Roman complet et flamboyant, Les Frères Karamazov rassemble une intrigue policière, plusieurs histoires d'amour, des exposés théologiques et métaphysiques éblouissants et des personnages inoubliables déchirés par leurs conflits intérieurs. Sans doute le chef-d'oeuvre de Dostoïevski.
Avec cette publication se conclut également l'immense entreprise de retraduction des romans de Dostoïevski entamée il y a plus de dix ans par André Markowicz.
Roman complet et flamboyant, Les Frères Karamazov rassemble une intrigue policière, plusieurs histoires d'amour, des exposés théologiques et métaphysiques éblouissants et des personnages inoubliables déchirés par leurs conflits intérieurs. Sans doute le chef-d'oeuvre de Dostoïevski.
Avec cette publication se conclut également l'immense entreprise de retraduction des romans de Dostoïevski entamée il y a plus de dix ans par André Markowicz.
Les Carnets du sous-sol (Mémoires écrits dans un souterrain), publiés en 1864 et présentés comme deux fragments des mémoires d'un homme reclus, coupé d'un monde qu'il hait et qui l'humilie, dans lesquels il expose sa conception du monde et quelques épisodes de sa vie, sont en quelque sorte le prélude et la matrice des grands romans de Dostoïevski.
« Je suis malade... Je suis méchant. [...] J'avais alors vingt-quatre ans. Ma vie était déjà morne, déréglée, farouchement solitaire. Je ne fréquentais personne, évitais même les conversations et me blottissais toujours davantage dans mon coin. »
Traduction intégrale d'Henri Mongault, 1926.
EXTRAIT
Je suis malade... Je suis méchant. Je n'ai rien d'attrayant. Je crois avoir une maladie de foie. Au reste, je n'entends rien à ma maladie et ignore sa nature. Je ne me soigne pas et ne me suis jamais soigné, malgré l'estime que je professe pour la médecine et les médecins. De plus, je suis fort superstitieux, ou du moins suffisamment pour estimer la médecine. (Mon instruction ne m'empêche pas d'être superstitieux.) Non, je ne veux pas me soigner, par méchanceté. Vous ne comprenez sûrement pas. Mais moi je comprends. Bien entendu, je ne saurais vous expliquer qui pâtira de ma méchanceté?; je sais parfaitement que je ne puis « faire une crasse » aux médecins en ne recourant pas à leurs soins?; je n'ignore point qu'en agissant de la sorte, je ne cause du tort qu'à moi seul. Pourtant, si je ne me soigne pas, c'est par méchanceté. Je souffre du foie : eh bien, qu'il souffre encore davantage?!
À PROPOS DE L'AUTEUR
Fedor Mikhaïlovitch Dostoïevski est un écrivain russe, né à Moscou le 30 octobre 1821 et mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1881. Considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.
Premier volume de la tragédie nouant les destins de Mychkine, Rogojine et Nastassia Filippovna.
Un destin détruit et illuminé par l'amour d'une femme.
La sélection que nous proposons des pensées de Dostoïevski doit permettre au lecteur français de mieux comprendre quelle était sa vision du monde, sans dissimuler sa complexité ni son caractère profondément dérangeant, d'un point de vue philosophique et d'un point de vue politique.
Second volume de la tragédie nouant les destins de Mychkine, Rogojine et Nastassia Filippovna.
Histoire de l'odieux Féodor Karamazov assassiné par l'un de ses fils...
Roman d'une extraordinaire intelligence. Interrogations sur la raison d'être de l'homme... Dostoïevski ne peut se comparer qu'à Shakespeare et on pense également à Mozart qui disait : il n'y a pas une note de trop dans mes symphonies ; dans les Frères Karamazov il n'y a pas un mot de trop.
Traduction intégrale et conforme au texte russe, par Henri Mongault.
Format professionnel électronique © Ink Book édition.
« L'idiot » est une des oeuvre les plus réputée de Fiodor Dostoïevski écrite entre 1867 et 1869. L'idiot est le prince Mychkine qui dénote dans la société pétersbourgeoise par son comportement naturel. Il est partagé entre son amour pour une jeune fille, Aglaia et sa compassion pour une femme que l'on considère comme déchue, Nastasia. C'est un suspense psychologique extrêmement prenant.
Les convulsions d'une société secrète dans la Russie du XIXe siècle, à travers l'effrayant destin de Stavroguine.
Les convulsions d'une société secrète dans la Russie du XIXe siècle, à travers l'effrayant destin de Stavroguine.
