Une femme s'exprime, de manière non dogmatique, et son approche du monde s'ancre dans des lieux quotidiens : une cuisine, un train, un balcon, voire un itinéraire maternel.
À la croisée de l'essai, du journal intime, du grenre épistolaire, du récit poétique, cette suite de textes brefs saisit les instants de manière sensible et subjective, afin de célébrer « la braise du quotidien ». À l'instar de Saint-John Perse, il s'agit de « célébrer l'honneur de vivre et l'horreur de vivre ». L'exaltation de la vie ne se sépare pas de la considération et de l'accompagnement de la mort.
Dans ce livre tout à la fois personnel et universel, fondé sur un émerveillement contagieux, le lecteur pourrait bien puiser la conviction qu'envers et contre tout, comme le disait Rilke, « Être ici est une splendeur ».
Renommée de l'auteur, très appréciée de ses lecteurs et des médias. Dans le sillage de sa Célébration du quotidien, vendu à 60 000 ex. toutes éditions confondues (traductions en plusieurs langues, édition de poche, audiolivre, etc.). Colette Nys-Mazure est célèbre les espaces familiers, en résonance avec notre époque où nous avons découvert la marche de proximité pendant les confinements.
Belgiques est une collection de recueils de nouvelles. Chaque recueil, écrit par un seul auteur, est un portrait en mosaïque de la Belgique. Des paysages, des ambiances, du folklore, des traditions, de la gastronomie, de la politique, des langues... Tantôt humoristiques, tantôt doux-amers, chacun de ces tableaux impressionnistes est le reflet d'une Belgique?: celle de l'auteur.
« Nous vous en prions sous le familier, découvrez l'insolite, sous le quotidien, décelez l'inexplicable. Puisse toute chose dite habituelle vous inquiéter. » Colette Nys-Mazure a pris au sérieux l'exhortation de Brecht pour nous offrir cette Célébration du quotidien. Car dans la routine des jours, nous sommes bien souvent ailleurs, absents à nous-mêmes, sourds à ce miracle continu qu'est notre vie ordinaire. À travers une écriture poétique et très suggestive, Colette Nys-Mazure célèbre la trame secrète de nos existences. « Chaque matin, je m'étonne et je me réjouis d'être en vie. Je ne m'y habitue pas. »
En moins de trois mois, Colette Nys-Mazure, fillette insouciante de sept ans, perd ses deux parents. Après ce séisme, il va falloir continuer à vivre, à ne pas s'enfoncer dans le malheur ; il s'agit de construire sur les ruines de sa famille.
Des années plus tard, l'auteur pose son regard d'adulte sur cette blessure d'enfance et retrace sobrement le cheminement nécessaire, éclairé par l'émerveillement de vivre intarissable et le désir de ne plus rien gaspiller.
Un livre sobre, lumineux et riche d'espérance.
Un recueil de prières illustrées en forme de comptines.
Notre société, obsédée par le vieillissement, la dégradation du corps ou celle de l'esprit, succombe au "jeunisme".
Il devient impératif pour chacun d'apparaître au mieux de sa forme, de masquer les rides, de cacher sa fatigue. qui d'entre nous échappe à cette hantise ? et si ce n'était qu'un leurre ? poursuivant le dialogue avec ses lecteurs, colette nys-mazure livre une réflexion sensible sur le temps du vieillir. avancer en âge, c'est peut-être approcher l'âge de vivre authentique, celui de recevoir différemment les autres, les choses, l'existence.
L'auteur de célébration du quotidien évoque avec bonheur les moments et les mots de la vie ordinaire. sur le ton de la conversation chaleureuse, elle allie gravité, humour et poésie.
Anna entend un air d'accordéon. Elle se lève à demi de son siège. Du fond du wagon, elle voit venir son ami. Elle a pensé « ami » alors qu'elle le connaît si peu. Lui a reconnu Anna. Il s'attarde près d'elle. Il joue pour elle seule. Anna ferme les yeux. On dirait que sa fatigue est moins pesante.
