Cette année, la 3eme biennale EXEMPLAIRES se tiendra à Rennes à l’école des Beaux-arts (ainsi qu’à Rennes 2 et au FRAC Bretagne) du 28 au 30 mars prochain !
Un événement à ne pas manquer !! www.exemplaires2019.fr.
À cette occasion, nous proposons une sélection d’ouvrages consacrés au graphisme sur notre table des Incontournables du mois de mars. Choisis pour leur grande qualité, ces livres abordent tous les aspects du design graphique : typographie, mise en page, affiche, logo, écran, couleur, illustration, motif etc… Ils témoignent tous, à leur manière, de la grande créativité qui a cours dans ce domaine. Si le graphisme ne se limite pas au livre, c’est dans celui-ci qu’il se donne le mieux à voir !
Le rôle, les outils et les domaines d'action du designer graphique sont ainsi présentés au fil des pages, dans des textes clairs et pédagogiques, illustrés de créations majeures de l'histoire de la discipline.
Une galerie d'une quinzaine de portfolios constitue par ailleurs une source précieuse d'inspiration et de réflexion.
Parce que comprendre le graphisme est indispensable à toute bonne pratique, cet ouvrage guidera les étudiants, professionnels et amateurs dans leur découverte de la discipline.
Qu'est-ce que l'illustration aujourd'hui ? Bien des choses en réalité. Chemin papier propose de répondre à la question en évoquant la démarche personnelle d'une quinzaine de créateurs contemporains.Illustrateurs Bráulio Amado, Alexis Beauclair, Blexbolex, Paul Cox, Kitty Crowther, Cristina Daura, It's Raining Elephants, Bettina Henni, Mari Kansdtad Johnsen, Yann Kebbi, Jockum Nordström, Simon Roussin, Hannah Waldron, Philippe Weisbecker Le livre présentera ainsi une série d'images à la manière d'un portfolio, qui seront accompagnées d'entretiens et de photographies d'atelier.
En vingt-quatre textes fondamentaux, ce livre synthétise les réflexions critiques développées dans le champ de la communication visuelle durant les cent dernières années. Il propose des manifestes radicaux signés des praticiens historiques ou contemporains les plus importants - depuis le " Manifeste du futurisme " de Marinetti jusqu'à " Repenser le design " de Kenya Hara -, afin d'offrir au lecteur les bases nécessaires à la compréhension du vocabulaire critique et des concepts employés aujourd'hui. Les sujets abordés par ces auteurs essentiels vont du futurisme aux nouveaux médias en passant par le constructivisme, le Bauhaus, le post-modernisme, la lisibilité et l'engagement politique.
La Nouvelle Typographie (1928) est probablement l'ouvrage le plus important pour le design graphique et la typographie du vingtième siècle, analogue dans son domaine au livre du Corbusier Vers une architecture. Il est rédigé en 1928 à Munich, où le typographe Jan Tschitchold enseigna sous la direction de Paul Renner, père du célèbre caractère Futura (1927), jusqu'à son arrestation par les nazis en 1933.
Véritable manifeste moderniste prenant la forme d'un manuel, l'auteur y opère une mise en perspective historique de la nouvelle typographie : tout ce qui lui était antérieur est traité dans un chapitre intitulé « L'ancienne typographie (1440-1914) ». Tschichold trouve une forme d'annonciation de la nouvelle typographie dans les travaux des premiers imprimeurs allemands (la mise en page du texte sur deux colonnes, une volonté de contraste plutôt que d'équilibre) et dans ceux des imprimeurs modernes du XVIIIe siècle. Pour concevoir son histoire de la typographie, Tschichold s'était d'abord tourné vers l'art abstrait. Dans l'ancienne ère, l'accent était mis sur l'individualité et la singularité tandis que la nouvelle ère était celle de la reproductibilité et de la dissolution de l'art dans l'architecture et dans d'autres formes accessibles au public. Puisant ses racines dans le futurisme italien, le mouvement Dada, le mouvement De Stijl néerlandais et les constructivistes russes, le mouvement de la nouvelle typographie, qui révolutionnera l'imprimé, tire son nom de cet ouvrage emblématique.
