"Tea time", "Garden party"... Découvrez notre sélection à l'accent british qui met en lumières des autrices anglaises !
« Margaret prétend qu'elle veut épouser un peintre, dit Sylvia, en regardant sa fille avec compassion. - Quoi ! s'écria la duchesse, un peintre ? Quel peintre ? A-t-on jamais entendu chose pareille ? La fille de lady Roehampton épouser un peintre ? Mais non, mais non... Vous épouserez Tony Wexford, et nous verrons après ce qu'on pourra faire pour le peintre », ajouta-t-elle, en lançant à Sylvia un coup d'oeil rapide. Dans cette chronique grinçante de l'aristocratie anglaise du début du XXe siècle, Vita Sackville-West fait craquer sous les passions le vernis des bonnes manières.
Deux jeunes Londonniennes, Mrs Wilkins et Mrs Arbuthnot, décident, un jour de pluie trop saleet d'autobus trop bondés, de répondre à une petite annonce du Times proposant un château à louerpour le mois d'avril sur la Riviera. En cachette de leurs maris, elles cassent leurs tirelires et trouventdeux autres partenaires pour partager les frais du séjour : l'aristocratique et très belle Lady CarolineDester, qui veut fuir ses trop nombreux soupirants, et la vieille Mrs Fisher, à la recherche d'un lieupaisible. Les brillants dialogues, la drôlerie constante des situations et des personnages qui rappellent Noel Coward ou le meilleur Wodehouse, réussissent par une sorte de pudeur à faire presque oublier que ce roman exempt de gravité est aussi un des plus beaux textes que la littérature du XXe siècle ait consacrés à l'Italie.
« «Tu n'auras jamais de mari avec tes genoux écorchés, tes cheveux en bataille et ta folie des livres», déclarait-elle. Elle ne soupçonnait pas que, la guerre venue, il y aurait pires obstacles que les livres et les écorchures pour empêcher Violet de trouver un mari. » 1932. Violet Speedwell est l'une de ces millions de femmes anglaises restées célibataires depuis que la Première Guerre mondiale a décimé toute une génération de fiancés potentiels.
Méprisées dans les journaux, tolérées par les familles malgré une condescendance exaspérée, elles vivent à une époque où les attentes de la société quant à l'avenir des femmes sont des plus rigides. Des attentes que Violet est sur le point de faire voler en éclats.
En quittant Southampton et sa mère acariâtre pour s'installer à Winchester, où elle continue de travailler comme dactylo pour une compagnie d'assurances, elle espérait trouver de nouveaux amis, une nouvelle vie.
En s'arrêtant dans la cathédrale un jour qu'elle est partie acheter un ruban de machine à écrire, elle découvre un cercle de brodeuses occupées à confectionner des coussins et agenouilloirs.
Violet, qui n'était pas particulièrement douée pour la couture, y trouvera l'amitié, le soutien et la créativité capables de rivaliser avec le dédain et les préjugés.
En toile de fond, la montée du fascisme sur le continent :
Hitler arrive au pouvoir en Allemagne...
Dans ce monde encore hostile aux femmes, Violet n'a d'autre choix que de s'affirmer. Son histoire s'inspire de celle de Louisa Pesel, la fondatrice du cercle des Brodeuses de la cathédrale de Winchester.
La vie de cette famille aurait dû s'écouler tranquille et patriarcale. Pourtant, la poussée démocratique était en train de changer la face de l'Angleterre et bousculait les calmes certitudes de l'aristocratie.Au début du XX? siècle, dans la noblesse anglaise encore flamboyante, naissent les célèbres soeurs Mitford.Nancy, amoureuse de la France et de Gaston Palewski, gaulliste historique, devient une romancière célèbre. Diana brûle pour le fascisme anglais émergeant et se compromet auprès de son chef de file. Unity se lie d'amitié avec Hitler, tandis que Jessica, l'avant-dernière de la fratrie, s'engage auprès des jeunes républicains espagnols avant de rejoindre le parti communiste. Seules Pamela et Deborah suivent la voie rêvée par leurs parents et se marient dans le luxe et le conservatisme.À travers le portrait étonnant de ces femmes passionnées, prises dans les tourments de la crise économique et des deux guerres mondiales, ce livre présente une vibrante traversée du siècle dernier.
Durant les cinq premiers jours de novembre 1920, l'Angleterre attend l'arrivée du Soldat inconnu, rapatrié depuis la France. Alors que le pays est en deuil et que tant d'hommes ont disparu, cette cérémonie d'hommage est bien plus qu'un simple symbole, elle recueille la peine d'une nation entière.À Londres, trois femmes vont vivre ces journées à leur manière. Evelyn, dont le fiancé a été tué et qui travaille au bureau des pensions de l'armée ; Ada, qui ne cesse d'apercevoir son fils pourtant tombé au front ; et Hettie, qui accompagne tous les soirs d'anciens soldats, sur la piste du Hammersmith Palais pour six pence la danse.Dans une ville peuplée d'hommes incapables de retrouver leur place au sein d'une société qui ne les comprend pas, rongés par les horreurs vécues, souvent mutiques, ces femmes cherchent l'équilibre entre la mémoire et la vie. Et lorsque les langues se délient, les coeurs s'apaisent.En évoquant avec une grande précision historique le deuil national et les tourments intimes de ses personnages, Anna Hope recrée l'état d'esprit de l'Angleterre à la suite de la Grande Guerre. Au fil des pages, le désir d'émancipation se heurte à l'impossibilité d'oublier, et ce n'est finalement que dans l'union du chagrin pour un cercueil anonyme que toutes ces âmes blessées trouveront un nouveau chemin.
