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Plutarque
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Manger de la chair est une conférence en deux parties que le philosophe platonicien Plutarque mène comme un virulent réquisitoire contre une habitude alimentaire aussi malsaine que fâcheuse moralement : notre consommation de viande nous pousse à tuer des animaux sans véritable nécessité et à nous faire du tort à nous-mêmes, en adoptant un régime d'excès qui ne fait qu'exciter notre goût du sang.
Pour en finir avec le carnage, pour être enfin pleinement humains, Plutarque en appelle à notre « philanthropie », dont il fait une vertu de douceur et de justice. La nourriture que la terre offre à nos cultures est à ses yeux le premier remède contre la sauvagerie dont nous sommes capables.
Avec Manger de la chair, le philosophe grec défend des arguments qui n'ont rien perdu de leur actualité tant ils sont au coeur des débats sur l'alimentation carnée et le végétarisme. -
Ce grand massif d'écriture, qui a longtemps récapitulé l'histoire de la Grèce et de Rome, nous est restitué ici dans une nouvelle traduction qui lui donne un ton résolument neuf et en un seul volume, suffisamment autonome - grâce à ses notes en bas de page, à son «dictionnaire Plutarque», à ses cartes - pour qu'on puisse le lire sans avoir toute une bibliothèque à portée de main. Ces 48 Vies sont autant de «portraits d'une âme», de romans brefs dont les héros sont confrontés à la Fortune et à la mort:Thésée, Périclès, Alcibiade, Alexandre, Démosthène mais aussi Romulus, Coriolan, César, Antoine (et Cléopâtre)... Le coup de génie de Plutarque, ce Grec natif de Chéronée qui étudia à Athènes et séjourna à Rome, aura été de les réunir en des parallèles appariant un Grec et un Romain, vérifiant que les uns et les autres reconnaissent les mêmes valeurs et partagent un même passé, qui sont aussi les nôtres. «Plutarque, écrit François Hartog, fait partie de nos bagages:l'abandonner en route serait renoncer à toute une part de la compréhension de l'histoire intellectuelle occidentale, en son sens le plus large.»
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Il existe des êtres d'exception qui marquent leur époque et jouent un rôle déterminant dans l'histoire du monde ; l'avenir seul peut dire si cette action est durable, néfaste ou bénéfique. Au tout début du IIe siècle après J.-C., l'écrivain grec Plutarque de Chéronée a choisi de ressusciter certains de ces personnages illustres dans ses Vies parallèles, car il croit à la vertu de l'exemple.
Ce volume rassemble un choix de vies de conquérants grecs et romains : Alexandre, le conquérant par excellence et celui qui toute sa vie sera hanté par son exemple, César ; Coriolan et Alcibiade, deux ambitieux qui, par bravade ou par esprit de vengeance, ont tourné leurs qualités éminentes contre leur patrie ; deux héros, enfin, qui partagent le même goût du plaisir, de la bonne chère et des beuveries, le même ascendant et la même veulerie : Démétrios et Antoine.
Car Plutarque sait que les hommes changent au gré des circonstances, puissants ou misérables, façonnés par la vie, saisis par la mort au moment où ils croyaient toucher à la réalisation de leur rêve ou simplement quand la nature, épuisée par les excès et la poursuite d'un espoir insensé, leur rappelle qu'ils sont mortels.
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Les vies des hommes illustres Tome 1
Plutarque
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 1 Novembre 1937
- 9782070104529
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Les vies des hommes illustrés Tome 2
Plutarque
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 1 Novembre 1937
- 9782070104536
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Consolation à sa femme
Plutarque
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 7 Novembre 2018
- 9782743645410
Comment vivre avec la mort d'un enfant ? Dans ces pages empreintes d'émotion Plutarque, dont deux fils sont déjà morts, invite son épouse à surmonter le chagrin de la perte de leur fille de deux ans avec une constance et une sobriété admirables. Plus qu'une simple compassion, la consolation antique se présente comme un exercice spirituel : une exhortation à la maîtrise de soi. Cette nouvelle traduction est l'occasion de redécouvrir cette perle de la littérature qui n'a d'égale que les célèbres «Consolations» de Sénèque. Préface de Maxime Rovere.