La poésie serait de l'ordre du feu : elle éclaire et réchauffe au coeur des pires ténèbres. Vivre en poésie, ce serait interroger chaque visage ou paysage, reconnaître la connivence qui nous unit à l'univers. Étonnement, émerveillement, mais aussi rébellion contre ce qui réduit et obscurcit la splendeur de l'être.
« Aussi longtemps que je pourrai respirer, marcher même avec un déambulateur , me passionner pour ce que je ne connais pas, admirer au lieu de dénigrer et me réjouir sans posséder. Aussi longtemps que je serai capable de remonter en enfance, de savourer le monde par tous les sens et de rejoindre Dieu au coeur du coeur, tout sera possible. J inventerai ma vie. »
L'amour qui me manque est celui que je ne donne pas, écrit magnifiquement Henri Bauchau. En ces temps de crise proclamée, quelle espérance fait lever Noël, ce mot d'enfance et de toujours, de naissance et de source ? Et pas seulement pour les chrétiens, mais pour tous ceux qui croient en la vie, épousent son mouvement inlassable. Ne te détourne pas ! Regarde-moi, j'existe ! Je suis une personne, réclame chacun dans le secret. Par les villes, leurs places, leurs gares grouillantes, tant de solitaires vont errant, en quête d'un geste de sympathie. Heureusement, ils sont nombreux, les hommes et les femmes de bonne volonté qui leur répondent et changent, parfois à leur propre insu, le cours terne des désespoirs. Si tu accueilles un de mes petits, c'est moi-même que tu accueilles. Dix ans après la publication des Contes d'espérance, Colette Nys-Mazure qui aime Courir sous l'averse brosse quelques aventures de notre quotidien où l'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable. Elle revit les étapes du mystère sacré et propose un texte à jouer en famille.
Après avoir célébré le quotidien, C. Nys-Mazure a choisi de donner la parole aux femmes. Non à travers des propos idéalistes ou démagogiques, mais en partant de ce qui fait leur vie concrète, en partant d'un lieu symbolique, le monde du rail. Ces femmes, elle les a rencontrées, puis recréées sous la forme de courtes nouvelles, comme autant de portraits.
Colette Nys-Mazure relève un défi dans ce texte témoignage très personnel : elle décrit avec émotion et conviction l'action de la littérature sur les femmes et les hommes. Comment, dans des situations concrètes, la poésie rejoint l'existence de chacun au plus intime. C'est une visite à une amie gravement malade à l'hôpital, une rencontre avec des jeunes lycéens de banlieue, la correspondance que l'écrivain entretient avec des lecteurs, des anonymes touchés par la grâce des mots... L'écriture est expérience. Colette Nys-Mazure propose ainsi un plaidoyer très original : les fractures contemporaines, celles de la société (exclusion, solitude, travail...), celles individuelles (maladie, dépression...) trouvent toujours un écho dans le texte du poème. La poésie a une puissance de guérison qu'il convient de transmettre, de faire partager. Colette Nys-Mazure renoue dans ce livre avec ses thèmes de prédilection qui ont fait son succès : la célébration de la lecture et de la poésie, l'écriture comme chemin de vie et de partage.
Dans ce livre singulier, Colette Nys-Mazure, poète de l'intime et du quotidien des jours, se confie comme elle ne l'a jamais fait, raconte son enfance, la profonde blessure que fut la mort de ses parents, son chemin de résilience, sa découverte de l'écriture, sa passion pour le métier d'enseignante, son goût immodéré et très éclectique pour la lecture... Elle évoque sa rencontre avec une religieuse qui l'a profondément marquée : Mère Marie Tarcisius, figure de la communauté des Soeurs de saint André présente depuis 1972 sur la colline de Taizé. Communauté de Taizé chère au coeur de Colette Nys-Mazure dont le frère est membre. Dans ce véritable « Ce que je crois », l'écrivain, membre de l'association des écrivains croyants de langue française, dévoile son itinéraire de chrétienne, la relation secrète qu'elle tisse chaque matin entre écriture et poésie, dessine un peu le visage du Dieu en qui elle croit. Affirme aussi ses attentes et ses impatiences vis-à-vis d'une Église catholique encore bien timorée dans l'accueil fait aux femmes... Ce livre est le grand témoignage que les nombreux lectrices et lecteurs de Colette Nys-Mazure attendaient.
