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Grasset
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Contes de la folie ordinaire
Charles Bukowski
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 25 Janvier 2012
- 9782246794912
Aux États-Unis, rien ne se discute, rien ne s'écrit, sans que d'une façon ou d'une autre Bukowski n'y soit mêlé. Or que raconte cet Américain de cinquante-sept ans, né en Allema-gne et ancien facteur de son état ?
Tout simplement que l'époque n'a pas bonne mine, que nos moeurs ne s'améliorent pas et que la vie ne vaut d'être vécue qu'entre un comptoir et un lit. Toutes choses que chacun de nous sait mais que Bukowski redit sur un ton inimitable, entre pleurs et rires. À peine lues, ses histoires ne vous quit-tent plus parce qu'immédiatement vous les reconnaissez pour ce qu'elles sont : en prise directe avec nos déboires, nos misères, notre corps, notre esprit.
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Journal d'un vieux dégueulasse
Charles Bukowski
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 22 Septembre 2010
- 9782246347927
Livre-culte, qui annonce aussi bien Contes de la folie ordinaire que l'ultime Pulp. En vérité, tout Bukowski est déjà dans ce Journal d'un vieux dégueulasse. Gérard Guegan, qui contribua en France à sa découverte, s'est chargé d'en assurer une nouvelle traduction et d'en donner la version intégrale.
De quoi s'agit-il ? Du bloc-notes que tint, dès 1967 dans un magazine underground, un esprit libre, sceptique, mais furieux. Jusqu'alors poète confiné dans des tirages confidentiels, Charles Bukowski, l'écorché vif, mit à profit cette audience soudaine et régla ses comptes avec l'univers tout entier. Avec son père, sa mère, ses copains d'école, comme avec les puissants, qu'ils siègent à la Maison Blanche ou à Wall Street. Avec les paris truqués comme avec les truqueurs de la révolution. Sans oublier ces arbitres du bon goût littéraire qui l'avaient si souvent méprisé.
Ainsi, au rebours des habituels cireurs de pompes, Bukowski n'hésite pas à faire les poches à Henry Miller, même s'il en camoufle, par un reste de sympathie, l'identité. En revanche, quand il s'en prend à Genet, Ginsberg, Burroughs, alors porte-drapeaux du mouvement étudiant, il frappe fort et sans pitié. Un seul trouve grâce à ses yeux : Neal Cassady, l'ami et le modèle de Kerouac. Sans doute parce que Neal était un prolétaire et un déchireur de fausses certitudes. Tout comme lui, qui interpelle l'éternité avec les mots de tous les jours. -
On ne fait que "ça" dans Women. Entre deux séances de papouilles libidineuses, on ne pense ni ne rêve à autre chose. Ce ne sont que langues qui se frôlent, sexes qui se joignent, mains qui pelotent et caressent, orgasmes, jouissances. Mr. Chinaski est devenu célèbre. Les femmes lui tombent dans les bras. Les cuistres diront que Buko est un Casanova phallocrate ou un Henry Miller atteint de priapisme... C'est du très grand Bukowski.
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Souvenirs d'un pas grand-chose
Charles Bukowski
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 25 Janvier 2012
- 9782246314431
Dans Souvenirs d'un pas grand-chose, dédié à "tous les pères", Bukowski passe sur le divan : il se raconte, sans délirer, tel qu'il faut, en commençant par le début.
Un premier souvenir ? Allemagne, 1922. Et puis c'est l'ardre de Noël, des bougies, des oiseaux, une étoile. L'Amérique ? La Ford T de son père. L'école où il découvre la violence, la cruauté, l'injustice. Trop de saloperies à avaler d'un seul coup.
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Il s'agit du dernier livre de charles bukowski, paru aux etats-unis quelques jours avant sa mort en mars 1994. un grand écrivain américain tente, une dernière fois, de faire son autoportrait. ce roman, au titre explicite, met en scène un détective privé à qui la mort, superbe créature pulpeuse, fixe une bien étrange mission : mettre la main sur céline. car, contrairement à ce que l'on croyait, céline n'est pas mort à meudon en 1961. trente ans plus tard, dans un los angeles crépusculaire, le bon docteur destouches dégaine plus vite que son ombre. {pulp}, hommage aux romans noirs, permet à bukowski, alors qu'il sait sa mort prochaine (la leucémie est inéluctable), de tutoyer derechef son époque. "le vieux dégueulasse", comme il s'était lui-même baptisé, y dit ses passions et ses haines. sans mâcher ses mots. de sorte qu'on est constamment entre platon et chandler, entre les larmes et le rire.
