Premier épisode du cycle des Rougon-Macquart, ce récit fonde et inaugure l'histoire d'une famille minée par une fêlure originelle. Mettant en scène les amours de Miette et de Silvère et l'égoïsme féroce du clan Rougon, La Fortune des Rougon est aussi bien le roman de l'idylle que de la satire sociale.
Dernier roman publié du vivant d'Émile Zola, Travail, paru en avril 1901, propose un récit fondé sur une vision utopique. Anticipant sur les événements du siècle à venir, portée par un véritable souffle prophétique, l'oeuvre apparaît comme le testament idéologique de l'auteur des Rougon-Macquart.
Germinal, l'oeuvre la plus célèbre d'Émile Zola, est le deuxième roman ouvrier de la série des Rougon-Macquart. Comme L'Assommoir, il peint la condition ouvrière, celle des mineurs du Nord de la France. Il est aussi le roman du conflit social, de la lutte des classes.
Germinal, l'oeuvre la plus célèbre d'Émile Zola, est le deuxième roman ouvrier de la série des Rougon-Macquart. Comme L'Assommoir, il peint la condition ouvrière, celle des mineurs du Nord de la France. Il est aussi le roman du conflit social, de la lutte des classes.
Dans Pot-Bouille, Émile Zola règle ses comptes avec la morale des convenances, mettant à nu une hypocrisie que le jeune Octave Mouret découvre au fil de ses entreprises de séduction. S'y laisse lire un penchant jubilatoire du romancier naturaliste pour la caricature, mais aussi un sens aigu de l'ironie.
Ce premier roman d'Emile Zola est le récit adressé à ses amis restés en Provence d'un jeune provincial venu chercher la gloire et l'amour à Paris. Son échec est complet : sans travail, il se est contraint d'héberger une fille des rues qu'il va finir par aimer. Que faire de ses beaux rêves de jeunesse et d'idéal ?
De 1863 à 1870, Zola vit du journalisme, de la presse populaire ou mondaine au combat républicain. Ses chroniques offrent des thèmes et formes diverses « vie parisienne, flânerie méditative, politique « entre pamphlet et satire, élaborant des motifs transposés par le romancier dans Les Rougon-Macquart.
Roman-feuilleton publié en 1867 dans un quotidien marseillais, Les Mystères de Marseille est souvent considéré comme un roman à part dans l'oeuvre d'Emile Zola. À côté de l'influence d'Eugène Sue et Alexandre Dumas, cette oeuvre riche en péripéties marque une évolution vers les Rougon-Macquart.
Son Excellence Eugène Rougon est avec Lucien Leuwen, le plus grand roman politique du xixe siècle. Zola y étudie le politique dans son essence la plus pure, celle du despotisme, tout en entreprenant le récit des « affaires dites sérieuses » sous l'Empire et en éclairant ses dessous et sa vacuité.
Véritable manifeste du théâtre naturaliste, ce recueil de chroniques dramatiques publiées dans la presse entre 1876 et 1880 plaide pour une réforme du théâtre, que Zola appelle à rompre avec l'édifice vermoulu des règles et des conventions pour se rapprocher de la nature et de la vérité.
Au cours des années 1871-1872, Zola tient la chronique parlementaire des débuts de la IIIe République. Ses articles vont du pamphlet à la satire. Ils élaborent des motifs qui seront transposés par le romancier dans Les Rougon-Macquart.
Paru en 1899, Fécondité, premier tome du cycle romanesque des Quatre Évangiles, propose un récit qui passe du réalisme à l'utopie. Mathieu et Marianne Froment, les personnages principaux, fondent une famille nombreuse, en faisant le choix de la vie contre les thèses antinatalistes de Malthus.
À travers une trentaine d'années, Émile Zola publie d'importants commentaires sur l'art contemporain, soutenant une nouvelle génération de peintres. Ses Écrits sur l'art représentent une dimension de son oeuvre indispensable pour la connaissance de l'écrivain et les débats esthétiques de son époque.
À travers une trentaine d'années, Émile Zola publie d'importants commentaires sur l'art contemporain, soutenant une nouvelle génération de peintres. Ses Écrits sur l'art représentent une dimension de son oeuvre indispensable pour la connaissance de l'écrivain et les débats esthétiques de son époque.
La force dramatique d'Une page d'amour se situe au coeur d'un triangle amoureux d'une étrange nature dans lequel l'amour tyrannique d'une très jeune fille pour sa mère fait exploser les règles habituelles des drames passionnels et adultérins. Roman de l'étouffement, regards et silence font événement.
Dernier roman du « monde à part », La Bête humaine met en scène la figure du criminel-né qui complète les volumes des Rougon-Macquart interrogeant le sexe, l'art et Dieu. Cette oeuvre impose un univers de cauchemar qui émane du réel lui-même, contaminé par la pulsion de mort.
Saccard, l'odieux parvenu, sa femme Renée, la poupée de salon, et son fils Maxime, le petit crevé, sont les hérauts pervertis du Paris de Napoléon III. La Curée met en scène les détraquements de leurs appétits prodigieux et ceux de leur chair corrompue, abîmée jusque dans les marécages de l'inceste.
Avant-dernier roman de la série des Rougon-Macquart, aboutissement de la grande fresque historique qu'elle contient, modèle du roman de guerre, La Débâcle offre un vaste panorama saisissant des combats de 1870, dont le panneau central est la défaite de Sedan et l'effondrement du régime impérial. À la fois historien et romancier, Zola décrit les réalités de la guerre, présentées dans la perspective de l'état-major et à travers les expériences de ses deux protagonistes, Jean et Maurice, camarades de combat et figures emblématiques.
La Conquête de Plassans présente une ville de province légitimiste bouleversée par l'arrivée d'un prêtre ambitieux, envoyé par l'Empire pour influencer l'échiquier politique. Signe d'une désorganisation privée et sociale, le foyer des Mouret est le microcosme où se déroule un redoutable jeu de pouvoir.
Le Ventre de Paris décrit les transformations urbanistiques de la capitale sous le Second Empire, celles du quartier des Halles en particulier. La modernité architecturale des pavillons Baltard et les «colossales natures mortes» du marché sont le théâtre de l'éternelle «bataille des Gras et des Maigres».
Premier épisode de la saga des Rougon-Macquart, ce récit fonde et inaugure l'histoire d'une famille minée par une fêlure originelle. Mettant en scène les amours de Miette et de Silvère et l'égoïsme féroce du clan Rougon, La Fortune des Rougon est aussi bien le roman de l'idylle que de la satire sociale.
Premier opus des Trois Villes, nouveau cycle romanesque auquel Émile Zola se consacre après Les Rougon-Macquart, Lourdes pose à son auteur, et à son époque, la question de l'impératif psychologique de la foi et impose la nécessité d'une «religion nouvelle».