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Carlos de Oliveira
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" Les gisandras attendent l'arrivée du vent (forêts avant la tempête).
Au crépuscule survient le premier souffle. Il fait frissonner les plantes gonflées de lait ; comprime les tiges duveteuses ; presse la sève vers les cloches (chair de champignon). Le tissu spongieux enfle et les pores, dilatés sous la pression, exsudent un liquide peu épais (gouttes de sueur qui éclosent sur la peau) [. ] Une fois leur suc expulsé, les carcasses creuses se remplissent de bulles, bourgeonnent lentement.
L'hiver les façonne, leur donne de l'élasticité : c'est alors que la gomme mousseuse se répand sur la muraille, les murs de la maison, digère les insectes, le sable, les feuilles, s'insinue dans la gestation de toute chose et assimile, à son tour, les germes étrangers. D'année en année, les espèces se raréfient ou disparaissent : le jardin présente une végétation uniforme et dégénérée (accouplant les trois règnes dans la gisandra future).
" Finisterra est le dernier récit de Carlos de Oliveira (1921-1981) et se situe à la frontière entre le réalisme magique et un ésotérisme poétique " à fleur de paysage ". La transparence sibylline de son écriture nous laisse entrevoir les confins d'une terre où l'imagination et la création sont les racines vivantes d'un sol ameubli, porteur de tous les devenirs possibles. Cette oeuvre n'avait jamais été traduite en français bien qu'elle occupe une place d'exception au sein des lettres portugaises.
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Il s'agit ici de l'un des chefs-d'oeuvre d'Oliveira dont nous avions déjà publié deux ouvrages. Dans ce premier roman, écrit à 22 ans, nous assistons au destin tragique d'une famille de petits propriétaires terriens et de la communauté paysanne qui lui est étroitement liée. La force unique de ce roman tient au fait que tout est montré avec une sobriété exemplaire, mais jamais démontré. Ici, pas de théories économiques et sociales, pas de discours grandiloquents, même si les convictions politiques de l'auteur sont transparentes ; mais, sans angélisme, elles rejoignent des constatations évidentes, et dressent le tableau profondément humain de populations accablées de désastres s'accumulant sur une terre condamnée. Le romancier a su subtilement, grâce à un sens consommé de l'ellipse, faire en porter ce drame par des personnages très forts, tant du côté des notables ou des bourgeois que du côté des paysans qui revêtent une épaisseur psychologique tout à fait insolite en littérature.
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Concordance des sciences naturelles et principalement de la géologie avec la Genèse : basée sur l'opinion des pères de l'église, sur la philosophie de Schelling
João Carlos Saldanha De Oliveira O Daun
- Hachette Bnf
- 1 Octobre 2018
- 9782329228624
Concordance des sciences naturelles et principalement de la géologie avec la Genèse, basée sur l'opinion des pères de l'église... : extrait d'un ouvrage du maréchal marquis de Saldanha, sur la philosophie de Schelling
Date de l'édition originale : 1845
Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
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