« Depuis le début des temps modernes, la culture occidentale a lentement fermé le rideau du firmament, cachant ainsi, de plus en plus, l'existence du monde invisible. Depuis, toute l'attention s'est portée sur l'avant-plan, sur l'empiriquement vérifiable, sur ce qui est rationnel, efficace et chiffrable ; l'homme a ainsi perdu le sens de la gratuité, de l'accueil, de la réceptivité et une grande partie de l'attitude contemplative ; il a désormais un point aveugle sur la rétine : à peine perçoit-il, parfois, l'invisible et le monde des mystères [...] L'art du Père Kim tire le rideau qui cachait ce monde invisible pour nous permettre d'y enter... Et nous y pénétrons avec curiosité, reconnaissance. [...] Il restaure en nous ce troisième oeil qui voit en profondeur et du coup restaure ce milieu naturel, ce paradis où Dieu nous avait placé avant la chute, jardin où nous pouvions nous promener sans complexe et sans arrogance en présence du créateur » [extrait de la préface de Godfried Card. Danneels]
Cet ouvrage rassemble les oeuvres de Kim En Joong présentée en 2004 lors de trois expositions à Paris, Tokyo et Séoul.
kim en joong est né le 10 septembre 1940 à booyo, corée du sud, au temps de l'occupation japonaise.
ii avait huit ans quand a été proclamée la république de corée. a l'université nationale de séoul, il s'intéresse à l'art non figuratif. son service militaire dans la corée divisée le touche profondément. inspiré par les prêtres étudiants du séminaire catholique de séoul, où il fut professeur de dessin, il demande et reçoit le baptême. en 1969, il arrive à fribourg les mains vides et fréquente l'université de fribourg, où il entre en contact avec les dominicains et est ordonné prêtre en 1974.
un an plus tard, il déménage et est assigné au couvent de l'annonciation à paris. comme grands maîtres, il nomme vermeer, rembrandt et bonnard mais aussi l'art roman et gothique français, à côté de kandinsky et rouault. il peint des oeuvres toujours plus grandes qui célèbrent l'espérance et la joie.
Ucia parcourt le Chili avec son grand-père à bord de son minibus jaune. Ils se rendent en premier lieu à l'extrémité la plus au sud de l'Amérique Latine. Puis ils se dirigent vers l'Aconcagua à l'est dans la Cordillère des Andes. C'est alors que l'état de santé de son grand-père s'aggrave. Ces voyages auront beaucoup appris à Lucia sur son pays, mais aussi sur la vie.
Un Chinois et un Coréen, convertis au catholicisme et vivant en France, un laïc écrivain et académicien français et un prêtre dominicain peintre, ont inventé depuis quelques années une sorte de dialogue spirituel et esthétique qui trouve, avec ce livre plus particulièrement, son expression la plus aboutie. Les 50 poèmes de François Cheng évoquent ses thèmes de prédilection, l'exil, la lumière, l'amour, les traditions orientales et occidentales... Et Kim En Joong, en écho, propose 50 reproductions de ses oeuvres, peintures, vitraux ou céramiques.
Un très beau livre de méditation.
À côté des créations couture de Miuccia Prada, il faut désormais compter sur un livre événement, retraçant les différents projets de PRADA depuis les trentes dernières années. Mode, publicité, architecture, cinéma, art. L'ouvrage de 708 pages revient sur l'histoire de la maison de couture italienne.
À la fois chronologique, documenté et fourni, le livre intitulé "Prada : creativité, modernité, innovation" montre notamment la création et l'avant-gardisme de la styliste Miuccia Prada et en quoi avec la collaboration de Patrizio Bertelli, elle a permis à l'enseigne d'outrepasser l'univers de la mode, en investissant d'autres sphères comme la photographie, le design industriel ou la publicité.