Les retraites sont au coeur de la conflictualité sociale depuis plusieurs décennies. Alors que le bras de fer est engagé contre le gouvernement Macron, Bernard Friot signe un essai pédagogique et incisif pour nous inviter à prendre le pouvoir sur nos retraites. L'auteur s'attaque à deux questions que tout le monde se pose : qu'est-ce qui explique l'obstination des classes dominantes à mener depuis des décennies des contre-réformes sur les retraites malgré leur si forte impopularité ? Et pourquoi les mobilisations contre ces réformes ont presque toujours échoué ? Puis il explique et met en débat une série de propositions politiques pour sortir de la défaite, prendre le pouvoir sur nos retraites et en faire un levier pour libérer le travail.
Quelle est l'origine de notre modèle social et comment le prolonger ? Cet ouvrage analyse la mutation qu'a connue le salaire à travers la sécurité sociale financée par la cotisation. À la fois récit et théorie du salaire socialisé, il mobilise des données très riches, nulle part ailleurs réunies, sur la protection sociale française entre 1930 et 1990 : son financement, ses prestations et son fonctionnement, les débats intellectuels et les confrontations politiques, l'entrée successive des fonctionnaires, des cadres et des ouvriers, les impasses des analyses dominantes sur la « double répartition » des ressources.
Le salaire socialisé est au fondement des puissances du salariat contre la mainmise du capital sur le travail et sur nos vies. Bien connaître sa construction, c'est se donner les outils théoriques et factuels pour poursuivre la marche vers l'émancipation.
Ce matin, alors que la maîtresse écrit au tableau, celui-ci se met à parler : Hé, retourne-toi vite, Yoann fait des grimaces ! La maîtresse n'en revient pas, mais, pas d'erreur, c'est bien le tableau qui vient de parler. Un tableau qui parle, c'est impossible ! Et pourtant...
Une histoire pleine de rebondissements Que se passerait-il si le tableau pouvait parler ? Il y a de quoi éveiller la curiosité et en étonner plus d'un ! Voilà la question à laquelle répond avec humour cette Histoire à la carte. Tantôt allié des élèves, tantôt confident de la maîtresse, ce tableau cache bien des secrets, et les enfants sont bien décidés à les découvrir.
Un concept interactif avec trois fins alternatives Bernard Friot offre un concept ludique et interactif en proposant un début et trois fins possibles ! Voilà de quoi donner l'envie de lire de façon amusante à travers une série qui permet au lecteur de choisir sa fin préférée. Mais aussi d'explorer les différentes possibilités de l'histoire, voire même d'en imaginer de nouvelles pour s'approprier le livre. Un concept donc idéal pour aller plus loin dans sa lecture, seul ou à partager !
Une tranche de vie collégienne, bourrée d'humour, signée Bernard Friot.
Bernard Friot : un auteur phare des éditions Milan Les trois livres J'aime/Je déteste (J'aime/Je déteste le sport, J'aime/Je déteste le français, J'aime/Je déteste les maths et la musique) enfin réunis en un seul volume.
Le grand talent de Bernard Friot dans l'art de raconter : un style limpide, beaucoup d'humour, et un ton original qui font l'immense succès des Histoires pressées avec, ici, une histoire plus développée, pour peaufiner les personnages (toujours très attachants) et les rebondissements (souvent très inattendus).
Humour et impertinence En 6e tout irait bien... sans le sport ! Romain a horreur du sport. Il accumule les bévues, et fait tourner le prof en bourrique, qui finit par convoquer sa mère. Aïe... Comment sortir de ce guêpier ? En 5e, une nouvelle prof arrive pour lui compliquer la vie, la prof de français qui a décidé de les faire lire. Carnets de lecture, parcours de lecture, création de marque-pages : elle est déchaînée ! Et, comble de l'horreur : un tournoi de lecture. Dix livres à lire ! Comment Romain pourrait-il survivre à ça ? Quand, enfin, Il passe en 4e, Romain est toujours en vie (ouf !), mais pour combien de temps encore ? Car sa nouvelle prof de maths chante et donne des concerts (aux abris !). Elle décide alors de s'associer avec le prof de musique pour un projet pédagogique (au secours !). Mais, au fond, quelle importance : Romain, lui, ne s'intéresse qu'à Katia. Katia la gentille, Katia qui commence à avoir des seins... Katia, Katia, Katia... Mais Katia semble plutôt regarder le nouveau, Enguerrand... Attention, là, Romain est vénère, mais il n'a pas dit son dernier mot...
Identification assurée À travers les petits et les grands malheurs de Romain de la 6e à la 4e, collégiens et collégiennes vont retrouver leur vie : complexes, angoisses, profs trop bizarres, fous rires, secrets, petites vacheries et grandes complicités !