« La graphique est un moyen de communiquer : c'est son emploi le plus connu et le plus répandu. Elle sert aussi à poser et à résoudre les problèmes statistiques, d'organisation... Cet usage dépasse maintenant le cercle des spécialistes grâce à la réduction des contingences techniques et à la simplification sémiologique. Mais la graphique va plus loin encore, en donnant une forme visible à la recherche et à ses méthodes. La graphique moderne est une graphique mobile : on ne dessine plus, mais on manipule les données, de manière à ce que les groupements contenus dans les données deviennent visibles, car l'oeil est un «ordinateur», toujours disponible, capable de percevoir des ensembles. Dans cet ouvrage technique mais accessible, initialement publié en 1977 et réédité par les éditions Zones sensibles à l'occasion des 60 ans de la création par Bertin du Laboratoire de Graphique à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, l'auteur, précurseur de la « visualisation de données », expose avec précision à partir d'exemples empruntés à toutes les disciplines (archéologie, économie, géographie, météorologie, etc.) la façon d'utiliser les multiples ressources de la graphique ». Ainsi était présenté en 1977 cet ouvrage fondateur publié par Flammarion, il y a tout juste 40 ans, dans la collection de Fernand Braudel «Nouvelle bibliothèque scientifiques» . Publié dix ans après son premier livre, Sémiologie graphique (Mouton, 1964 - réédition par les Editions de l'EHESS en 1998), La Graphique... est le livre de synthèse des travaux de Jacques Bertin sur cette science qui préfigure ce que l'on nomme aujourd'hui la « visualisation de données ». Il s'agit d'un ouvrage à la fois théorique et très technique, avec plus de 300 illustrations.
Jacques Bertin (1918-2010) était un cartographe, pionnier de la « sémiologie graphique », ou plus simplement « graphique ». Directeur d'études à l'EHESS, directeur du défunt Laboratoire de Graphique, il était convaincu que la graphique est un langage simple et essentiel et que le travail du cartographe doit être de l'ordre de la collaboration avec d'autres disciplines (mathématique, statistique, géographie, etc.) - il a réalisé bon nombre de cartes pour les ouvrages de ses collègues de l'EHESS, dont Jacques Le Goff, etc., de même qu'il a produit bon nombre d'atlas... Cet ouvrage analyse donc plusieurs dizaines de cas de « visualisation de données », à la recherche des meilleures solutions (« grammaires ») graphiques pour rendre compréhensible à l'oeil, en un seul regard, des données parfois complexes. Considéré comme un « un jalon majeur de la pensée cartographique contemporaine», ce livre est aujourd'hui réédité par Zones sensibles à la faveur des 60 ans de la création par Bertin du « Laboratoire de la Graphique » de l'EHESS. Cet anniversaire sera célébré sous diverses formes pendant deux ans à partir de novembre 2017 (cette réédition accompagnant ces célébrations) : en novembre 2017 se tiendra une exposition autour des travaux de Bertin à l'EHESS (d'où la sortie de l'ouvrage à ce moment-là), en 2018 se tiendra un colloque (à l'EHESS également) autour de l'oeuvre du cartographe, et en 2019 ce colloque et d'autres contributions donneront naissance à un gros ouvrage sur Bertin qui sera publié par les éditions B42. Ouvrage fondateur, destiné à un public intéressé par l'histoire de la visualisation de données (et donc aux graphistes), La Graphique » accompagnera pendant deux ans les événements liés au 60 ans de la création du Laboratoire, et restera ensuite comme ce qu'il est déjà : un classique de l'histoire de la cartographie. Il s'agit là de la première réédition du livre depuis sa parution chez Flammarion en 1977.
Parsemé de schémas et d'illustrations, ce manuel propose des descriptions concises et fournit toutes les clés fondamentales, de la théorie à la pratique. Compilé par des graphistes pour des graphistes, un condensé de connaissances concrètes et de conseils.
Cet ouvrage se veut une initiation au graphisme, par les plus grands maîtres de la discipline. À travers 50 créations incontournables et iconiques, les auteurs présentent les principes majeurs de la création graphique. Jeux sur le lettrage, la couleur, l'espace blanc, la géométrie... sont ainsi mis à l'honneur.
Parcourant près d'un siècle de créations et présentant des réalisations issues de divers pays et mouvements, l'ouvrage ravira les professionnels, les étudiants et les amateurs, par sa richesse et le choix pointu des oeuvres présentées.