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"Le commencement de bien vivre c'est de bien écouter. Combien de gens se font du tort, parce qu'ils veulent s'exercer à discourir, avant d'avoir su tirer les fruits d'une leçon d'écoute. Ils se figurent que l'usage de la parole requiert apprentissage et pratique tandis que l'audition, elle, est une éternelle source de profit, quelle que soit la manière de s'en servir. Pourtant, ceux qui veulent bien jouer à la paume n'apprennent-ils pas à recevoir et à renvoyer la balle comme il faut ? De même, quand on écoute quelqu'un qui nous instruit, le premier devoir est de bien entendre ce qu'il dit." (Plutarque)
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Les quatre traités réunis ici - Avoir beaucoup d'amis ?, Ne pas confondre le flatteur et l'ami, Tirer profit de ses ennemis, Écouter - ont pour thème la relation à l'autre et la bonne façon de communiquer avec lui.
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Comment rester en bonne santé
Plutarque
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 2 Novembre 2016
- 9782743637927
Dans ce bref dialogue, la santé du corps et celle de l'âme sont indissociables. Soucieux de mettre en pratique ses connaissances médicales pour permettre à chacun de rester en bonne santé - sans pour autant juguler les plaisirs qui répondent à la nature - le philosophe prône une nourriture et un mode de vie équilibrés tout en invitant à dompter désirs et passions au nom de l'harmonie, de la mesure et de la maîtrise de soi.
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Plutarque s'interroge, s'émerveille, devant ce qu'il appelle le courage, la raison ou le plaisir, qui permet à l'homme de tuer puis de manger des animaux. En somme, la question qu'il pose peut s'énoncer de la manière suivante : comment l'homme peut-il «jouir» de manger de la chair ? Cette question n'est plus religieuse, mais proprement morale. Elle ne concerne plus seulement un certain ordre du monde, un partage entre les animaux, les hommes et les dieux, mais un ordre de la moralité, lié à l'évolution des cultures et des mentalités.
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La sérénité intérieure rassemble les considérations morales sur la tranquillité de l'âme que plutarque envoie à paccius, sénateur romain.
Le ton, familier et immédiat, est celui de la correspondance, tandis que profonde et rationnelle est la quête d'un parfait équilibre qui sait triompher des événements extérieurs, des troubles intérieurs, des passions prêtes à nous aigrir et à voiler d'ombre certains moments de notre existence.
La philosophie de plutarque nous apprend à accepter tout ce qui arrive, car il y réside toujours quelque bien: c'est dans la pratique de cette philosophie de l'adversité que nous trouvons en nous les valeurs morales et spirituelles dont personne ne pourra jamais nous priver.
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Comment tirer profit de ses ennemis
Plutarque
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 25 Février 2015
- 9782743629663
En brillant causeur Plutarque manie la plaisanterie, l'anecdote, le mythe dans son discours érudit sur la flatterie. En fin stratège, il dévoile tous les artifices des flagorneries, enseigne à se méfier des éloges sucrés, de la fausse franchise et des amitiés hypocrites. Conclusion : il faut accorder plus de crédit à ses ennemis qu'à ses proches. Le reproche est plus fécond que la flatterie. Rédigé aux environs de l'an 100, ce bref traité a gardé toute son actualité, preuve de sa justesse et de sa rigueur.
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Dans la galerie de portraits que rassemblent les Vies parallèles de Plutarque, Alcibiade et Coriolan occupent une place un peu à part. Loin d'être des modèles de vertu, ces deux hommes d'état du Ve siècle av. J.-C. apparaissent l'un et l'autre comme des ambitieux qui n'ont pas hésité à trahir leur patrie et à se mettre au service de l'ennemi. Pourtant, Plutarque ne les accable pas outre mesure: Alcibiade fut le disciple chéri de Socrate et Coriolan n'était pas totalement dénué de coeur.Ces deux personnages à l'existence étonnante lui fournissent l'occasion d'introduire dans son récit ces anecdotes pittoresques qu'il tenait pour essentielles au genre biographique: les petits faits, les bons mots sont, à ses yeux, souvent plus révélateurs du caractère de ses héros que leurs actions, si glorieuses soient-elles.