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Avec « Le Postier », on assiste à la naissance d'une mythologie de la vie quotidienne : Bukowski raconte une sale période de son existence, celle où, employé des postes, « facteur suppléant », il a cru toucher le fond. Médiocrité, routine, mesquineries, c'est du Courteline version américaine. Par petites séquences, nous avons une peinture crue d'une administration, avec ses petits chefs, supérieurs et collègues, des maniaques et des abrutis. En face, beaucoup de portraits féroces des « clients » que le facteur doit subir. Presque tous des fous ou des emmerdeurs, ils incarnent une forme cauchemardesque de la banalité poussée à l'extrême.
Heureusement, entre deux tournées, il y a la bière et Betty, l'alcool et les femmes, qui consolent Bukowski. Parenthèses fiévreuses, ces voluptés lui font oublier la monotonie du tri et, comme des dérives, l'emportent ailleurs. Le Postier est un extraordinaire voyage chez les prolos de l'Amérique, bossant à la chaîne, fixés à leurs sièges, pris dans une horreur grise et sans goût.
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Une bière, une putain. Bukowski, sans le savoir, bâtit sa légende. Cette litanie de boulots minables, de chambres sordides, d'étreintes glauques, de saouleries mornes, de bagarres d'ivrognes, de vexations, de rigolades, sera la matière inépuisable d'une oeuvre qui, avec sa vitalité consolante, sa folle énergie, ira jusqu'à brancher Hollywood.
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Un type amoureux d'un mannequin en celluloïd, un autre qui gagne sa vie en patins à roulettes et finit en Christ, un écrivain alcoolique qui, la gloire venue, oublie ses amis... Voilà, en quelques bribes, l'univers d'{Au sud de nulle part }(1973) sous-titré {Contes souterrains, }où l'on retrouve Chinaski, qui peut passer pour le double de l'auteur, en train de taper sur Hemingway...
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Nouveaux contes de la folie ordinaire
Charles Bukowski
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 11 Mars 2015
- 9782246809951
Publiés pour la première fois chez Grasset en 1982, les Nouveaux contes de la folie ordinaire sont la suite des célèbres Contes de la folie ordinaire. On y retrouve les grands thèmes du légendaire « Buck », l'alcool, la drogue, la nuit, mais aussi la beauté du dépouillement, l'amour dans la violence, la grâce brisée de la bohème.
Deux ivrognes, ennuyés par la bière et les bavardages nocturnes, enlèvent un cadavre d'un corbillard pour lui faire l'amour ; bande de vagabonds erre à travers les quartiers misérables de l'Est d'Hollywood ; un ménage à trois mène une curieuse vie dans un taudis de Los Angeles. Sexe et bière et dialogues sarcastiques, mais aussi portraits mélancoliques : un homme marchant sur une plage pense à son passé, une ancienne gloire du mime, cloitrée chez elle, passe ses journées à se remémorer sa célébrité défunte.
Dans ces Nouveaux contes de la folie ordinaire, Bukowski s'en prend à l'intolérance de l'Amérique de la gloire et de l'argent, qui rejette ceux qui ne correspondent pas aux modèles de la Réussite. Voici les marginaux magnifiés, princes et seigneurs de la misère.
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Le retour du vieux dégueulasse
Charles Bukowski
- Grasset
- Litterature Etrangere Grasset
- 8 Janvier 2014
- 9782246803270
« Je préfère les chiens aux êtres humains, les chats aux chiens, et moi plus que tous les précédents quand je suis saoul, en sous-vêtements, et debout devant ma fenêtre ».