Accompagner des créations célèbres par des textes simples et pédagogiques, qui livrent de véritables conseils pratiques, c'est le pari réussi de ce titre?!
Suite à une série d'invitations lancées depuis 2005 dans le domaine de la création de caractères typographiques à l'institut supérieur des arts de Toulouse / isdaT (anciennement École Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse), Lettres de Toulouse retrace les expérimentations collectives menées au sein de l'option Design graphique lors d'ateliers intensifs, expositions, conférences, cours semestriels et projets développés en partenariat avec la Ville de Toulouse.
À travers des entretiens ou des essais proposés par les différents designers invités (Alejandro Lo Celso, Frederik Berlaen, Thomas Huot- Marchand, Hans-Jürg Hunziker) et l'enseignant coordonnant ce programme (François Chastanet), il s'agit de partager différentes approches dans l'enseignement du dessin de lettres au début du 21e siècle et de questionner la nature profondément paradoxale de cette pratique de dessin particulière, entre recherche d'identité et invisibilité, entre tonalité visuelle du texte et effacement par rapport à l'usage.
S'appuyant sur le postulat de Jürgen Habermas selon lequel la modernité est un « projet inachevé », Robin Kinross situe les débuts d'une véritable pratique moderne de la typographie aux alentours de 1700, avec la publication, en Angleterre, du premier traité de typographie, les Mechanick exercises (1683-1684) de Joseph Moxon, et la création du romain du roi en France. Il livre ici une histoire de la typographie moderne envisagée dans un sens large, bien au-delà du modernisme formel, en privilégiant les démarches et les praticiens qui, en Europe ou aux États-Unis, ont su articuler savoir et pratique - à l'instar des réformateurs anglais ou des membres de la nouvelle typographie.
En prenant en compte les avancées techniques et le contexte dans lequel les typographes opèrent, Robin Kinross met ainsi l'accent sur les aspects sociaux, politiques, techniques et matériels qui informent leur pratique. L'originalité de cet essai se situe à plusieurs niveaux : récit vivant et critique des développements de la typographie au cours des siècles, il est enrichi par des exemples représentatifs, rarement montrés auparavant, et propose une ouverture pour d'autres investigations.
Épuisé depuis plus d'un an, cet ouvrage est une proposition extrêmement bien documentée sur l'histoire de la typographie depuis le XVIIIe siècle. Lors de sa première publication en français en 2012, il venait combler un manque dans la théorie et l'histoire de la typographie par l'ouverture et la précision du point de vue critique de l'auteur. Riche d'une quarantaine d'illustrations (couleurs et noir et blanc), cet essai contient de nombreux documents historiques de référence (notamment français).
Une mise en page adaptée au texte, bien pensée et séduisante retient l'attention du lecteur et suscite chez lui l'envie de lire.
En revanche, lorsque aucun soin n'est apporté aux détails de la composition, le plaisir ressenti dans un premier temps par le lecteur peut disparaître en raison des efforts exigés par une lecture fastidieuse. Le détail en typographie s'attache à répondre aux questions essentielles concernant la lettre, le mot, la ligne, le paragraphe et l'espacement. Il considère ces différents éléments visuels qui permettent la lisibilité optimale d'un texte.
Véritable outil pour les étudiants en typographie, il se révèle le guide essentiel pour les graphistes et typographes désireux de questionner et perfectionner en permanence leur travail. Il s'adresse aussi aux concepteurs et aux éditeurs qui souhaitent que leurs publications ne soient pas seulement feuilletées mais lues en profondeur.
Quoique majoritairement anglo-saxonne, une littérature spécialisée s'est développée dans différents pays - notamment en France - et dans différentes langues, mettant peu à peu au jour de nouveaux objets d'étude, et produisant de nouveaux éclairages. Alors qu'on s'accorde à considérer comme fondatrice la publication en 1983 du livre de Philip Meggs, A History of Graphic Design, on ne peut que constater la carence historiographique sur le sujet : le corpus des écrits comme le nombre des chercheurs demeurent modestes, malgré la part décisive du design graphique dans la culture visuelle.
