Une édition de référence des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« - Et maintenant, messieurs, dit d'Artagnan sans se donner la peine d'expliquer sa conduite à Porthos, tous pour un, un pour tous, c'est notre devise, n'est-ce pas ?
- Cependant... dit Porthos.
- Étends la main et jure ! s'écrièrent à la fois Athos et Aramis.
Vaincu par l'exemple, maugréant tout bas, Porthos étendit la main, et les quatre amis répétèrent d'une seule voix la formule dictée par d'Artagnan :
« Tous pour un, un pour tous. »
(Extrait du chapitre 9.)
Une édition de référence des Vingt ans après d'Alexandre Dumas, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
« Mais ce qui montrait encore mieux que tout cela que la simarre rouge n'était point celle du vieux cardinal, c'était cet isolement qui semblait, comme nous l'avons dit, plutôt celui d'un fantôme que celui d'un vivant ; c'étaient ces corridors vides de courtisans, ces cours pleines de gardes ; c'était le sentiment railleur qui montait de la rue et qui pénétrait à travers les vitres de cette chambre ébranlée par le souffle de toute une ville liguée contre le ministre ; c'étaient enfin des bruits lointains et sans cesse renouvelés de coups de feu, tirés heureusement sans but et sans résultat, mais seulement pour faire voir aux gardes, aux Suisses, aux mousquetaires et aux soldats qui environnaient le Palais-Royal, car le Palais-Cardinal lui-même avait changé de nom, que le peuple aussi avait des armes.
Ce fantôme de Richelieu, c'était Mazarin. » (Extrait du chapitre 1.)
Une édition de référence du Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas, spécialement conçue pour la lecture sur les supports numériques.
Les yeux des deux jeunes gens se fixèrent sur la ligne indiquée par le marin, et, sur la ligne d'un bleu foncé qui séparait à l'horizon le ciel de la Méditerranée, ils aperçurent une voile blanche, grande comme l'aile d'un goéland.
« Parti ! s'écria Morrel ; parti ! Adieu, mon ami, mon père !
- Partie ! murmura Valentine. Adieu, mon amie ! adieu, ma soeur !
- Qui sait si nous les reverrons jamais ? fit Morrel en essuyant une larme.
- Mon ami, dit Valentine, le comte ne vient-il pas de nous dire que l'humaine sagesse était tout entière dans ces deux mots :
« Attendre et espérer ! »
(Extrait de la Partie VI.)