Charles BukowskiEn 1969, Charles Bukowski, écrivain underground inconnu du grand public, fut projeté sur la scène internationale avec la parution du Journal d'un Vieux dégueulasse. Cette première édition n'avait repris qu'une quarantaine des chroniques qu'il avait écrites durant vingt ans ; certaines allaient ensuite nourrir Contes et Nouveaux contes de la folie ordinaire (1972), Au sud de nulle part (1973), Je t'aime Albert (1983), entre autres.Le Retour du Vieux dégueulasse réunit en un volume celles qui seraient injustement tombées dans l'oubli. Cet ensemble constitue une espèce de gigantesque « roman à clef » grâce auquel Charles Bukowski a pu laisser vagabonder son imagination. Transgressant tous les tabous, il nous livre ses explorations de toutes les formes de sexualité, toutes les « perversions », toutes les « déviances ». Son humour permet à ses personnages, l'air de rien, « de laisser voir leur véritable nature » -
Ce recueil de chroniques et de nouvelles inédites met en évidence la richesse et la variété de l'oeuvre de Bukowski. Ses deux premières histoires témoignent de la double orientation stylistique qui marquera toute sa carrière de prosateur - « Contrecoup d'une lettre de refus plus longue qu'à l'ordinaire » (1944) trace le portrait imaginaire d'un jeune artiste épris d'idéal, un rebelle doublé d'un amuseur tandis que dans « 20 chars de plus, et Kasseldown tombait » (1946), il change de ton et donne dans la noirceur absolue. Bukowski confronte son personnage de prisonnier à une désespérante solitude spirituelle, comme s'il écrivait lui aussi du fond du souterrain, piégé dans une cellule trop petite pour un homme de sa carrure, mais qui s'en sort grâce à son sens de l'humour et à son goût de l'autodérision.
Dans sa dernière méditation sur l'écriture, « Les Bases », 1991, Bukowski apure les comptes et tire la leçon : « Plus mes phrases se rapprocheraient de la concision et du naturel, moins j'aurais de chances de me tromper et de tricher... Les mots étaient des balles, des rayons de soleil, ils n'avaient d'autre but que de contrarier le destin et mettre un terme à la damnation. »
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Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau
Charles Bukowski
- Grasset
- 17 Mars 1999
- 9782246577614
Alors que la Grande Faucheuse se prépare à l'entraîner de l'autre côté du miroir, Charles Bukowski entame, à la demande d'un ami, un journal intime, genre littéraire qu'il dit détester. Au vrai, il s'agit davantage d'une chronique, où l'humour ne le cède jamais à la causticité. En même temps qu'il juge ses contemporains, voire l'humanité, le vieil écrivain - il vient de passer le cap des 70 ans - ne s'épargne pas.
De la vie qui s'en va, il retient l'essentiel : son besoin d'écrire et de jouer. Les courses de chevaux, qui ne sont pas sans lui évoquer l'enfer, lui permettent, jour après jour, de renouveler son imaginaire. C'est là, et là seulement, qu'il découvre l'envers du décor. Quitte ensuite, dans ses nuits sans sommeil, à jongler avec les mots sur cet ordinateur auquel il ne cesse de rendre grâce. Non que la machine sache écrire mais, là qui la comprend, elle permet toutes les libertés.
Et en particulier celle d'apprivoiser la mort tout en se moquant d'elle. Car la mort, répétons-le, rôde... Dans le corps de Bukowski qui, sans sacrifier à la morosité, ne nous épargne aucun détail. Et sous les traits d'un producteur de télé qui voudrait tirer de l'existence du "vieux dégueulasse" un sitcom calamiteux, ou d'interviewers sans conscience qui boivent son vin comme son sang...
Charles Bukowski fut tour à tour magasinier, facteur, journaliste, provocateur... Et surtout écrivain. Auteur notamment de Contes de la folie ordinaire, L'amour est un chien de l'enfer, Journal d'un vieux dégueulasse, il est mort en 1994 à l'âge de soixante-treize ans.
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Bukowski a composé cet ensemble de poèmes et de nouvelles après la sortie de son roman {Hollywood}. Sa source d'inspiration profonde et qui semble inépuisable, c'est la vie de tous les jours. Les personnages, en dehors de son inséparable alter ego Hank Chinaski, sont pour la plupart des serveuses, des employés de la poste, des gens qui travaillent à la chaîne ou autres esclaves de la paye en fin de mois. Les dures réalités, la douleur ou la tristesse de la condition humaine sont toujours présentes, comme la comédie et le rire... Bukowski jette un oeil froid sur les tribulations de la vie et explore ses difficultés avec les femmes, son flirt avec le suicide et la gloire.
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Un livre mythique sur un lieu mythique. Hollywood relate, de manière à peine romancée, la création d'un film bien réel sur la vie de Charles Bukowski, Barfly, réalisé en 1987 par Barbet Schroeder avec, dans les rôles principaux, Mickey Rourke et Faye Dunaway. De l'écriture du scénario à la première projection, il décrit les étapes de la réalisation du film : les signatures de contrats avec des producteurs vénaux, l'arrêt du tournage pour cause de coupes budgétaires, les soirées avec des acteurs capricieux et des actrices belles et stupides... Bukowski dépeint la comédie pathétique du milieu hollywoodien. Plus qu'une galerie de personnages minables, Bukowski fait un plaidoyer pour les écrivains exploités et spoliés par Hollywood : « On nous traite comme des chiens, on fout en l'air nos meilleures idées, on transforme nos personnages en marionnettes, on édulcore nos dialogues - et qu'est ce qu'on obtient au bout du compte ? La Fortune ! ». De Charles Bukowski dans les Cahiers Rouges - Contes de la folie ordinaire - Women - L'Amour est un chien de l'enfer I et II - Au Sud de nulle part - Factotum - Journal d'un vieux dégueulasse - Le Postier -Souvenir d'un pas grand chose. Publication concomitante dans les Cahiers Rouges, de Je t'aime Albert, du même auteur.
