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Au moment où Donald Trump accède au pouvoir, Benoit Cohen, cinéaste français installé aux États-Unis, apprend que sa mère s'apprête à héberger, dans l'hôtel particulier du 7e arrondissement où elle vit seule, Mohammad, un migrant afghan. Alors que Benoit Cohen s'insurge contre ce président raciste qui menace de fermer les frontières, il ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour sa mère qui, sans lui en avoir jamais soufflé mot, ouvre sa porte à un étranger. Il revient alors à Paris et rencontre Mohammad. Ce garçon qui, de déracinement en déracinement, a grandi, à l'instar des chats, sept fois plus vite qu'un jeune occidental, va lui confier son histoire. Entre Benoit, exilé volontaire, et Mohammad, réfugié malgré lui, une relation intense se noue, sous le regard de Marie-France, qui vient compléter cet improbable trio.
Dans ce récit singulier, Benoit Cohen décrit, non sans humour, ce chemin exaltant et complexe qu'est la rencontre de l'autre et s'interroge sur ce que "donner" veut dire. -
New York, juin 2015. Benoit Cohen décide, pour les besoins de l'écriture d'un scénario, de devenir chauffeur de taxi à l'instar de son héroïne. C'est ainsi qu'il va sillonner pendant plusieurs mois Manhattan, Brooklyn ou encore le Bronx au volant d'un taxi qu'il loue chaque matin et à bord duquel il espère trouver l'inspiration et apprivoiser sa capitale d'adoption, insolite et frénétique. Avant ça, il devra passer sa licence dans une école du fin fond du Queens, Français parmi les migrants de tous pays à la recherche d'un "rêve américain" encore possible.
Traversé de références cinématographiques et émaillé de souvenirs personnels, Yellow Cab, c'est Big Apple vu à travers le pare-brise d'un taxi driver, les New-Yorkais observés depuis le siège avant : un surprenant récit de voyage autour de quelques blocks, mais qui en dit long sur l'Amérique. On monte avec bonheur aux côtés de ce Frenchie dont les talents d'observateur, déjà révélés dans ses films, jaillissent ici avec truculence. -
Dix ans ont passé depuis la mort de son père, mais les circonstances de sa disparition ont été si peu ordinaires que Benoit Cohen devait un jour en raconter l'histoire. Accompagné par sa mère et ses frères, il a cherché à empêcher son père de souffrir sans éveiller les soupçons de cet homme terrorisé par la mort. Le déni tenace et presque irraisonnable de ce père face à ce foudroyant cancer dont il est atteint nous révèle un être bouleversant. Par respect et amour pour lui, sa famille va tout tenter pour trouver en secret un moyen de l'aider à partir en douceur. Mais ils se heurtent à l'absurdité d'un système dans lequel l'accès aux soins palliatifs reste réservé aux plus chanceux et qui interdit le recours à l'euthanasie pour soulager les malades.
Dans cet hymne à la vie, Benoit Cohen met en scène, avec autant de délicatesse que de lucidité, la manière dont nous avons le droit et le choix, ou non, de mourir aujourd'hui en France. -
Katherine, riche New-Yorkaise, ancienne icône de la mode, n'a aujourd'hui plus personne pour l'admirer. Elle décide donc d'en finir avec la vie, mais avec panache. Elle veut partir en beauté et se rêve en magnifique suicidée. C'est alors qu'elle croise la route d'une drôle de fille tout juste sortie de prison à qui elle propose une petite fortune pour l'assassiner. Seules conditions : agir par surprise et ne pas toucher le visage - pensons à la Une des journaux. Mais Katherine est-elle certaine de vouloir mourir ? Car une fois la machine lancée, il sera impossible de revenir en arrière.