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Si Antoine (83-30) a su se faire aimer de Cléopâtre, de ses pairs il fut détesté. Cicéron par exemple n'a pas de mot assez vil contre lui, comme l'atteste les virulentes Philippiques tout entières consacrées à la critique du tribun de la plèbe, l'accusant d'avoir conduit à la guerre civile et faisant de lui un ennemi public, avant de finir assassiné par cet ennemi. Si Plutarque a des jugements plus modérés, c'est un contre-modèle qu'il entend présenter, rappelant que : « Nous pensons qu'il n'est peut-être pas plus mauvais d'introduire parmi les modèles exemplaires que présentent nos Vies une ou deux paires de ces hommes qui se sont conduits de façon trop inconsidérée et dont les vices ont été rendus éclatants par la grandeur du pouvoir qu'ils ont exercé et des affaires qu'ils ont dirigées ». Ambigu face à Jules César, ennemi déclaré d'Auguste, il est à l'origine de la fameuse bataille navale d'Actium qui se solde par un échec retentissant de sa flotte. Il abandonne ses soldats pour rejoindre Cléopâtre à côté de laquelle il se donnera la mort.
Personnage d'exception dans une période exceptionnelle, Marc Antoine sous la plume de Plutarque n'en est pas moins humain et touchant.
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Dans les cinq traités réunis ici - Le Vice et la vertu, La Fausse Honte, L'Envie et la haine, Chanter ses propres louanges sans donner prise à l'envie, Comment on peut s'apercevoir que l'on avance vers la vertu -, Plutarque nous montre la nécessité de faire parfois son propre éloge.
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Plutarque était prêtre d'Apollon à Delphes lorsqu'il écrivit les Dialogues pythiques. L'E de Delphes cherche à expliquer la présence d'un Epsilon - qui était à l'origine une offrande en bois - dans le sanctuaire d'Apollon.
Pourquoi la Pythie ne rend plus
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A Thespies, Plutarque, jeune mari, retrouve ses amis pour aborder le sujet de l'amour et des relations hommes-femmes. Après avoir résumé la nature divine de l'amour et la théorie platonicienne de l'amour, Plutarque fait l'apologie de l'amour conjugal.
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De l'inconvénient d'avoir trop d'amis
Plutarque
- Flammarion
- Gf ; Philosophie
- 5 Novembre 2014
- 9782081339088
« On ne tire aucun avantage de la fortune de ses amis, et l'on se trouve enveloppé dans leurs disgrâces. » Plutarque « On voudrait que le lecteur fût d'abord sensible à cela : l'atmosphère amicale, la parole circulante, les rires, les emportements et les apartés, peut-être les clins d'oeil, peut-être le cratère, la grande coupe dans laquelle on mélangeait le vin, qui silencieusement passe de main en main. Toutes choses qui sont un peu plus que les circonstances environnant la parole ; car ces choses-là, en un sens, sont au coeur de cette parole, au coeur des débats, puisqu'il y est notamment question d'amitié et que l'amitié trouve dans ce rituel l'une de ses expressions et l'un de ses lieux privilégiés. » Vincent Delecroix
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Sur les oracles de la pythie
Plutarque
- Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 15 Avril 2006
- 9782251799896
source fondamentale pour l'étude de la divination antique, les oracles de la pythie constituent un véritable " testament delphique " qui permet à plutarque de poser les fondements de ses équations philosophiques conduisant à une réflexion sur le divin.
comment l'homme peut atteindre par la raison la pensée divine ? comment se fait le passage d'une réalité spirituelle à une expression verbale concrète (l'oracle) ? qui permet ce passage du spirituel au matériel ? qui prononce les vers oraculaires ? la pythie ? la sibylle ? quel rôle a le savoir dans le contact, à delphes, avec le divin ?
