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Littérature
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Une femme s'exprime, de manière non dogmatique, et son approche du monde s'ancre dans des lieux quotidiens : une cuisine, un train, un balcon, voire un itinéraire maternel.
À la croisée de l'essai, du journal intime, du grenre épistolaire, du récit poétique, cette suite de textes brefs saisit les instants de manière sensible et subjective, afin de célébrer « la braise du quotidien ». À l'instar de Saint-John Perse, il s'agit de « célébrer l'honneur de vivre et l'horreur de vivre ». L'exaltation de la vie ne se sépare pas de la considération et de l'accompagnement de la mort.
Dans ce livre tout à la fois personnel et universel, fondé sur un émerveillement contagieux, le lecteur pourrait bien puiser la conviction qu'envers et contre tout, comme le disait Rilke, « Être ici est une splendeur ». -
Dans cet petit ouvrage nous est offerte, pour chaque jour de l'année, une pensée, une fulgurance de la poète française Marie Noël dont l'oeuvre, marquée par une spiritualité tourmentée et rebelle, se redécouvre aujourd'hui dans toute sa force et sa singularité.
Souffle de la création, épreuves et espérances toujours vives, solitude tantôt recherchée, tantôt haïe, amour et compassion: toute l'âme humaine, dans ses fragilités et ses forces, est présente. Les mots de la poète nous accompagnent, jour après jour, sur notre chemin.
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L'aube arrive. Pour l'écrivaine, elle est féconde. Elle se retire de l'agitation naissante, fait un pas de côté pour mieux observer le monde qui l'entoure, avant d'y revenir, alerte, à l'écoute et disponible.
Colette Nys-Mazure évoque l'excitation du nouveau projet qui prend aux tripes, mais aussi l'angoisse de l'écriture, le saut dans le vide, et surtout la nécessaire confiance dans le processus journalier.
À partir de quand cesse-t-on de regarder vers l'avenir et regarde-t-on les souvenirs, le passé ? quelle place trouver dans le tumulte du monde ? quel juste endroit pour le poète ?
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La poésie serait de l'ordre du feu : elle éclaire et réchauffe au coeur des pires ténèbres. Vivre en poésie, ce serait interroger chaque visage ou paysage, reconnaître la connivence qui nous unit à l'univers. Étonnement, émerveillement, mais aussi rébellion contre ce qui réduit et obscurcit la splendeur de l'être.