Les contributions intégrées au sein de cet ouvrage proposent un panorama bigarré, en donnant la parole à des personnalités qui ont toutes contribué, par leurs travaux, à enrichir non seulement la connaissance de l'histoire du design graphique, mais aussi les méthodes par lesquelles celle-ci s'élabore, y compris là où on les attend le moins.
Les auteurs exercent leur activité dans des conditions diverses : certains sont graphistes ou typographes et l'investigation historique est intégrée à la dynamique de leur production, d'autres envisagent le design graphique à partir d'un champ différent, ou privilégient ses liens avec d'autres domaines de création. Ni les types d'objets étudiés, ni les périodes considérées n'ont constitué des critères déterminants (la variété domine dans le livre, quoique les sujets traités se fassent souvent écho), mais ont plutôt été prises en compte la rigueur des approches et la perspective très ouverte dans laquelle s'inscrivent les pratiques de ces historiens.
Enfin, il s'agit d'offrir au public francophone des éléments de réflexion, textuels et visuels (notamment par l'iconographie) sur la fabrique partagée de cette histoire, et les multiples formes - écrites, parlées, exposées ou dessinées - sous lesquelles elle peut se manifester.
Depuis plus de 70 ans, les fanzines sont un terrain d'expression privilégié pour des cultures alternatives.
Ils abordent des sujets aussi variés que la science-fiction, les comics, la musique, la politique, le féminisme... Avec plus de 750 illustrations, cet ouvrage présente les meilleures publications de l'histoire du fanzine. Il propose un véritable voyage à travers les décennies, depuis les premiers fanzines faits à la main jusqu'aux e-zines numériques contemporains. Des fanzines punk cultes jusqu'à des publications qui ont ensuite évolué en magazines renommés, les collections présentées au long des pages expriment toute la richesse d'un univers subversif et débordant d'énergie.
Au sol, sur les meubles, dans la rue, sur les vêtements... : les motifs sont omniprésents dans notre quotidien. Ce guide pratique, adressé aux graphistes, designers, créateurs, mais également aux amateurs férus de loisirs créatifs, accompagne le lecteur dans la création de motifs plus ou moins complexes.
À l'aide de quatre transformations géométriques de base (la rotation, la translation, la réflexion et la réflexion glissée), le lecteur est invité à jouer avec les combinaisons et les règles pour produire des frises, des mosaïques et des pavages originaux et époustouflants.
L'auteur aborde différents principes mathématiques avec clarté et pédagogie. Les étapes, expliquées pas à pas, sont illustrées de schémas éclairants, qui permettent au lecteur de prendre peu à peu son autonomie.
BACK COVER, design graphique, typographie, etc.
Est une revue qui interroge et analyse différentes pratiques du design graphique, de la typographie et des arts visuels. Bilingue français-anglais, elle est distribuée internationalement.
BACK COVER est une tribune ouverte aux personnalités de toutes nationalités qui contribuent à l'univers visuel dans lequel nous vivons ou cherchent à le déchiffrer; et dont le travail, le discours ou le parti pris est singulier et pertinent. Les designers, en particulier, sont invités à y prendre la parole.
BACK COVER n'est pas une revue d'actualité. Elle propose des réflexions et des analyses critiques et historiques, et revient sur des expériences individuelles et collectives. Chaque numéro regroupe une équipe éclectique, composée de critiques, d'historiens de l'art, de designers, de journalistes spécialisés dans les domaines du design graphique, de la typographie, de l'illustration ou des arts visuels ; et donne lieu à des articles variés : interviews, journaux de bord, textes théoriques, actes de conférences.
BACK COVER est une revue indépendante imaginée et conçue par des designers, produite comme un outil de découverte, d'approfondissement et de travail.
Grapus est un collectif de graphistes fondé peu après 1968 par trois jeunes militants communistes, Pierre Bernard, François Miehe et Gérard Paris-Clavel, que rejoignent quelques années plus tard Jean-Paul Bachollet et Alex Jordan. Au fil des deux décennies d'existence du groupe, qui se dissout en 1990, quelque quatre vingt graphistes y ont participé, aux côtés de ses fondateurs. Grapus a toujours défendu le travail collaboratif sous une signature unique, et un engagement fort par la création graphique elle-même, pour des commanditaires dans les domaines politique, syndical, associatif et culturel. Si l'affiche a constitué pour Grapus un support d'expression privilégié, bien d'autres formes ont été investies par le collectif, du magazine aux identités visuelles ou à la scénographie d'exposition.