Une chouette lecture, drôle, impertinente, avec sa petite dose d'histoire d'amour qui ne gâche rien... (Stéphanie Baur Kaeser, Ricochet.)
Contrairement à une idée reçue, les trois quarts des retraites sont calculées en fonction du salaire et non pas des cotisations versées : elles sont le salaire qui se poursuit, et non un revenu différé dans le temps. Près de dix ans après le succès de L'Enjeu des retraites, les événements confirment la pertinence de ses analyses : faute de promouvoir la généralisation du droit au salaire des retraités, les opposants sont impuissants pour contrer des réformes qui nient ce droit et veulent le remplacer par le différé des cotisations. Cette nouvelle version s'enrichit d'une longue introduction et d'une conclusion inédites qui, contre un dispositif de comptes à points, proposent d'unifier tous les régimes en assurant 100% du meilleur salaire net, porté à 2300 euros minimum, quelle que soit la durée de la carrière. Le Travail, enjeu des retraites analyse le coeur du conflit des retraites : qu'est-ce que travailler ? Qui travaille ? Comment faire du salaire un droit politique de la personne, afin d'en finir avec le temps après le travail de la retraite, aussi contestable que le temps avant le travail de l'insertion des jeunes ou le temps sans travail du chômage ?
Elle, c'est la grande soeur. Lui, c'est le petit frère. Il leur arrive des histoires, de drôles d'histoires courtes, des histoires pressées. D'ailleurs, elle est souvent pressée, elle aussi. Pressée de rire, de tricher, de râler. Pressée de grandir.
Le modèle capitaliste du travail conduit à notre perte: il est urgent de prendre la mesure des dynamiques porteuses d'émancipation. Bernard Friot, dans ces entretiens, décrit le conflit social depuis 1945 comme un affrontement entre deux façons contradictoires d'attribuer une valeur économique au travail. Pour le capital, seul un travail soumis aux propriétaires lucratifs et au marché du travail produit de la valeur. Mais les luttes syndicales et les initiatives populaires ont institué au contraire, grâce à la socialisation du salaire, une reconnaissance du travail tout autre, fondée sur le salaire à vie, sur la propriété d'usage des entreprises par les salariés. sur un investissement libéré des prêteurs. sur une autre mesure de la valeur que le temps. Cet ouvrage nous montre comment nous inventons, depuis plus de soixante ans. un travail libéré de l'emprise capitaliste. Nos entretiens sont l'occasion de présenter simplement cette analyse, de répondre aux objections et de proposer une démarche d'émancipation concrète. Il m'a semblé important, à moi qui ai vécu avec tant d'autres dans ma chair la maltraitance de l'emploi et du chômage. de contribuer à cet ouvrage de combat. Nous pouvons sauver notre peau. Patrick Zech
Le livre inscrit la « Blitzkrieg » de Macron dans le temps long de « la réforme » telle que Rocard l'a mise à l'agenda de tous les gouvernements depuis la fin des années 1980. Il sort la réforme du qualificatif vague de « néolibérale » pour la poser comme une contre-révolution. C'est l'objet du second chapitre qui explique tous les éléments dispersés des réformes du salaire, du droit du travail, de la protection sociale, du marché du travail, du travail indépendant, depuis trente ans, pour montrer que l'enjeu est d'instituer le travail selon des modalités capitalistes, en réponse au début de son institution selon des modalités communistes.
Pour commencer, un premier chapitre présente donc cette institution communiste du travail, telle qu'elle se construit dans la révolution du salaire au cours du 20 e siècle, avec l'affirmation du salaire universel, à la fois pour tous dans le salaire à vie - qui concerne plus du tiers des personnes majeures -, et pour tous dans sa socialisation pour subventionner l'investissement et rendre ainsi possibles des prémices de copropriété d'usage de l'outil de travail, sans propriété lucrative.
Le troisième chapitre analyse l'entreprise Macron comme la tentative d'une classe dirigeante rassemblée (mais avançant sous le masque de la « société civile »), de renouer avec la systématisation de la contre-révolution initiée par Rocard. Ce qui est perçu, aujourd'hui, par le gouvernement, le Medef et la Cfdt comme l'origine des insuffisances des réformes qui se sont succédé depuis Rocard, c'est seulement leur manque de systématicité ; ce qui est en jeu, aujourd'hui, c'est l'achèvement de ce mouvement réactionnaire et contre-révolutionnaire.
Le quatrième chapitre est une adresse aux militants qui se battent dans les entreprises et dans les services publics, ainsi qu'à ceux qui explorent ici et maintenant des formes de travail alternatives.
