texte hébreu très proche de la source de la Septante. Aux récits comme à la Loi il joint de nombreuses interprétations et coutumes en vigueur de son temps, mais en prenant soin de se placer au-dessus de toute controverse, car il se pose en rassembleur. L'introduction est brève, mais elle inclut un index thématique qui couvre l'ensemble des livres I à V ; on peut ainsi retrouver commodément les dires de Josèphe et les situer dans le judaïsme ancien.
Joseph Ben Matthias fut au coeur de l'histoire et de cultures diverses, voire antagonistes. Né en 37 il appartenait à une illustre famille de juifs hellénisés et descendait par sa mère des rois Asmonéens. Persuadé que la domination romaine était inéluctable, il se range aux côtés de Titus et assiste en 70 à la chute de Jérusalem et à la destruction du Temple. Devenu non seulement citoyen romain, mais encore historiographe des empereurs, il rédige La Guerre des Juifs, qui relate les événements dont il fut le témoin et l'historien.Notre édition rassemble en trois volumes les cinq livres de La Guerre des Juifs. Le premier tome propose une biographie de Josèphe ainsi qu'une brève bibliographie, et présente d'une manière claire, détaillée et complète l'histoire de la tradition manuscrite. Chaque tome contient une notice éclairante et des notes qui sont développées en fin de volume par des notes complémentaires. Les ouvrages sont encore enrichis par de nombreuses annexes et des cartes.
"Si l'on mesure la valeur d'un historien au nombre et à l'importance des informations dont on lui est redevable, il est peu d'historiens qui puissent êtres comparés à Flavius Josèphe. Son ouvrage le plus considérable - les Antiquités judaïques ou Histoire ancienne des Juifs - est, dans la première moitié, un abrégé de la Bible à l'usage des lecteurs païens, où l'on remarque avec intérêt les tendances rationalistes d'une exégèse qui s'oppose curieusement à l'exégèse allégorique, presque contemporaine, de Philon ; de plus, l'insertion discrète de traits légendaires, étrangers à l'Ecriture et empruntés à la tradition orale, nous montre comme le début d'un genre littéraire qui devait prendre un si riche développement dans la partie haggadique du Talmud et dans le Midrasch.
"Comme personne ne trouvait d'issue et qu'on restait là comme devant une énigme dont le mot échappait à des esprits aveuglés, seul le roi eut une idée. Il fait apporter l'enfant mort et le vivant, appelle un de ses gardes du corps et lui ordonne de tirer son glaive et de couper en deux les corps des deux enfants afo, qie chacune des mères eut la moitié du vivant et la moitié du mort. Là-dessus, tout le peuple de se moquer tout bas d'un roi aussi puéril. Mais voici que la plaignante, qui était la vraie mère, s'écria qu'il ne fallait pas agir de la sorte, mais qu'on livre l'enfant à l'autre femme comme si c'était vraiment le sien : tout ce qu'elle demande, c'est qu'il vove et qu'elle puisse le voir, dût-il passer pour l'enfant d'une autre. L'autre femme, au contraire, se tenait prête à voir trancher l'enfant en deux et désirait en outre que sa rivale subisse la torture.
Livre VI. Saül ;
Livre VII. David ;
Livre VIII. Salomon ;
Livre IX. Rois d'Israël et de Juda.
"Artaxerxés envoya des messagers chargés de rassembler les jeunes filles les plus belles de son royaumme et de les lui amener. Dans le nombre de celles qui furent convoquées se trouvait une jeune fille de Babylone, orpheline de père et de mère, évevée auprès de son oncle appelé Mardochée. Il arriva qu'Esther - c'était le nom de cette jeune fille - l'emportait en beauté sur toutes les autres. On la confia à un eunuque, qui l'entoura de tous les soins ; elle fut parfumée avec les aromates les plus variés et tous les onguents les plus rares que peut exiger la toilette du corps ; ce fut le régime auquel furent soumises pendant six mois toutes ces jeunes filles, qui étaient au nombre de quatre cents. Quand fut venu le tour d'Esther, Artaxerxès en devint amoureux, la prit comme femme légitime, et célébra son mariage la septième année de son règne dans le douzième mois, appelé Adar.
Livre X. La captivité de Babylone ;
Livre XI. Esdras, Esther ;
Livre XII. Les Septante, Judas Macchabée ;
Livre XIII. De Jonathan à Alexandra.
A partir du livre XIV et jusqu'à la mort d'Hérode la source principale de Josèphe est le grand ouvrage de Nicolas de Damas, qui, pour cette période, avait une valeur de premier ordre. Nicolas était un peu suspect de partialité envers Hérode (dont il avait été le secrétaire) et envers le père de celui-ci, Antipater, mais son récit était d'ailleurs exact et très détaillé ; Josèphe paraît l'avoir suivi de très près, en se contentant de corriger de temps à autre ses appréciations trop favorables aux Iduméens et en ajoutant quelques anecdotes édifiantes empruntées à la tradition rabbinique.
Livre XIV. L'intervention romaine de Judée.
Livres XV et XVI. Hérode.
"A partir du livre XIV et jusqu'à la mort d'Hérode la source principale de Josèphe est le grand ouvrage de Nicolas de Damas, qui, pour cette période, avait une valeur de premier ordre. Nicolas était un peu suspect de partialité envers Hérode (dont il avait été le secrétaire) et envers le père de celui-ci, Antipater, mais son récit était d'ailleurs exact et très détaillé ; Josèphe paraît l'avoir suivi de très près, en se contendant de corriger de temps à autre ses appréciations trop favorables aux Iduméens et en ajoutant quelques anecdotes édifiantes empruntées à la tradition rabbinique.
Livre XVII. Fin d'Hérode, Archélaüs.
Livre XVIII. La Tétrarchie.
Livres XIX et XX. Agrippa.
Histoire de la guerre des Juifs contre les Romains, par Flavius Josèphe, précédée de sa Vie par lui-même et suivie de l'Ambassade de Philon, avec une introduction et des notes Date de l'édition originale : 1878 [Guerre des Juifs (français)] Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
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Oeuvres complètes de M. de Bonald,.... Tome troisième / publiées par M. l'abbé Migne,... http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k23498r
Oeuvres complètes de Flavius Josèphe / trad. en français sous la dir. de Théodore Reinach. Tome cinquième, Guerre des juifs. Livres I-III / trad. de René Harmand,... ; révisée et annotée par Théodore Reinach,...
Date de l'édition originale : 1911 Collection : Publications de la Société des études juives Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
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Oeuvres complètes de Flavius Josèphe. Tome premier-troisième, Antiquités judaïques. Tome 1 / Livres 1-5 / trad. en français sous la dir. de Théodore Reinach ; trad. de Julien Weill Date de l'édition originale : 1900-1926 Collection : Publications de la Société des études juives Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
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