Le livre, avec une iconographie largement inédite et l'étude d'aspects peu connus de Grapus, apporte un éclairage original s'appuyant à la fois sur les archives du collectif conservées par la Ville d'Aubervilliers et sur des entretiens avec les protagonistes.
Il réunit des articles rédigés par les participants d'un séminaire de recherche pluridsicipliniare (anthropologie, histoire et histoire de l'art) encadré par Béatrice Fraenkel pour l'EHESS et Catherine de Smet pour l'niversité Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, séminaire mené en relation étroite avec un atelier de recherche et création encadré par Isabelle Jégo et Kevin Donnot à l'EESAB de Rennes, impliquant des étudiants en design graphique dans la mise en page du livre.
L'ouvrage est le fruit d'une étroite collaboration entre ces trois institutions à l'occasion d'un programme de recherche pluridisciplinaire de deux années, « Engagement politique et création graphique dans les années 1970-1980 », dans lequel est également engagée la Bibliothèque de Documentation Internationale Contemporaine, dont l'exposition sur ce thème se tiendra aux Invalides
Design graphique et pratiques numériques coéditée par les Éditions B42 et Fork Éditions. Elle explore les processus de création en jeu dans la diversité des médias et des pratiques numériques contemporaines.
En traitant de thématiques telles que le rapport code/forme, les enjeux des outils de création ou la perméabilité des médias, elle constitue un espace de réflexion en langue française et un vecteur de visibilité à l'international pour la communauté francophone. Entièrement bilingue français/ anglais, Back Office est pensée comme une interface permettant la réception d'une culture numérique majoritairement anglaise dans l'espace francophone, par des commandes à des auteurs étrangers et par des traductions inédites.
Back Office aborde chaque année une nouvelle thématique. Le contenu est structuré autour de quatre types de textes complémentaires ayant chacun un format, un ton et un positionnement singulier. La part belle est laissée à une série de cinq à sept articles de recherche d'environ 20 000 signes chacun. Ces articles de fond sont accompagnés de la réédition augmentée d'un texte historique, d'un ensemble de courts textes critiques et de valorisations d'expériences pédagogiques. La revue incarne l'aller-retour entre supports imprimés et numériques dans un double format : à la fois revue imprimée soignée dans sa forme graphique et sa matérialité, et site Web responsive.
Cette Histoire de l'écriture typographique - Le XXe siècle, tome 1 : de 1900 à 1950 vient compléter les quatre volumes précédents de la collection créée par Yves Perrousseaux qui retrace l'histoire des caractères d'imprimerie, de leur fabrication, de leurs usages et de leur implication dans la culture écrite occidentale.
De 1900 à 1950, les caractères en plomb voient leur fabrication atteindre des sommets en matière de qualité, avant de disparaître définitivement dans la seconde moitié du siècle. C'est donc l'occasion de faire le point sur la gravure de poinçons et la frappe de matrices. À côté de cette tradition, la typographie se modernise grâce aux machines à composer, Linotype et Monotype. Il faut produire des caractères pour ces machines ; les fonderies du monde entier vont s'y employer. D'abord par un retour aux sources (Garamond, Cochin et autres Baskerville qui vont être souvent modernisés) tout en voyant la création de nouveaux caractères pour le plomb perdurer jusque dans les années 1970 (avec les caractères des Mendoza, Excoffon, et même les premiers de Frutiger). Un maître mot durant tout ce demi-siècle : lisibilité ; un chapitre entier est donc consacré aux avancées de cette discipline pratiquement née en France avec Javal vers 1900.
Mais en parallèle, durant la période 1890-1950, la lettre s'ouvre au public. Elle n'est plus uniquement gravée par des typographes, elle est aussi dessinée par des graphistes. Elle n'est plus uniquement l'objet à lire de l'imprimerie, elle devient objet à voir. On ne la trouve plus seulement dans le livre ou la presse, elle se voit dans la rue, sur les affiches, les enseignes de magasins, dans la publicité, les magazines, etc. La lettre devient objet d'étude grâce aux mouvements artistiques tels que Arts Nouveaux, Bauhaus, Art Déco. Les typographes s'appellent alors Auriol, Renner, Tschichold ou Cassandre. Une nouvelle typographie est née.