Lucas a douze ans ; au cours des vacances de Noël, un événement vient bouleverser sa vie. Il est à l'âge où tout pose question . Il souffre de ne pas être « un type simple ». La mort comme l'amour ou le quotidien le mettent au défi.
Avec tendresse et lucidité, il pose un regard curieux sur les membres de sa famille proche ou éloignée, ses amis, les visiteurs de passage.
De janvier à août, au gré des rencontres, des plaisirs et des peines, il cherche son chemin à lui, et ce n'est pas simple effectivement.
C'est dans un télécabine qu'entre terre et ciel, s'est fissuré le monde de l'innocence : le doute à propos de Papa et Jana, la mort, la beauté, l'amitié et l'amour, la trahison peut-être.
« La poésie m'a préparé à rencontrer le mystère de Dieu » écrivait le poète Serge Wellens. Oui, entre poésie et mystique, existent tant de correspondances au sens où l'entendait Baudelaire. La poésie est tout sauf un luxe. Substantielle, elle aide à vivre et celui qui l'écrit et ceux qui la lisent. En témoignent les poètes en temps de détresse : Desnos en France aussi bien qu'Anna Akhmatova en Russie ; des hommes et des femmes qui ont osé dire tout haut ce que tant d'autres souffraient tout bas. Défiant le pouvoir en place, ils ont souvent payé cher ce courage. Ne faut-il pas arracher la poésie à la tour d'ivoire dans laquelle on l'enferme, contre le gré de poètes souvent ? En parler sans jargon, avec des mots simples, afin de la rendre au grand public.
C'est le projet de ce nouveau livre de Colette Nys-Mazure qui présente une sélection de ses poètes préférés.
" peindre, lire, écrire, des actes intimes, volontiers à l'abri des regards curieux.
Peindre dans l'atelier sous les toits, la verrière. lire solitaire au noeud de la foule d'une gare, d'un café. écrire sur un bout de table. comment un poète peut-il s'inspirer d'une lectrice ou d'un lecteur mis en scène, en forme et en couleurs, par un peintre ? entre le tableau et le livre, le lien est étroit. non seulement la page, la toile, déploient leur étendue à peupler, mais l'une et l'autre s'ouvrent telles des fenêtres sur le monde.
Jeu de balance entre le dedans et le dehors. la vision est à la fois centrale et périphérique, allant de l'anecdote, du motif révélateur, au déchiffrement minutieux, à la question sans réponse. je peux recevoir les oeuvres avec ma propre sensibilité, les laisser résonner, les relier arbitrairement. je leur prête mes mots pour qu'ils vivent différemment avant de rejoindre les émotions des lecteurs qui, à leur tour, entreront en résonance et redécouvriront peut-être le tableau.
" de rembrandt à picasso en passant par hopper, fantin-latour, chirico, bonnard, derain, vermeer, ensor, courbet, renoir, monet, matisse, foujita, monet, léger, holbein, delvaux. tous ont un jour mis en scène l'écrit, la lecture, la lettre. cet ouvrage original est né de la rencontre de ces tableaux avec l'imaginaire de colette nys-mazure.
Amedeo Modigliani peint en 1919 sa jeune compagne enceinte, Jeanne Hébuterne portant sur ses genoux leur premier enfant. Ils se sont rencontrés fin 1916, elle a 19 ans, lui 34. Contre l'avis de sa famille, elle le suit, bien décidée à vivre pleinement son amour. Elle se suicidera le lendemain de la mort du peintre, emportant avec elle l'enfant à naître. En s'arrêtant sur cette oeuvre testamentaire, Colette Nys-Mazure saisit l'occasion de rentrer dans la vie du peintre, de son enfance à sa mort prématurée.