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Paru pour la première fois en 1983, traduit chez Grasset en 1988, Je t'aime Albert (Hot Water Music) est le quatrième recueil de nouvelles de Charles Bukowski. Trente-six nouvelles où on retrouve les thèmes chers à l'auteur des Contes de la folie ordinaire et des personnages typiques de l'univers « bukowskien » : des hommes et des femmes désespérés, alcooliques, misérables, qui commettent ou subissent des actes rageurs et violents. Où l'on verra la haine à l'oeuvre les petits chefs contre les miséreux, comme dans « Un monde pourri », avec passage à tabac de prisonniers par des policiers, et la violence de ceux qui subissent la misère, les autres, comme dans « Le Déclin et la chute », où, dans une scène de cannibalisme, un homme mange le cadavre d'un de ses amis. Dans Je t'aime Albert, le grand « Buk » poursuit sa chronique de l'Amérique des déclassés.
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Avec les damnés jette une lumière neuve sur la vie et l'oeuvre de Charles Bukowski.
En réunissant des pages de son oeuvre de façon chronologique et non pas suivant la date de leur première publication, Avec les damnés donne une idée de ce qu'auraient pu être les Mémoires de Bukowski : du souvenir le plus lointain de l'enfant - sous une table, marchant à peine, en 1922 - jusqu'aux méditations désabusées du septuagénaire. Le tranchant de Bukowski, son style caustique, le grand réalisme de son écriture et son ton très personnel caractérisent cette chronique d'une vie vécue à l'extrême, faite à la fois de boulots insolites, de femmes peu ordinaires, de débauches inspirées, de gloire littéraire, et du désespoir le plus prosaïque... Récit d'une existence difficile, marquée par une enfance âpre et une célébrité accueillie à contrecoeur, traversée par la douleur et le déchirement, mais aussi par le débordement de la vie, ce recueil - établi par John Martin, ami de longue date et éditeur de Bukowski aux Etats-Unis - mène le lecteur au coeur d'une oeuvre prodigieuse.
Né en Allemagne, arrivé aux Etats-Unis à l'âge de trois ans, Charles Bukowski, avec plus de quarante-cinq livres, de prose comme de poésie, dont Contes de la folie ordinaire, L'amour est un chien de l'enfer, journal d'un vieux dégueulasse, est mort en 1994 à l'âge de soixante-treize ans. Il est considéré comme l'un des plus grands écrivains de sa génération.
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L'amour est un chien de l'enfer (édition 2011)
Charles Bukowski
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 19 Octobre 2011
- 9782246290230
Mieux que tout discours les titres de certains poème de ce recueil donnent le ton : "J'ai trop souvent vu des clodos aux yeux vitreux". "Mettez en veilleuse votre cul, votre tête et votre coeur", "Un poème pour une vieille femme aux dents gâtées". "La nuit où j'ai baisé mon réveille-matin". Attention : la liqueur est très forte.
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Au sud de nulle part ; contes souterrains
Charles Bukowski
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 25 Janvier 2012
- 9782246794929
Un type amoureux d'un mannequin en celluloïd, un autre qui gagne sa vie en patins à roulettes et finit en Christ, un écrivain alcoolique qui, la gloire venue, oublie ses amis... Voilà, en quelques bribes, l'univers d'Au sud de nulle part (1973), sous-titré Contes souterrains, où l'on retrouve Chi-naski, le double de l'auteur, en train de taper sur Heming-way par exemple.
Bukowski replonge à corps perdu dans sa folie ordinaire, mêlant ses délires à ceux des autres, restituant ce qu'il a vu de saignant, qu'il recrache aujourd'hui.
