Laura, passionnée de littérature japonaise, travaille pour la petite entreprise de peinture de son mari. À sa surprise, elle est sollicitée en urgence pour dépanner la médiathèque de sa ville et dialoguer publiquement avec l'un de ses écrivains favoris. Sa prestation est si étonnante que le romancier en parle sur les ondes d'une grande radio. Cette sortie soudaine de l'anonymat produit chez la jeune femme une étrange réaction. Elle grandit, grandit, grandit...
À cette fable menée tambour battant, Murielle Magellan mêle des extraits de son journal qui, peu à peu, mettent en perspective la remarquable évolution de la place des femmes dans la société d'aujourd'hui.
À bas bruit, Géantes est aussi un vibrant hommage à la littérature et à la lecture.
Peut-on changer le cours de sa vie ? À vingt ans, des rêves plein la tête, Marie n'a pas eu la chance d'étudier. Elle n'a connu que la galère des petits boulots et le paysage industriel du Havre. Aussi, lorsqu'elle rencontre Alexandre, garçon brillant et beau parleur, son coeur s'emballe. Mais comment surmonter ce sentiment d'infériorité qui la poursuit ? Financièrement aux abois, piégée par un acte de violence incontrôlée, Marie accepte le marché que lui propose un juge taciturne, lui servir de chauffeur particulier pendant quelques mois. Une cohabitation qui risque d'être houleuse, compte tenu de la personnalité de ces deux écorchés vifs. Dans ce roman d'apprentissage en forme de fable urbaine, Murielle Magellan confronte deux mondes habituellement clos, et nous livre un texte émouvant sur l'éveil à l'autre.Prix Michel Tournier 2020
Une jeune artiste débarque à Paris, des rêves plein la tête. À l'école de chansons où elle étudie, elle est subjuguée par l'un de ses professeurs, de plus de vingt ans son aîné. Autour de lui, les femmes défilent, attirées comme des papillons de nuit par la lumière. Comment capter son attention ? Pleine de bruits et de fureur, cette histoire s'étend sur vingt ans et retrace les soubresauts d'une passion au long cours. Elle brosse le portrait d'un homme complexe et attachant, à la fois pygmalion, ami, amant, compagnon et père, qui se révèle être un don Juan impénitent. Mais elle décrit aussi l'éclosion d'une femme à la force insoupçonnée, qui se construit et se découvre au fur et à mesure qu'elle tente d'échapper au piège d'un amour absolu et dévorant. Pour son troisième roman, Murielle Magellan a choisi la voie du récit autobiographique. Une démarche littéraire qui lui réussit, comme si son histoire, au fil des pages, nous racontait aussi la nôtre.
" Ce n'est pas une romance, pense Olympe. On ne voit rien d'elle que ses mains, et pourtant on a la sensation de son emprise sur lui. Pas de l'amour ; du pouvoir. Olympe scrute. Sonde. Dans sa chambre ronde, assise en tailleur sur son lit, l'ordinateur entre ses cuisses, Jean-Sébastien Bach dans le casque, elle agrandit l'image. Une main, un dos. C'est le sujet du peintre. À l'arrière-plan, c'est de l'aquarelle noire. Elle aime cette main de femme. Elle aime ce dos rose d'homme. Musclé mais rose bonbon. Elle voudrait être avec eux. Dans le tableau. Surtout dans ce qu'on ne voit pas du tableau. "Les Indociles dressent le portrait plus vrai que nature d'un don Juan au féminin, créature irrésistible et vénéneuse, toute en contradictions. D'une grande finesse, ce roman, qui n'est pas sans rappeler Les Liaisons dangereuses, nous livre une belle réflexion sur l'amour et sur la création artistique.
Quand une simple mélodie change toute une vie !
Austère, engoncée dans son morne quotidien de professeur de sciences physiques, Isabelle confie ses enfants à son ex-mari pour les grandes vacances. Seule, sans la moindre activité en vue, elle est terrorisée par la perspective de l'été. Jusqu'à ce que quelques notes flottant dans l'atmosphère retiennent son attention. C'est un musicien de rue au charme troublant qui l'aborde et lui propose un marché : réaliser de menus travaux dans son appartement, en échange d'un hébergement durant tout le mois d'août. Isabelle la timorée se surprend à faire entrer dans sa vie ce complet inconnu qui va bousculer ses habitudes, ses inhibitions, ses préjugés, et, à sa manière, modifier le cours de son existence. Trente ans plus tard, en revisitant sa chambre d'enfant, sa fille, Romane, se remémore la femme ennuyeuse, fade et rigide qu'était Isabelle. Mais un indice pourrait bien ébranler ses certitudes. Un indice qui va bouleverser sa vie. Sous les dehors d'un conte de la vie ordinaire, Murielle Magellan raconte l'étonnante renaissance de deux femmes blessées. Dans ce roman à deux voix en forme de portraits croisés, elle décrit ces minuscules déclics intérieurs, ces événements infimes qui peuvent faire bifurquer une vie. Drôle, inventive, toujours bienveillante, Murielle Magellan a l'art de ré-enchanter la monotonie du quotidien au gré de petits miracles qu'elle fait surgir au coin de la rue.
Le décor : une salle des professeurs.
Blanche est une jeune documentaliste effacée et introvertie. Personne ne la remarque vraiment, jusqu'au jour où un député vient dans le lycée. À la faveur d'un malentendu, ses collègues sont persuadés qu'elle a une aventure avec lui... Leur regard sur elle va changer.
À partir d'une première scène écrite par Murielle Magellan, romancière et dramaturge, les internautes de « Au Field de la nuit », l'émission culturelle de TF1, ont écrit une pièce interactive. Chaque scène ayant été choisie par un jury de professionnels.
Adaptée du spectacle éponyme, La Lesbienne invisible décrit le parcours autobiographique d'Océanerosemarie, une jeune femme dont personne ne croît à l'homosexualité... Finement écrit, à contre-courant des clichés habituels, et 100% gaie !
Océanerosemarie se sent très tôt attirée par les filles. Pourtant, personne ne la croit lesbienne. Trop féminine ! Du club de foot féminin à la boîte ultrabranchée Le Pulp, elle décrypte sous le trait malicieux de Sandrine Revel les idées reçues sur les lesbiennes... hétéros et gays en prennent aussi pour leur grade !
Milan, 1992 : un double meurtre secoue la ville en pleine nuit.
Lac de Côme, 2012 : Stefania Valenti enquête sur un curieux accident de voiture.
Le lien entre les deux événements n'est d'abord pas évident : Qui est la victime dans le coma ? Quel est l'objet que ses assaillants voulaient lui arracher à tout prix ?
Stefania explore un pan du passé italien où régnaient cupidité, trahison et vengeance, quand la Mafia, les politiciens et les millionnaires contrôlaient Milan.
Mais les vérités qui émergent sont dérangeantes et les supérieurs du commissaire Valenti paniquent : Stefania s'attaque-t-elle à un trop gros morceau ?
Dans cette nouvelle aventure de l'irrésistible commissaire Valenti, Cocco et Magella mélangent habilement passé et présent, entre le paysage éblouissant du lac de Côme et les ombres du milieu mafieux. « Un polar à l'intrigue haletante qui mêle amour et grande histoire. »
Direct Matin
« Un polar à l'italienne complètement atypique et particulièrement prenant. »
Le Courrier indépendant
En avant-première, découvrez les premiers chapitres des titres de la rentrée littéraire de janvier 2016 des éditions Julliard : - Philippe Besson,
Les Passants de Lisbonne - Sophie Brocas,
Camping-car - Murielle Magellan,
Les Indociles