Octobre 2020. David Prudhomme retourne dans la maison familiale de Grangeroux, près de Chateauroux. Il se souvient de ce matin de janvier 1981 quand, pour la première fois, ses parents lui avaient montré l'endroit où ils allaient vivre. Ce jour-là, David découvre un simple terrain en friche sans rien autour avec, en guise de maison, un trou. Fini le foot et les courses de vélo avec les copains au pied de l'immeuble de la ZUP 2 à Chateauroux. Même s'ils n'ont roulé que 7 minutes, ils sont dans un autre monde.
Un an plus tard, toute la famille emménage dans la jolie maison enfin construite au milieu de l'horizon et... de l'ancienne base militaire américaine, construite en 1951, à côté des entrepôts de l'OTAN qui desservent toute l'Europe. L'impression de vivre à la campagne est démentie par le bruit des réacteurs des avions cargos irakiens qui, entre 81 et 89, décollent chargés des armes vendues par la France à Saddam Hussein alors en guerre contre l'Iran.
Au fil des pages, David Prudhomme nous raconte 40 ans d'un territoire de province aux prises avec l'évolution du monde, dont les soubresauts finissent par ébranler le quotidien. 40 ans pendant lesquels le petit David deviendra l'auteur David Prudhomme.
Fin des années 30, en Grèce. La dictature militaire s'installe et les libertés fondent comme neige au soleil. L'esprit frondeur de Stavros, amateur de jolies filles, de hachisch, (et vendeur occasionnel) a du mal à se plier aux lois en vigueur. Il retrouve son ami Markos à sa sortie de prison. Ensemble, autour d'un narguilé, ils refont le monde, avant d'aller jouer et danser le rebetiko toute la nuit au son du bouzouki.
Il fallait l'invention et l'élégance naturelle de David Prudhomme pour réussir à restituer l'ambiance des bouges d'Athènes dans les années trente, et l'atmosphère électrique qui y régnait. Pour ce récit, David Prudhomme puise son graphisme noir et charbonneux aux sources du cinéma néo-réaliste italien.
Quant à cette musique populaire grecque d'avant-guerre, elle est dans Rebetiko ce que Casque D'Or a été aux guinguettes du bord de la Marne : omniprésente et le moteur essentiel du récit.
Roland, dans le quartier, tout le monde le connaît. C'est un drôle de bonhomme, ce petit vieux-là. On l'a surnommé Le Shérif à cause de son chapeau de cow-boy. Sa vie, elle est réglée comme du papier à musique : levé avant le soleil, une petite visite au poulailler, son «harem», et puis il dépose sa soeur, folle et handicapée, sous la grange, et enfin il enfourche Pégase, sa fidèle bicyclette, direction le bistrot avec ses oeufs frais. C'est là qu'on le retrouve, pour boire quelques petits cafés bien mouillés avant de poursuivre la journée, ponctuée de ripailles, de ballons de blanc, et surtout de bons copains, comme lui des retraités et des chômeurs, qui fanfaronnent et débattent sur des sujets aussi fondamentaux que l'omelette, les tomates, ou le rythme des pigeons.
David Prudhomme déambule dans les galeries du musée du Louvre. Son regard embrasse les oeuvres exposées, autant de chefs-d'oeuvre proposés dans un espace ordonné et pensé avec soin. 35 000 oeuvres côtoient ainsi les quelque dizaines de milliers de visiteurs journaliers.
Car le regard de David ne se pose pas uniquement sur les tableaux, sculptures ou objets du musée. mais aussi sur leurs spectateurs. Le voilà qui observe l'étrange ballet muet qui se tisse entre les oeuvres et leurs visiteurs.
Couple enlacé devant Le radeau de la Méduse, homme solitaire happé dans la contemplation du scribe accroupi ou groupes agglutinés devant la Joconde, rien n'échappe au pinceau alerte de David Prudhomme, qui saisit sur le vif les attitudes des uns et des autres devant l'Art.
Car combien de musées, comme le Louvre, permettent à autant de gens d'horizons si différents de se retrouver dans le même désir de se cultiver ?
Même si, comme le regrette Prudhomme, le lieu invite plus au recueillement qu'au partage et au dialogue autour de l'art....
Et si, au milieu d'une galerie, il poussait un grand cri....
