Les intendants furent une institution clé de l'Ancien Régime, notamment à partir de l'accès au pouvoir de Louis XIV(1661). Ils connurent un déclin parallèle à la crise de la monarchie française. L'ouvrage propose un examen des rapports entre les intendants,les cours souveraines, les pays d'état, les assemblées provinciales. Les chapitres portent sur la transmission des pouvoirs entre intendances, départements et districts, sur le sort du personnel, des intendants eux-mêmes et enfin sur les hôtels. L'ouvrage s'adresse à ceux qui s'intéressent à l'histoire institutionnelle et aux rapports entre institutions centrales et locales durant les deux derniers siècles.
Le livre porte sur les événements du tout début de la Révolution française de 1789, c'est-à-dire les journées de juin à aout 1789, pour expliquer comment la monarchie française s'effondre après 14 siècles d'existence. L'auteur s'est attaché à étudier une journée, celle du 22 juillet 1789 qui fut marquée par l'assassinat à Paris de deux importants dirigeants de l'Ancien régime, l'intendant de Paris, Bertier de Sauvigny et son beau-père, Foullon, Conseiller d'Etat. Cette cruciale journée fut liée à l'émeute du 14 juillet 1789 qui se traduisit par le recul du roi. En effet, il renonça à utiliser la force militaire pour écraser l'insurrection populaire. Cette même journée du 22 juillet 1789 provoqua une intense émotion au sein de la Constituante, dans la mesure où la garde nationale parisienne s'avéra impuissante à canaliser les mouvements populaires qui réclamaient du pain. Et cette même journée fut le prélude à la Grande Peur de fin juillet et aout 1789, caractérisée par la hantise des attaques de brigands notamment dans les campagnes, d'où les attaques contre les châteaux. C'est une des explications de la signification de la nuit du 4 aout 1789 (suppression des privilèges).
La Convention nationale, autorité suprême de la République, est connue pour deux de ses comités : le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale. D'autres comités existaient aussi. Le Comité des Inspecteurs de la salle fait partie des moins connus, car il prenait en charge la partie la moins visible de l'iceberg, celle de l'administration générale de la Convention. Or son rôle était plus large que celui d'un comité administratif : intervention dans le domaine politique, tutelle de l'Imprimerie nationale, protection militaire de la Convention.