Elle nous livre un texte empreint d'humanité et de poésie, qui tente de comprendre les paradoxes de l'amour, maternel ou conjugal, et ses conséquences parfois tragiques.
Qu'est-ce qui permet l'éclosion de la sensibilité poétique tant chez l'auteur que chez le lecteur, et tout particulièrement l'enfant ? Peut-on favoriser le développement de cette dimension essentielle de la personne ? Notre propre expérience nous éclaire.
La saveur du silence, du recueillement - humus de la poésie - et l'usage ludique de la langue maternelle sont menacés par la vie dite « courante », par les sirènes de la consommation, par certains harcèlements médiatiques.
Quels poètes nous aident à vivre davantage, à dénoncer mais aussi à célébrer ?
Des femmes, des hommes rêvent, se croisent, courent sous l'averse. Quel que soit leur âge, ils éprouvent doutes et désirs, peurs et plaisir. Ils tentent de vivre au plus près d'eux-mêmes. L'enfance n'est jamais loin de la mémoire. Les obstacles et les revers du quotidien les bousculent parfois gravement, mais ils traversent, vont de l'avant. Sur le quai d'une gare, dans une chambre de malade, crié ou chuchoté, s'élève l'appel à la rencontre vraie. Pour Victor Hugo, la forme, c'est le fond qui remonte à la surface. Sous le travail de l'écriture, aussi précise qu'une broderie, se dévoile la quête de l'amour sans mesure auquel nous aspirons tous.
" On marche le plus souvent dans les ténèbres mais on y marche avec le souvenir de la lumière qu'on a aperçue, de celle qu'on sait jaillissante à tout instant. Souvent, je marche dans le noir, mais je sais que la lumière va revenir. Enfant, j'aimais les passages de tunnel, dans les trains. On finit par sortir du tunnel " Depuis dix ans, la célèbre émission de réflexion "NOMS DE DIEUX" produite et présentée sur la RTBF (et TV5) par Edmond Blattchen accueille des personnalités à la renommée internationale, issues des sciences humaines et exactes, de la politique, des arts et des lettres, de la société laïque comme de divers courants philosophiques et religieux. La transcription de ces entretiens est aujourd'hui rassemblée dans une collection. Pour servir de mémoire à notre temps et témoigner des enjeux à venir.
Née à Wavre en 1939, Colette Nys-Mazure est mère de cinq enfants et grand-mère de nombreux petits-enfants. Licenciée en philologie romane de l'Université catholique de Louvain, elle y fut assistante, puis professeur de français dans l'enseignement secondaire supérieur et conférencière au Centre Vauban (Université catholique de Lille). Collaboratrice à différents périodiques belges, français et étrangers, Colette Nys-Mazure est avant tout écrivaine. Poète (Le for intérieur, Prix Max-Pol Fouchet), conteuse (Contes d'espérance) et essayiste (Célébration du quotidien), elle consacre une bonne part de son énergie au service de la parole : ateliers d'écriture et de lecture vivante ; participation aux congrès du Conseil international d'Études francophones à Strasbourg, Casablanca, Québec, Charleston et Toulouse (1992-1996) ; mission de la Communauté française de Belgique dans les départements de français de sept universités, en Ohio, Kansans et Louisiane (1995) ; tournée de lectures organisée par la Maison de Poésie du Nord-Pas de Calais à Lyon, Grenoble et Genève (1996) ; programme MUZE de cinq régions d'Europe (1997) ; Festival international de Poésie à Trois-Rivières, Québec (1999) ; projet SNCF-TEC-DRAC du Nord-Pas de Calais, " Expressions de femmes " (2000). Elle vit près de Tournai.