Le festival Court Métrange qui a pour but de promouvoir et faire découvrir la création de courts-métrages de fiction à caractère fantastique, insolite ou étrange a eu lieu la semaine passée. La 17e édition était placée sous le signe du Diable, des enfers et des possessions démoniaques ! Vous y avez peut-être croisé Julia, notre libraire spécialiste et passionnée de cinéma qui tenait une table et avait sélectionné rien que pour vous, des ouvrages passionnants. Découvrez ici, quelques livres autour des diables et des démons !
"Ce numéro trace un chemin entre le groupe cinéphile des mac mahoniens (expression de leur pensée et du «Carré d'as« dans leurs articles) et Fritz Lang, immense cinéaste du suspens et de la manipulation, ici abordé au long de toute sa filmographie.
Un entretien avec Michel Mourlet éclaire l'histoire de la méconnue revue Présence du cinéma."
"Ce numéro aborde les oeuvres d'Éric Rohmer et de son grand modèle F.W. Murnau. Le portrait de deux cinéastes de la peur se dessine, entre les systèmes clos du réalisateur des Contes de 4 saisons et les mondes obscur du réalisateur allemand.
Un entretien avec Janet Bergtrom et Bernard Eisenschitz reconstitue l'histoire des films de Murnau (contexte historique, réalisation, collaborateurs et conservation des oeuvres)."
"Ce numéro met en lumière deux cinéastes contemporains majeurs : Kelly Reichardt et Jia Zhangke. Les tragédies urbaines du cinéaste chinois y sont commentées côte à côte avec les espaces ouverts et réflexifs de la cinéaste originaire du Montana.
Un entretien avec Guy Di Méo, figure tutélaire de la géographie contemporaine, établit un pont entre les deux filmographies par le prisme de l'espace social et du concept de drame paysager."
Zombies, extraterrestres, holocauste nucléaire, robots et virus exterminateurs sont révélateurs de la grande peur des États-Unis : la chute de la nation. Les catastrophes et le « monde d'après » hantent les séries télévisées américaines, surtout depuis les attentats du 11 septembre 2001. The Walking Dead, Battlestar Galactica, The Leftovers, The 100 : ces versions du cataclysme, ces mises en scène de la survie rejouent, chacune à leur façon, l'Histoire américaine, sa violence, ses ruptures, ses conquêtes et ses frontières, et lui offrent une catharsis. Les séries post-apocalyptiques habituent le spectateur au spectacle du « pire ». Imaginant la survie des humains après l'effondrement, elles focalisent l'attention des personnages sur des antagonistes, entités monstrueuses ou congénères malveillants au sein de la communauté des survivants. Cet « autre » hostile fait écran aux menaces réelles que connaît la Terre aujourd'hui, du réchauffement climatique aux désastres industriels.
Publié sous le nom de Kimetsu No Yaiba au Japon, Demon Slayer a été lancé en février 2016 dans les pages du célèbre magazine Weekly Shonen Jump. Véritable phénomène au Japon, dans la pure tradition des shonen nekketsu, cette série aux plus de 7 millions d'exemplaires vendus dans le monde est adaptée en anime, actuellement diffusé sur Wakanim TV sous le nom Demon Slayer : Kimetsu No Yaiba. Il existe à ce jour 15 tomes au Japon, preuve s'il en faut, du succès de la série.
Le Japon, au début du XXe siècle (ère Taisho). Un jeune vendeur de charbon nommé Tanjiro mène une vie sans histoire dans les montagnes, jusqu'au jour tragique où il découvre son village et sa famille massacrés par un démon. La seule survivante de cette tragédie est sa jeune soeur Nezuko. Hélas, au contact du démon, elle s'est métamorphosée en monstre féroce... Afin de renverser le processus et de venger sa famille, Tanjiro décide de partir en quête de vérité. Pour le jeune héros et sa soeur, c'est une longue aventure de sang et d'acier qui commence !
Les diables, l'enfer et ses démons (sans oublier les démones !)... Hitler, les nazis mais aussi Carlos, Ben Laden et tous les terroristes... Les serials killer, des vrais (Charles Manson, Ted Bundy) aux « anti-héros » de fiction (Hannibal, le Joker)... sur grands et petits écrans, en comics ou en manga, dans les pages de best-sellers du moment, en cosplay ou en réalité virtuel, les ordures sont partout. C'est peu dire que la pop culture contemporaine semble fasciné par le Mal, jusqu'en dans ses recoins les plus malsains et les plus nauséabonds. Pour quelles raisons ? C'est ce à quoi ce premier numéro de Fantask va tâcher de répondre en convoquant, pour des articles et des interviews exclusives, les plus grandes plumes et les meilleurs spécialistes, et notamment les écrivains Maxime Chattam et Robert Harris , le scénariste Alan Moore, le réalisateur David Fincher, le théologien Jean-François Colosimo, l'essayiste Pacôme Thiellement, et bien d'autres.