Sortir de la défaite ou de la marginalité suppose une mobilisation en permanence aimantée à la boussole de la copropriété d'usage de l'outil de travail, du salaire à vie et de la subvention de l'investissement, lesquels supposent une large socialisation de la valeur dans des caisses de salaire et d'investissement, gérées par les travailleurs en vue d'une tout autre production que la production capitaliste. Pour finir, l'auteur, dans le prolongement de L'enjeu du salaire et d'Emanciper le travail, explorera les voies concrètes que pourraient prendre une mobilisation se donnant pour objectif la révolution du travail.
Avec humour et créativité, Bernard Friot propose un petit guide de l'écrivain pour les enfants : s'inventer un pseudo, apprendre à parler de soi, imaginer des scénarios, passer en revue ses différents records, faire dialoguer des personnages ; une panoplie de bonnes idées pour donner envie aux lecteurs d'inventer des histoires
36 poèmes inspirés de la vie quotidienne sont à découvrir dans ce beau recueil, qui se lit comme un journal intime. Un pêle-mêle de pensées, parfois cocasses et joyeuses, parfois mélancoliques et sombres, pour une véritable ode à la douceur de l'enfance.
Elles sont vieilles, laides, maléfiques et elles préparent des potions magiques avec de la bave de crapaud... Les sorcières de ce recueil ont tout pour inspirer le dégoût et la peur. Mais elles peuvent aussi susciter l'émotion et le rire. Au fil des textes, on part à la rencontre des sorcières d'hier et d'aujourd'hui.
Corpus :
- Frères Grimm, Raiponce (1812) - Alexandre Afanassiev, La Baba Yaga (1855) - Pierre Gripari, La sorcière de la rue Mouffetard (1967) - Bernard Friot, La sorcière amoureuse (1988) - Françoise Rachmu¨hl, La sorcière Wuriri (2010) - François Gilson et Clarke, Mélusine (2018) - Thématique : "Se confronter au merveilleux, à l'étrange" La collection Boussole Cycle 3 propose :
- des livres richement illustrés qui invitent les enfants de CM1-CM2 à devenir des lecteurs confirmés ;
- des textes de qualité pour transmettre le plaisir de lire et construire une culture littéraire et artistique ;
- un catalogue composé d'oeuvres patrimoniales et de littérature jeunesse contemporaine ;
- dans chaque ouvrage un dossier de lecture et des ouvertures culturelles pour prolonger le plaisir de la lecture.
Un recueil de poèmes signé Bernard Friot sur le thème de l'amour. Un petit livre qui ne s'interdit rien, car, quand on aime, tout est possible !
Avec humour et créativité, Bernard Friot propose un petit guide pour aider le lecteur à explorer sa vie. Se raconter, c'est remonter à ses origines, parler de ses racines, de son environnement familial, de ses droits, de ses passions... et se constituer ainsi son propre livre, à garder précieusement.
Réunissant des nouvelles du XIXe siècle à nos jours, cette anthologie emmène le jeune lecteur dans des univers parfois terrifiants, souvent bizarres, mais toujours fascinants...
Corpus :
- Guy de Maupassant - Apparition (1883) - Dino Buzzati - Le Veston ensorcelé (1966) - Jacques Sternberg - La Vitre (1974) - Bernard Friot - La Chose (1988) - Judith Bauer Stamper - Rue du Cimetière (1992) - Isabelle Wlodarczyk - La Frousse (2016) Thématique des programmes de cycle 3 : « Se confronter au merveilleux, à l'étrange » La collection Boussole propose de vrais livres illustrés pour étudier la littérature en cycle 2 et cycle 3 : un catalogue composé d'oeuvres patrimoniales et d'oeuvres de littérature jeunesse contemporaine. Chaque ouvrage comporte un « dossier de lecture » et des ouvertures culturelles.
Pour chaque livre de l'élève, un guide pédagogique complet pour l'enseignant est proposé gratuitement en téléchargement sur boussole.belin-education.com
Mêler la vie des grands compositeurs et leurs oeuvres, voici l'approche complètement original de cette collection. Dans la tradition de la collection culte Le petit Menestrel, le lecteur est entraîné dans un récit de vie remarquable en même temps qu'il découvre les principaux thèmes de l'oeuvre du compositeur à travers 10 extraits musicaux phares. Le but : montrer aux enfants que derrière chaque grande oeuvre il y a un créateur en chair et en os ; leur proposer, par l'approche narrative et le média audio, une découverte accessible du répertoire classique.
méfiez-vous : tout peut changer ! le fils michat parce que sa mère l'a trop souvent appelé " mon chou " ; elisa-marie, à force de ne rien aimer au restaurant ; l'autobus quand il n'a que deux roues et une hélice ; le maître d'antoine, à trop fréquenter les loups-garous.
tout change, vite, vite ! juste le temps d'une nouvelle histoire pressée.