Une nouvelle édition, avec un format et un prix plus accessible, d'un album paru à l'An 2 en janvier 2006. David Prudhomme, auquel ses collaborations avec Rabaté et son album sur le Louvre ont entre-temps conféré une notoriété très supérieure, y adaptait magistralement une célèbre farce du XVe siècle.
Ce livre témoigne de la première exposition rétrospective de l'oeuvre de David Prudhomme, créateur de bandes dessinées depuis plus de trente ans. Il propose un voyage dans le temps et dans l'espace, mais aussi dans l'intime, le souvenir, la réflexion de l'artiste qui ne cesse de se renouveler. Des bords de la Loire au Japon en passant par les Balkans, de l'art pariétal aux cimaises du Louvre en passant par la littérature, du paléolithique au contemporain en passant par le Moyen Âge, le lecteur plonge dans l'univers riche et varié de cet auteur prolifique au dessin protéiforme. Dans un entretien qui suit le cours de sa création depuis les origines, David se livre ouvertement sur son travail, son processus de création, ses goûts et ses envies et nous fait part de son amour de la bande dessinée, de sa passion pour le dessin, indissociables de son chemin de vie. Les propos recueillis et surtout les oeuvres reproduites montrent un goût pour la liberté et une exploration sans limite du trait au service de l'expression et de la narration d'un dessinateur virtuose qui ne cesse d'interroger son art.
Vive la marée ! est une bande dessinée écrite et dessinée à quatre mains complices, celles de David Prudhomme et Pascal Rabaté !De l'arrivée des premiers baigneurs le matin à marée basse au départ des vacanciers, le soir, alors que la mer recouvre le sable, ils nous racontent... une journée à la mer !Un portrait choral drôle et tendre qui rappelle Jacques Tati et Les vacances de monsieur Hulot.À déguster savoureusement à une terrasse ombragée.Une collection qui emprunte la forme des éditions de poche (format de 14,8 x 20 cm, reliure brochée), avec une finition soignée et un papier crème qui permet une reproduction fidèle au travail des auteurs. À mettre en poche pour voyager dans l'imaginaire des grands auteurs de Futuropolis !
Cinq tableaux, se déroulant tous un soir d'élection présidentielle. Vincent Farasse entrelace l'intime et le politique avec beaucoup de finesse et d'humour. Deux couples qui s'affrontent au sujet de leurs enfants, amoureux, fugueurs (1995) ; un homme et une femme décidés à profiter d'un week-end à deux à la campagne, qu'un voisin bien curieux vient bousculer (2002) ; une fratrie qui se réunit (et se déchire) autour d'un père tout juste décédé (2007) ; un homme qui cherche, au bord de la mer, à faire revivre un amour disparu (2012) ; une femme qui attend dans une chambre d'hôtel qu'un futur ministre la rejoigne (2017)... A travers chaque élection, et à chaque fois par le biais d'une histoire intime, fictionnelle, les auteurs nous offrent une photographie de l'époque, de son arrière-plan.
Un récit de Pascal Rabaté avec David Prudhomme au dessin et de chouettes couleurs d'Isabelle Merlet, Jean-Jacques Rouger et David Prudhomme
Ne vous y trompez pas... Même si cet Herbier sauvage pourrait donner l'impression que de parfaits inconnus - femmes et hommes de tous âges - ont soudainement dévoilé leur vie sexuelle sans inhibition, il n'en est rien.
Après avoir pris contact avec ses interlocuteurs, Fabien Vehlmann leur donne rendez-vous dans un lieu de leur choix, généralement un café. Parfois, il peut lui arriver d'utiliser un jeu de cartes « questions/réponses », réalisé pour l'occasion, qui lui permet d'entrer plus rapidement dans le vif du sujet : à lui de débusquer - au milieu du foisonnement de souvenirs évoqués - le détail intriguant, la formulation juste, le mot frappant, la pensée originale, l'expérience édifiante.
Ces chemins buissonniers de la pensée permettent in fine de repérer les herbes folles, ces plantes rares et sauvages qui enrichissent cet herbier, illustré de manière charnelle, sensuelle et/ou surréaliste par le talentueux David Prudhomme.
Au moment de commémorer les 100 ans de sa naissance et les 40 ans de sa mort, il est temps de relire l'adaptation de l'unique roman de Georges Brassens, un bel hommage réalisé par deux auteurs majeurs du 9e Art.