Un jeune fonctionnaire parcourt Saint-Pétersbourg en tous sens pour tromper son ennui et sa solitude. Au retour d'une promenade, il croise sur les bords de la Néva une jeune fille qui pleure. Il voudrait l'aborder mais n'ose pas, pourtant il lui évite d'être importuné par un homme saoul. Elle accepte d'être raccompagnée chez elle. Les deux jeunes gens promettent de se revoir le lendemain soir au même endroit... Extrait : Un instant de silence, puis encore un sanglot. Mon Dieu ! mon coeur se serra. Je suis d'ordinaire très timide avec les femmes, mais dans un pareil moment !... -- Je retournai sur mes pas, je m'approchai d'elle et j'aurais certainement prononcé le mot : « Madame », si je ne m'étais rappelé à temps que ce mot est utilisé au moins dans mille circonstances analogues par tous nos romanciers mondains. Ce n'est que cela qui m'arrêta, et je cherchais un mot plus rare quand la jeune fille m'aperçut, se redressa et glissa vivement devant moi en longeant le canal. Je me mis aussitôt à la suivre. Mais elle s'en aperçut, quitta le quai, traversa la rue et prit le trottoir. Je n'osais traverser la rue à mon tour, mon coeur sautait dans ma poitrine comme un oiseau en cage. Heureusement le hasard me vint en aide.
Les convulsions d'une société secrète dans la Russie du XIXe siècle, à travers l'effrayant destin de Stavroguine.
Été 1865, Saint-Pétersbourg. Écrasé par la pauvreté, le jeune Raskolnikov doit abandonner ses études. Arpentant la ville, désorienté, il se croit appelé à un grand avenir et, dédaigneux de la loi morale, fomente le meurtre de sa logeuse, une vieille usurière. Mais en réalisant ce " songe monstrueux ", il sombre : les conséquences de son acte le rongent. Jusqu'à ce qu'il finisse par se rendre et accepter la condamnation, seule voie de rédemption pour lui.
OEuvre majeure de la littérature russe,
Crime et Châtiment est le roman de la déchéance humaine, Raskolnikov son témoin incarné. Écrivain de la conscience et du doute, Dostoïevski offre, avec cette plongée troublante dans la psyché d'un criminel, une vibrante réflexion sur la dualité de l'Homme, son mystère, et les possibles lueurs de son salut.
Un roman réaliste et tourmenté dans lequel l'écrivain raconte son expérience du bagne sibérien.
A l'instar du Joueur ou des Carnets du sous-sol, un "petit" récit important où l'on retrouve toutes les obsessions de l'écrivain : le malheur, la folie, le destin.
Accusé de subversion politique, Dostoïevski fut à l'âge de vingt-huit ans condamné aux travaux forcés dans un bagne de Sibérie. Il fit dans ces Souvenirs le récit de cette terrible expérience dans la maison des morts qui allait transformer sa vision du monde et du peuple russe et le « ressusciter ».
« Je me sentais un peu souffrant ces jours-ci, et je lisais la Maison des morts. Je n'en avais gardé qu'un souvenir incertain et j'ai relu le roman : je ne connais pas de meilleur livre dans toute la littérature moderne, y compris Pouchkine. » (Léon Tolstoï)
« Dostoïevski a fait de sa description de la vie dans une prison de Sibérie une fresque dans l'esprit de Michel-Ange. » (Alexandre Herzen)
Traduction intégrale d'Henri Mongault, 1956.
EXTRAIT
Notre bagne se trouvait à l'extrémité de la forteresse, au bord du rempart. Quand, à travers les fentes de la palissade, nous cherchions à entrevoir le monde, nous apercevions seulement un pan de ciel étroit et un haut remblai de terre, envahi par les grandes herbes, que nuit et jour des sentinelles arpentaient. Et nous nous disions aussitôt que les années auraient beau passer, nous verrions toujours, en regardant par les fentes de la palissade, le même rempart, le même factionnaire, le même pan de ciel, pas le ciel de la forteresse, mais un autre, un ciel plus lointain, un ciel libre.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski est un écrivain russe, né à Moscou le 30 octobre 1821 (11 novembre 1821 dans le calendrier grégorien) et mort à Saint-Pétersbourg le 28 janvier 1881 (9 février 1881 dans le calendrier grégorien). Considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.
Le premier roman de Dostoïevski, qui lui assura une célébrité immédiate, propose déjà une étonnante galerie de personnages.
A propos d'une sinistre histoire d'adultère, une variation sur le remords et le souvenir.
La fuite du héros dostoïevskien vers le mysticisme.
Après l'Idiot et Crime et châtiment, une autre pièce maîtresse de l'oeuvre du grand écrivain russe, dans la nouvelle traduction d'André Markowicz.
Une confession hallucinée sur le pouvoir de l'argent et de la noblesse.
Cette première grande oeuvre pleine de rebondissements inattendus fut écrite par Dostoïevski à son retour du bagne sibérien.
Un grand chef de l'administration veut prouver son libéralisme en s'invitant à la noce d'un modeste employé... Cette farce annonce la révolution en dénonçant une communication impossible entre dominants et dominés.