Un Bernard Friot en pleine forme, avec des poèmes malins, percutants et accessibles à tous.
Après la série des Histoires pressées, devenues aujourd'hui un classique de la littérature jeunesse, Bernard Friot fait un détour par la poésie. Ce serait même plutôt la poésie qui vient à lui. On le retrouve en effet ici tel qu'en lui- même. Avec son ironie parfois grinçante, son sens du sarcasme, son humour décalé, mais aussi sa pudeur, sa discrétion, sa façon inimitable d'en dire tant en si peu de mots.
Les mots, justement, dont il joue avec facétie (« J'aime le bruit que font les mots / J'aime les mots qui font du bruit »), mais qui cachent aussi, au détour des pages, quelques aveux désarmants : « Je n'ai pas envie de tourner la page / Pas envie d'aller au bout de la ligne. / J'ai trop peur du point final. / J'ai trop peur de la page blanche. »
"Il y a toujours un enfant pour demander : comment fait-on pour inventer une histoire ? Il mérite une réponse honnête." Inspiré par cette phrase de Gianni Rodari, Bernard Friot invente un livre-coffret ingénieux et ludique, une véritable boîte à outils pour exercer son imagination, inventer des histoires et se lancer en écriture. Mettre en mouvement l'imagination des enfants et les inciter à écrire, prendre part en s'amusant à la création d'une histoire, voilà le contrat de lecture de cette boîte à outils de l'apprenti écrivain. Un carnet, intitulé "Moteur à rédaction", rassemble des activités qui sont autant d'ateliers d'écriture. Chaque atelier convoque des "outils" (jeu de cartes, plateau de jeu, moulins à paroles, réservoir à réel, catalogue de personnage, etc.) qui sont "physiquement" proposés à l'enfant. Le tout, carnet et outils, rassemblé dans une boîte à fermeture aimantée. Chaque atelier s'accompagne d'une histoire écrite par l'auteur et illustrant l'activité proposée. Une manière attractive et ludique de faire entrer les enfants dans l'écriture, sans qu'ils aient l'impression de faire des exercices scolaires.
Ben est contraint et forcé par sa prof de français d'écrire son journal intime...L'angoisse : que va-t-il pouvoir raconter ? ? ? Décidé à ne pas divulguer ses secrets, Ben met en place un super stratagème et s'invente une autre vie en s'inspirant très fortement de celle de sa soeur Line. Mais cela va lui jouer quelques tours...
Lucas a 12 ans, une mère casse-pieds, une grande soeur enquiquinante et une petite soeur de 2 ans. Son père est parti depuis un an. A la suite des histoires pressées, pressées, voici de nouveaux textes pressés évoquant la vie quotidienne du jeune garçon.
Il y a de l'électricité dans l'air chez Ben ! Suite à un malentendu, ses parents n'ont pas pris leurs vacances en même temps que lui. Résultat, il se retrouve coincé à la maison. Comment va-t-il pouvoir passer le temps ? Certainement pas avec l'abominable et incontournable cahier de vacances ! Mais finalement, ces vacances nulles pourraient bien devenir de supers vacances...
Histoires pressées, ce sont des histoires courtes à déguster à table entre deux bouchées, à l'école dans la cour de récré, ou ailleurs si ça nous chante.
Histoires à terminer, à raccommoder, à détruire en mille morceaux. Juste le temps d'un sourire, d'un frisson ou d'une émotion. Il arrive tant de choses bizarres dans la vie quand on sait comment la regarder !
Ben, 11 ans, bat tous les records : record du plus grand nombre de chaussettes dépareillées, de pannes provoquées, de grimaces réussies... Bref, des records nuls, selon ses professeurs, ses parents et sa peste de grande soeur. Qu'à cela ne tienne! Ses exploits tant critiqués vont devenir ses super records, parce que Ben a un secret : il rêve de devenir clown, et pour cela, il est plutôt doué...
Cette année, ce n'est pas une erreur.
Cette année, ils ont vraiment envie d'être là, tous les deux.
Elle, c'est Marion ; lui, c'est Kèv.
C'est l'été. Ils ont 14 ans. Ils ont grandi.
Et l'amour ?
L'amour ? Il est peut-être en train de grandir lui aussi...
Un été de gourmandise, d'amour et de vie est le deuxième opus de la série de Bernard Friot Les Romans ateliers.