à la charnière de deux époques, entre polythéisme et monothéisme, les oracles de la pythie nous permettent de comprendre le mécanisme grec de la mantique inspirée, mais aussi la question de la possession, le rôle du médiateur humain dans la transmission
du message divin.
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Oeuvres morales, Tome XV, 3e partie : traites 73, 74, 75 : traités contre Epicure
Plutarque
- Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Mars 2024
- 9782251006574
Les trois textes du présent volume (Contre Colotès, pour la défense des autres philosophes ; Qu'à suivre Épicure il n'est même pas possible de vivre dans le plaisir ; Si l'injonction « Vis caché » est pertinente) forment en quelque sorte le pendant des traités anti-stoïciens 70, 71 et 72. Ils s'inscrivent dans une démarche d'étude systématique de la tradition philosophique destinée à mieux cerner la vérité par la confrontation des systèmes de pensée. Leur visée est à la fois heuristique et pédagogique. D'une part, l'examen critique des thèses épicuriennes conforte Plutarque dans sa conviction que la clé de l'épanouissement personnel consiste à vivre au service de la société. D'autre part, la réfutation de l'adversaire l'amène à délivrer une leçon de méthode en matière de polémique. L'auteur nous fait, en effet assister d'abord avec le premier de ces trois textes à un séminaire consacré à la contestation des attaques de Colotès contre les philosophies différentes de la sienne, puis, avec le suivant, à son prolongement sur la question centrale du véritable plaisir, question abordée dans le premier et qui trouve son point d'orgue dans le troisième. Ce dernier parachève, de fait, la réflexion sur le caractère vital de l'action politique, un sujet effleuré au début de la discussion, mais qui au fil des deux premiers textes apparaît de plus en plus comme le plus essentiel. C'est dire l'importance de ce volume : outre l'intérêt documentaire sur le fonctionnement de l'École de Chéronée, il présente une immense valeur doxographique et dévoile les principes fondamentaux de la conception plutarquienne de l'existence.
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Sur les délais de la justice divine
Plutarque
- Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 13 Octobre 2010
- 9782251800165
Premier dialogue probablement où Plutarque se donne le rôle central, les Délais ont été à la fois classés parmi les Ethica par les Anciens et considérés comme un des chefs-d'oeuvre de la pensée religieuse antique par les Modernes : signe de la richesse d'un texte où le Platonicien et prêtre de Delphes actualise la méditation sur la justice de la République en l'inscrivant dans le cadre hellénistique de la Providence divine. S'appuyant sur la réfutation des thèses épicuriennes, il y développe une réflexion beaucoup plus large où collaborent et s'ajointent étroitement raison et " foi ", logos et mythos, arguments vraisemblables et images saisissantes, circonspection académicienne et confiance en la divinité transcendante qu'incarnent ici Apollon et sa pure lumière, invisible jusque dans le mythe. Même s'il tourne sa pensée vers cet au-delà métaphysique, essentiel, le philosophe n'en oublie pas pour autant le devoir de penser et de vivre ici-bas.
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Sur le bavardage ; des affections de l'âme et du corps, lesquelles sont les plus gravs ?
Plutarque
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 12 Avril 2006
- 9782743615352
« Le silence est quelque chose de profond, de religieux, de sobre. Si ce sont les hommes qui nous apprennent à parler, ce sont les dieux qui nous apprennent à nous taire ». Plutarque Ce traité se présente comme une petite thérapie philosophique : il s'agit de guérir d'un vice des plus dangereux, celui qui consiste à parler plus que de raison. Après avoir énuméré les dangers du bavardage, Plutarque n'en reste pas à la condamnation du vice, mais prône la vertu contraire : l'éloge du silence. On trouvera à la fin du traité l'esquisse d'un art de la conversation, où la parole retrouve la valeur de sens et de beauté qui lui est due. Des affections de l'âme et du corps, lesquelles sont les plus graves ? À lire l'argumentation de Plutarque, ce sont les premières qui sont les plus insidieuses.
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