« Une maison miraclifique de sept étages par temps calme et de six, les jours de bourrasques ». Georges Brassens était un homme libre, engagé, dénonçant l'hypocrisie de notre société avec un ton gouailleur, iconoclaste et parfois potache. Dans ce roman, les habitants irrationnels du dernier étage de l'immeuble L'Abbaye gré-du-vent, tentent de créer une société idéale, utopique et grotesque.
Peu d'expositions font l'effet d'un voyage... Parmi celles-ci figure l'exposition « SUMOS » de David Prudhomme. Le souhait éditorial a été de procurer, à travers cet ouvrage, cette même sensation en respectant au mieux la scénographie.
Ce beau livre s'architecture en cinq parties distinctes : L'ENTRAÎNEMENT ; LES PORTRAITS (ces originaux ayant été réalisés sur papier fin, le cahier qui leur est consacré est proposé sur un papier plus fin que le reste de l'ouvrage) ; LES PRÉPARATIFS ; LES COMBATS (l'installation imaginée par David pour restituer l'idée d'un vrai combat est transposée ici sous la forme d'un leporello recto-verso qui se déplie vers le haut) ; et LES ONIRISMES (ces extrapolations graphiques et paysages permettent de faire le lien avec le monde extérieur).
En 2012, à Fukuoka, David Prudhomme vit son premier contact avec le sumo. Le choc !
Il remplit un carnet pendant l'entraînement, un autre pendant le tournoi, presque surpris du plaisir qu'il prend à dessiner cet univers... Un univers spectaculaire dont il a su explorer, avec brio, les limites de l'imaginaire, soutenu avec justesse par les textes de Sonia Déchamps, journaliste indépendante oeuvrant pour plusieurs médias radio et télédiffusés.
Un lundi matin comme beaucoup d'autres. Flip, le réveil difficile, doit s'apprêter pour aller travailler à l'usine Deleter, leader européen de l'ouvre-boîte et de la clé à sardines. Telle une ombre, pas encore réveillé, le voilà dans le bus, entouré de ces collègues. C'est l'heure de pointe. Pendant le trajet les rumeurs sur la fermeture prochaine de l'entreprise sont au centre des conversations. À l'arrêt prévu tout le monde descend. Sauf Flip. Arrivé au terminus, il fait du stop pour rentrer chez lui. Une grosse limousine passe alors sur la route. C'est le patron de l'entreprise, Deleter, qui s'enfuit. Car, ce matin-là, les rumeurs de vente sont confirmées. Les salariés ont découvert les locaux vidés, les machines vendues et déplacées, et une pile de lettres de licenciement déposée sur le seuil à l'attention des salariés. Flip est pris en stop par Trashy, musicien de djembé en route pour un concert dans la montagne. Flip décide de le suivre.
Ainsi démarre un road comics pas comme les autres, halluciné et drôle. David Prudhomme joue avec tous les codes de la bande dessinée pour nous entraîner à la suite de Flip, Trashy et tous les autres protagonistes de cette histoire folle menée tambour battant.
Tandis qu'il compose le génial De grandes espérances, l'inlassable Charles Dickens fonde un nouveau périodique, "Ali the year round", dont il assure à lui seul une grande partie de la rédaction.
L'un de ses porte-parole, une « identité » de rechange, sera le Voyageur sans Commerce: sous ce nom, il parcourt Londres, l'Angleterre, la France, en flâneur à l'oeil vif. On retrouve dans ces chroniques, rédigées jusqu'à sa mort en 1870, son goût pour l'errance - diurne et nocturne -, le détail pittoresque, le tableau touchant, macabre ou grotesque. Passant du trivial au fantastique, laissant libre cours à ses hantises et notamment sa fascination pour la mort, Dickens offre à ses lecteurs ébahis une vision de cet univers qui en fait l'un des plus grands écrivains de tous les temps.
Inexplicablement inédits, ces textes méritent de rejoindre enfin ses chefs-d'oeuvre qu'ils éclairent d'un jour nouveau.
