Elles s'appellent Nadia, Clara, Magda, Jiang Qing, Elena, Catherine, Mira,...Ils s'appellent Lénine,Mussolini, Staline, Hitler, Salazar, Mao, Ceausescu, Bokassa, Milosevic. Epouses, compagnes, égéries, admiratrices, elles ont en commun d'être à la fois amoureuses et triomphantes, trompées et sacrifiées, parfois jusqu'à la mort. A leurs hommes cruels, violents et tyranniques, elles font croire qu'ils sont beaux, charmeurs, tout puissants. Car la sexualité est l'un des ressorts du pouvoir absolu, et les dictateurs ont besoin d'enrôler les femmes dans leurs entreprises de domination. Diane Ducret raconte par le menu les rencontres, les stratégies de séduction, les rapports amoureux, l'intervention de la politique, et les destinées diverses, souvent tragiques, des femmes qui ont croisé le chemin et passé par le lit des dictateurs.
Alors que Saddam Hussein tente de protéger sa deuxième épouse Samira de la jalousie de la première dame Sajida, l'imam Khomeiny n'admet pas que sa femme Khadije s'abaisse à faire la vaisselle, et Kim Jong-il a bien du mal à dissimuler ses infidélités à la star coréenne Hye Rim.
Tandis que Mira corrige les discours de Milosevic, Oussama Ben Laden attend que Najwa accouche dans leur camp retranché d'Afghanistan, et Fidel Castro tente d'éviter les assauts de l'agent de la CIA qui est aussi sa maîtresse, Marita. Pour eux tous, l'amour, la mort ou l'exil s'entremêlent. C'est que les hommes réputés autoritaires ou charismatiques ne sont pas, face aux femmes, toujours tels qu'on les imagine ou qu'ils veulent le faire croire, et leur vie privée, tournant souvent au secret d'Etat, recèle bien des mystères et des surprises.
Pour les révéler, Diane Ducret a recueilli, par une enquête non sans risque, les témoignages des compagnes, filles, amis, conseillers, médecins, gardes du corps et même ayatollahs. Le premier volet de Femmes de dictateur, déjà traduit en dix-huit langues, a fait connaître Diane Ducret comme une investigatrice et une historienne hors pair. Son nouveau livre est un exploit.
« Il est un lieu précis de l'existence où l'ombre et le corps se rejoignent. Ce moment-là il faut le saisir, marcher face au soleil, mettre le pied à l'étrier qui s'offre à vous, triompher de la gravité, galoper sans soucis de gloire ou de fortune, à l'ère mécanique ne pas aller bien vite peut-être, mais libre. » Il est des rencontres dont la chaleur suffit à emplir toute une vie et dont le deuil vous laisse estropié à jamais.
On peut vous dire à quinze ans que vous ne remarcherez jamais plus, et se retrouver pourtant à trente debout sur un cheval au galop, dont le corps sacré et vibrant vous guérit de ces années de désespoir. Telle est la vertu de l'alliance millénaire entre l'homme et sa plus noble conquête, où brillèrent Bellérophon et Pégase, Alexandre et Bucéphale, comme d'autres couples mythiques évoqués ici en miroir d'une destinée d'aujourd'hui.
Le cheval y est la métaphore du retour à l'enfance, de la douleur éprouvée et surmontée, du refus de la fatalité.
Parmi les dictateurs du XXe siècle dont Diane Ducret, en deux volumes, a révélé magistralement les rapports qu'ils entretenaient avec leurs femmes, et avec d'autres, sont repris ici les chapitres concernant dix d'entre eux, les plus impressionnants et les plus surprenants.
Une iconographie rare illustre chaque texte, donnant une silhouette et un visage à des personnalités inconnues, ou a des personnages célèbres dans des rôles et des postures auxquels, de leur part, on ne s'attendait guerre. L'ensemble est séduisant, amusant parfois, tragique aussi.
Pour cet ouvrage exceptionnel, l'auteur a rédigé une introduction inédite.
Chicago. Début des années folles.
Le Syndicat du crime n'est pas qu'une affaire d'hommes, il se conjugue aussi au féminin.
Elles sont fugueuses, frondeuses, parfois meurtrières, mais toujours rebelles. Elles s'appellent Mary Josephine Capone alias Mae, Ada et Minna Everleigh, les Impératrices du vice, Margaret Collins, la Fille au baiser mortel, Louise Rolfe, l'Alibi blond, Bonnie Parker, la Juliette au revolver, ou encore Virginia Hill, le Flamant rose : elles sont les compagnes d'infortune comme de gloire d'Al Capone, Clyde Barrow ou Bugsy Siegel, barons noirs des années de plomb qui ont fait trembler l'Amérique.
Traquées par le légendaire patron du FBI John Edgar Hoover, muses de la prohibition et de ses fêtes décadentes, elles n'ont rien à envier aux gangsters, l'intelligence et les talons hauts en prime.
Le crime ne paie peut-être pas, mais il séduit toujours. A partir d'archives déclassifiées du FBI et d'Alcatraz, de journaux de l'époque, d'entretiens avec des descendants et de documents inédits, Diane Ducret dévoile avec le talent qu'on lui connaît l'intimité de celles qui ont choisi d'être des Lady Scarface, à la vie à la mort...
Le XXe siècle - marqué par l'émergence des totalitarismes - a secrété sur tous les continents une série de dictateurs dont les dérives de la personnalité ont engendré des règnes sanguinaires et marqué par une concentration du pouvoir sans précédent. Si on connaît les noms les plus célèbres (Mussolini, Hitler, Staline, Mao, Franco, Ceausescu, Saddam Hussein, Kadhafi), certains sont déjà en passe d'être oubliés en dépit des exactions de leurs règles (Trujillo, Diem, Papa Doc et Baby Doc, Tito, Marcos, Stroessner).
Le parti pris de cet ouvrage est de les raconter par leurs fins, souvent tragiques, au moyen de chapitres à la fois très informés et incisifs. Pour réussir ce pari Perrin et l'Express se sont associés sous la direction de Diane Ducret, l'auteur de Femmes de dictateur et d'Emmanuel Hecht, rédacteur en chef à L'Express, responsable des livres. Ils ont réuni certaines des plus belles plumes historiques et journalistiques actuelles pour offrir - en une vingtaine de chapitres - présentés par ordre chronologique un tableau sans précédent d'un demi-siècle barbare où se cotoient complots, coups d'état, révolutions, assassinats et suicides.