Engloutir les ténèbres pour mieux les combattre ! A 16 ans, Yuta Okkotsu est un garçon un peu particulier. L'adolescent est en effet hanté par un fléau, un esprit extrêmement dangereux qui n'hésite pas à s'en prendre à tous ceux qui voudraient faire du mal à son hôte ! Et pour cause... la créature en question n'est autre que le fantôme de son amie d'enfance, Rika, décédée dans d'horribles circonstances.
Dans ces conditions, difficile pour le lycéen de mener une vie normale ! Après un énième accident causé dans son établissement, Yuta est récupéré par un certain Satoru Gojo, professeur à l'école d'exorcisme de Tokyo, qui décide de lui apprendre à maîtriser l'énergie occulte...
Un homme en fuite trouve refuge sur une île déserte. Un lieu étrange, dominé par une villa immense et somptueuse dont les sous-sols recèlent une machinerie aux fonctions incompréhensibles. L'île, pourtant, n'est pas si déserte qu'elle l'a semblé de prime abord. Des estivants, réunis sur place par un certain Morel, s'engagent dans une fête languide dont le rituel paraît se reproduire à l'infini.
Irténiev, propriétaire terrien, est un homme sérieux, qui gère son domaine avec efficacité et rigueur. Marié à la douce et fragile Lise, romantique amoureuse qui l'idéalise, Irténiev fait de son mieux pour être à la hauteur. C'est sans compter sur Stépanida, une belle paysanne impudique, au regard de braise, au corps vigoureux et à la peau laiteuse, qui met tous ses sens en émoi...
Peut-on résister aux tentations de la chair? Tolstoï nous dresse un tableau diabolique de la sensualité.
Comment le diable est-il possible ? En 1632, la ville de Loudun est durement éprouvée par la peste. Les croyants se retirent, s'enterrent dans leurs petites communautés assiégées par cette épreuve de la colère divine. Parmi elles, les ursulines. La possession des soeurs prend alors le relais de la peste : les premières apparitions - fantôme d'un homme de dos - sont nocturnes, puis elles deviennent diurnes, se précisent, et revêtent la forme obsédante d'un curé, Urbain Grandier. L'affaire commence. Loudun, ville ouverte, devient le centre et le théâtre d'un monde : six mille spectateurs assisteront à la mort de Grandier, sur le bûcher, le 18 août 1634. Entre-temps, les pouvoirs s'affrontent, les savoirs s'inquiètent, l'âme catholique s'émeut. Le corps social se déchire ; partout le diable est là, mais il est partout ailleurs : dans le silence des textes, les lacunes du langage. Michel de Certeau montre, dans ce grand ouvrage, comment guérit une société malade d'elle-même.
Prince des Enfers domptant un euve de lave, Satan bestial et poilu, Lucifer sculptural au regard halluciné, bête hybride suppliciant des âmes pécheresses, rebelle déchu et mélancolique. Le diable est bien plus qu'une créature rouge et noire dotée de cornes et d'une longue queue.
Retrouvons-le sous le pinceau de Fra Angelico, Ensor, Memling, Klee, Bouguereau, Cézanne...
Ça, c'est de l'art, une collection pour (re)découvrir les artistes et les couleurs en 40 notices illustrées :
- Une sélection précise d'oeuvres incontournables et inattendues.
- Des repères visuels clairs : chronologies, cartes, graphiques.
Des encadrés variés : anecdotes, mises en contexte, influences.
Prince des Ténèbres, Porteur de Lumière ou Roi des Enfer, le Diable a autant de noms que de visages. Mais où est passé le monstre aux yeux exorbités, aux cornes d'ébène et à la gueule pestilentielle, la Bête vers qui convergent toutes les déchéances et les déviances du genre humain ?
Grâce à une lecture brillante des textes et des images de la Renaissance et du Moyen Âge, Daniel Arasse décrit l'irrésistible essor du Diable et révèle comment la culture humaniste a combattu cette ténébreuse créature médiévale pour la reléguer au rang de superstition.
Pourtant, aujourd'hui, comme hier, Satan continue de hanter l'esprit des hommes. Mais depuis, nous lui avons prêté notre visage, nos habitudes, il est devenu une métaphore du « mal » qui ronge le coeur de l'humanité.