Une étoile qui grossit et qui se rapproche de la terre, la fin du monde est annoncée. Une rude tâche pour Issicol, fonctionnaire dévoué et missionné par "La Sécurité du territoire" pour maintenir et garantir l'ordre dans les villages et éviter la débauche. Première destination : Port Nawak, mais oh surprise, ce village a déjà basculé dans la folie, depuis le jour où une apparition de Marie-Madeleine a exhorté les habitants à la luxure et au laxisme. Et les complications vont s'enchaîner pour Issicol ... Simple prétexte de cette histoire folle, la fin du monde n'en est que le fil conducteur pour mieux renvoyer sur des réflexions de société teintées d'humour absurde. Edité en 1999 en noir et blanc, cette nouvelle version, dans un nouveau format et en couleur, restitue au mieux les couleurs et les nuances des dessins de David Prudhomme.
Ninon de Lenclos, règne sur la cour du futur Louis XIV. Femme du monde, courtisane belle et intelligente, elle est placée au coeur des courants mondains érudits et politiques de son temps. Mais pour Patrick Cothias, Ninon est la fille d'Ariane de Troïl et de Germain Grandpin.
1649 : Conti et les siens intriguent pour que Mazarin soit chassé afin que le futur Louis XIV ne subisse plus son influence. La Fronde gronde dans Paris. Ninon, aidée par d'Artagnan et Cyrano de Bergerac, aide la reine-mère Anne d'Autriche, Mazarin et le jeune roi à quitter Paris et à se réfugier à Saint-Germain. Le trio combat les conjurés mais Ninon n'a qu'une idée en tête : que Cyrano consente enfin à lui dire ce qu'il sait sur ses origines. Une fois encore, "Patrick Cothias" mêle avec subtilité la petite et la grande histoire tout en poursuivant ce nouvel épisode de "Ninon Secrète", étroitement lié au cycle des "7 Vies de l'Épervier". Du grand art, soutenu par le trait original et puissant de "David Prudhomme" qui, pour la première fois, utilise pour cet album la technique de la couleur directe.
Ninon de Lenclos tente de percer le mystère de sa naissance. Mais nul ne souhaite qu'un si lourd secret éclate au grand jour... surtout pas Gaston d'Orléans, l'oncle du roi. La piste mène à Paris... mais la capitale est aux mains des Frondeurs..."Ninon Secrète" s'inscrit dans le cycle des "Sept Vies de l'Epervier". Pour "Prudhomme" et "Cothias", Ninon de Lenclos n'est pas seulement une courtisane belle et intelligente de la cour du futur Louis XIV, elle est également la fille de Germain Grandpin et d'Ariane de Troïl.
Ninon de Lenclos est un personnage historique. Elle règne sur la cour du futur Louis XIV. Femme du monde, courtisane belle et intelligente, elle est placée au coeur des courants mondains érudits et politiques de son temps. Mais pour "Patrick Cothias", Ninon est la fille d'Ariane de Troïl et de Germain Grandpin.
Ninon de Lenclos tente toujours de percer le mystère de sa naissance, mais nul ne souhaite qu'un si lourd secret éclate au grand jour Si elle sait maintenant que sa mère est bien Ariane de Troïl, elle n'est pas encore au bout de ses surprises et il lui reste bien des intrigues à démêler Ayant pu s'extraire de sa geôle grâce à un mystérieux homme masqué, Ninon rejoint Athos, Porthos, Aramis et D'Artagnan. En passant à table, au moment de servir le potage, ils découvrent avec effroi la tête de Benjamin dans la soupière « Le Diable de l'Enfer » poursuit toujours Ninon La série s'achève avec ce volume, le suspense est à son comble et le dénouement s'annonce retentissant. Du grand art, soutenu par le trait original et puissant de David Prudhomme. Pour clôturer en beauté la grande saga du « Cycle des 7 Vies de l'Epervier », Henri Filippini fait paraître simultanément à cet album un numéro des « Cahiers de la BD » entièrement consacré à cette série culte et à ses nombreuses ramifications.
Aucune limite de format, de pagination ou de thématique ! Les auteurs laissent libre cours à leur talent et donnent naissance à d'étranges expériences, des récits hors norme qui défient les lois de la bande dessinée. Pas de doute, ici, l'exception est la règle !
Ninon de Lenclos, règne sur la cour du futur Louis XIV. Femme du monde, courtisane belle et intelligente, elle est placée au coeur des courants mondains érudits et politiques de son temps. Mais pour Patrick Cothias, Ninon est la fille d'Ariane de Troïl et de Germain Grandpin.