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Journal, souvenirs et poèmes
Charles Bukowski
- Grasset
- Bibliotheque Grasset
- 4 Avril 2007
- 9782246665717
Journal d'un vieux dégueulasse : C'est en 1967, dans le magazine anti-conformiste Open City qu'un poète presque inconnu commença de publier une chronique régulière. Avec une brutalité rarement égalée, doublée d'une superbe indifférence au scandale, il y exprimait sa révolte contre la société américaine, le pouvoir, l'argent, la famille, la morale. Jouer du piano ivre comme d'un instrument à percussion jusqu'à que les doigts saignent un peu : Recueil de poèmes écrits dans les années 1970 et dédié à sa femme Linda Lee. L'amour est un chien de l'enfer : Ces poèmes (1977) sont des paquets de viande, des litres de mélancolie mis au rancart du grand rêve américain. Les femmes ont des collants filés et n'oublient pas d'être hystériques. " Buk " évoque Van Gogh et Rimbaud pour mieux pisser sur les pare-brise des " consommateurs du spectacle ". Souvenirs d'un pas grand chose : Naissance en Allemagne en 1920, l'arrivée en Amérique, la Ford T du père, la rue cruelle, les filles en robes pimpantes, l'acné, les petits boulots méprisables, la guerre qui vient... Le ragoût du septuagénaire : Bukowski a composé cet ensemble de poèmes et de nouvelles après la sortie de son roman Hollywood. Sa source d'inspiration profonde et qui semble inépuisable, c'est la vie de tous les jours. Les personnages, en dehors de son inséparable alter ego Hank Chinaski, sont pour la plupart des serveuses, des employés de la poste, des gens qui travaillent à la chaîne ou autres esclaves de la paye en fin de mois. Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau : Alors que la Grande Faucheuse se prépare à l'entraîner de l'autre côté du miroir, Charles Bukowski entame, à la demande d'un ami, un journal intime, genre littéraire qu'il dit détester. En même temps qu'il juge ses contemporains, voire l'humanité, le vieil écrivain - il vient de passer le cap des 70 ans - ne s'épargne pas.
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L'amour est un chien de l'enfer Tome 1
Charles Bukowski
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 26 Décembre 1997
- 9782246290124
Ces poèmes (1977) sont des paquets de viande, des litres de mélancolie mis au rancart du grand rêve américain. Les femmes ont des collants filés et n'oublient pas d'être hystériques. "Buk" évoque Van Gogh et Rimbaud pour mieux pisser sur les pare-brise des "consommateurs du spectacle".
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L'amour est un chien de l'enfer Tome 2
Charles Bukowski
- Grasset
- Les Cahiers Rouges
- 26 Décembre 1997
- 9782246290223
Rien n'a changé pour l'auteur: il boit toujours de la bière allemande, il est toujours heureux quand {elles }viennent et mélancolique le reste du temps. Toujours aussi méprisant avec les "nullards" de la poésie, toujours aussi faible devant les lèvres framboise des écolières de treize ans.
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Jouer du piano ivre comme un instrument jusqu'à ce que les doigts saignent un peu
Charles Bukowski
- Grasset
- 16 Septembre 1992
- 9782246313915
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« Ces quatre titres : Contes de la folie ordinaire (Le Sagittaire 1977, Grasset 1981), Nouveaux contes de la folie ordinaire (id.), Au sud de nulle part (Grasset, 1982) et Je t'aime Albert (Grasset, 1988) racontent peu de choses en vérité, simplement que l'époque n'a pas bonne mine, que nos moeurs ne s'améliorent pas et que la vie ne vaut d'être vécue qu'entre un comptoir et un lit. Toutes choses que chacun de nous sait mais que Bukowski redit sur un ton inimitable, entre pleurs et rires.
Lisons, relisons cet aveu d'Henry Chinaski, le double, voire le jumeau, de l'auteur : « Écrire n'avait jamais été un travail pour moi. Aussi loin que remontaient mes souvenirs, ça s'était toujours déroulé de la même façon : mettre la radio sur une station de musique classique, allumer une cigarette ou un cigare, ouvrir une bouteille. La machine à écrire faisait le reste. Il me suffisait d'être là. Tout ça me permettait de continuer quand la vie elle-même avait peu à m'offrir, quand elle virait au film d'horreur. Il y avait toujours la machine pour m'apaiser, me parler, me divertir, me sauver. Dans le fond, c'est pour ça que j'écris : pour sauver ma peau, pour échapper à la maison de fous, à la rue, à moi-même. » Voilà qui est parlé net. Chinaski-Bukowski ne ramène pas l'écriture à l'observance d'hypothétiques règles du beau, il ne court pas après la forme, il l'incarne. Sur la table, il n'y a que sa peau. » Gérard Guégan
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