Ce cinquième volume de l'Histoire de l'écriture typographique a été rédigé par une dizaine de spécialistes, chacun montrant à sa façon la diversité typographique de ce demi-siècle. Selon la tradition de cette collection, des pauses sont proposées hors chronologie, consacrées ici aux lettres à pochoirs, à l'imprimeur Louis Jou et aux historiens de la typographie.
Par son iconographie très riche (plus de six cents illustrations, presque toutes en couleurs), ses index et sa bibliographie de plusieurs centaines de titres, cette Histoire s'adresse aussi bien à un large public qu'aux étudiants des beaux-arts ou des écoles de communication, aux amoureux, spécialistes ou professionnels de la typographie, de l'édition et des arts graphiques.
Cet ouvrage présente un panorama historique du graphisme et de la typographie en Occident, situés dans leur contexte
artistique, technique, sociopolitique et économique. Graphisme et typographie sont ici étudiés de façon conjointe,
déclinant affiches, logotypes, alphabets, créations de lettres, mises en pages, design éditorial, signalétique...
Le parcours proposé s'étend de l'Antiquité à l'ère informatique et s'attache à chaque période selon ses caractéristiques
et ses spécificités : formes archaïques du graphisme et de l'écriture, artisanat du Moyen Âge et de l'âge classique,
mutations des révolutions industrielles, bouleversements des avant-gardes, ruptures du XXe siècle et innovations
contemporaines du numérique.
Ce livre conjugue des études générales (invention de l'imprimerie, relations entre graphisme et propagande, grandes
tendances, etc.), ainsi que des jalons et des analyses précises (descriptions d'affiches et de caractères typographiques).
Il s'appuye sur un riche corpus d'images - plus de huit cent cinquante reproductions - qui en font un ouvrage
scientifique, didactique et attrayant - pionnier parmi les publications françaises en ce domaine. Somme encyclopédique
et vaste ensemble iconographique, ce livre offre de formidables outils et moyens pour comprendre notre environnement
visuel quotidien, où graphisme et typographie prennent une place grandissante.
Ce livre offre une vue élargie sur la communication visuelle
à travers une histoire riche et dense, envisagée dans une
perspective transnationale et tournée vers l'interdisciplinarité.
Domaines associés, graphisme et typographie sont ici étudiés
de façon conjointe, déclinant affiches, logotypes, alphabets,
créations de lettres, mises en pages, design éditorial,
signalétique, catalogues, couvertures de magazines, etc.
Autant de supports et de formes graphiques qui balisent notre
quotidien, nous orientent et nous informent, nous séduisent
ou nous influencent, parfois sans que nous en ayons
conscience.
Ce récit explore les aspects singuliers, polyvalents
et complexes de la typographie et du graphisme. L'histoire
des origines au numérique se tisse de plans transversaux
- de l'image à la lettre, de l'information à la propagande,
du timbre-poste à la façade géante, de la vitalité à la rigueur,
de l'expérimentation à la réalisation et à la réception,
du lisible au mystérieux et au codé, de l'oeuvre unique ou
marginale à la production de masse, de la création éphémère
aux formes séculaires...
Sont ici reflétés à la fois des faits majeurs et des
phénomènes méconnus, des créations phares et la multiplicité
des pratiques, des réussites et des écueils, des moments
optimistes et dramatiques, des prises de position jusqu'à la
divergence ou la polémique. Dans leurs enchaînements,
discontinuités, transformations ou mutations, créations
et productions (typo)graphiques révèlent leurs liaisons avec
les arts plastiques ainsi que leurs implications culturelles,
sociales, politiques, etc. Se dessine un contexte actif mêlant
entre autres savoir-faire, incidence des techniques, modes
de transmission, filiations, engagement, exil, pouvoir, intérêts
et impératif de visibilité. L'apport des graphistes et
typographes rencontre ici les importantes contributions
des peintres, des écrivains, des créateurs protéiformes,
des photographes ou des architectes.
Cet ouvrage procure des clés, des repères, des
explications et des pistes pour mesurer l'épaisseur historique
du graphisme, pour favoriser sa connaissance et la lecture
de son omniprésence dans le champ visuel quotidien.