À l'heure du déjeuner, en voyant la queue devant le mess des officiers, le lieutenant Kurt Neumann décida d'aller fumer une cigarette et d'attendre un peu. Il était sur le point d'en allumer une quand il vit quelque chose et s'immobilisa, la flamme de son briquet agitée par la brise. Une jeune fille pâle et très mince, aux cheveux blonds doré relevés en chignon, venait d'apparaître entre deux bâtiments administratifs, l'air un peu perdue. Ce qui le frappa le plus, ce furent ses yeux. Ils étaient immenses, couleur de la mer à Rozel Bay, avec le regard effrayé d'un petit animal et aussi une lueur de défi.Pour lui, c'est aussitôt le coup de foudre. Pour elle, ce sera un peu plus long. Mais il s'agit d'un amour impossible, interdit. Kurt est officier de la Wehrmacht et appartient aux troupes qui occupent les îles anglo-normandes depuis juin 1940. Et Hedy Bercu, réfugiée venue d'Autriche en 1938 pour fuir l'Anschluss, est juive.D'abord discrète, leur liaison va devenir ultra-secrète quand Hedy, pour échapper à la déportation, doit littéralement disparaître. Elle vivra cachée jusqu'à la fin de la guerre chez Dorothéa Le Brocq, une habitante de Jersey - qui risquait sa vie en l'hébergeant - et sans jamais sortir, avec pour seules et rares visites celles de son amoureux, sur qui la police secrète a de plus en plus de soupçons...Cette histoire est authentique. Et Dorothea Le Brocq a été honorée bien plus tard au titre de Juste parmi les Nations.
Le nouveau vicaire semblait être un jeune homme très convenable, mais quel dommage que l'on vît, dès qu'il s'asseyait, le bas de ses caleçons longs négligemment fourrés dans ses chaussettes ! Belinda l'avait déjà remarqué lors de leur première rencontre au presbytère la semaine précédente, et en avait été fort gênée. Peut-être Harriet pourrait-elle lui en toucher un mot ; avec ses manières enjouées et sa franchise, elle parvenait toujours mieux que la timide Belinda à expliquer aux gens ces petits détails embarrassants.
Les soeurs Bede vivent une existence tranquille et prospère. Volubile et coquette, Harriet voue un culte sans limite aux nouveaux vicaires ; timide et rêveuse, Belinda nourrit une passion pour l'archidiacre Hoccleve. Mais le quotidien de ces demoiselles pourrait bien être chamboulé par la venue d'un fameux bibliothécaire et d'un évêque africain...
C'est à Londres, en 1922, que Virginia Woolf rencontra pour la première fois, au cours d'un dîner, Vita Sackville- West qui allait être pour de nombreuses années une des deux ou trois personnes les plus importantes de sa vie. Après avoir lu leur correspondance qui se poursuit sur plus de dix-huit ans, on ne pourra plus douter de la profondeur de la passion qui lia ces deux femmes exceptionnelles - une passion qui, en dépit des orages de la jalousie et parfois de la fureur, leur apporta, jusqu'à la mort tragique de Virginia, le bonheur d'une tendresse et d'une réciprocité de désirs qui renaissaient, crise après crise, de leurs cendres indestructibles.
Vita-Sackville West excellait dans l'art de la correspondance. Qu'elle dépeigne des jardins anglais ou les steppes de la Prusse, les montagnes de la Perse ou les déserts de l'Arizona, sa démarche est alerte, imagée, avec un rien de malice dans la satire mondaine. Ses lettres nous transportent dans une époque où Gide et Proust choquaient, où un procès en obscénité était intenté à une romancière accusée de saphisme ; une période aussi où la littérature de langue anglaise, entraînée par de grands novateurs, continuait d'accorder la prééminence aux techniques de la fiction.
Virginia Woolf, pour sa part, n'allait cesser de se débattre dans les affres de l'enfantement de « sa » vérité de l'écriture qui, peu à peu, l'acculerait au seuil de la folie. Mais au coeur de cette recherche torturante allait jaillir, avec une fraîcheur de fontaine, Orlando, dédié à Vita.
À travers cette correspondance, c'est un nouvel aspect du fascinant et multiple visage de Virginia Woolf que nous apprenons à mieux connaître encore.
Née dans une banlieue populaire, Doris Delevingne se rêve en épouse d'aristocrate et reine de Londres. À 16 ans, elle se jette au cou d'un jeune capitaine de cavalerie, à 18, elle devient la maîtresse d'un joueur de polo et hante les night-clubs à la mode.
Dans le quartier chic de Mayfair, au coeur des années folles, on couche, on s'amuse, on se noie dans le champagne. Doris est la courtisane en vogue, on lui prête des secrets dignes de ceux Cléopâtre. Sa devise : le lit d'une anglaise est son royaume.
Randolph Churchill, Cecil Beaton, Tom Mitford, Margot Hoffmann... tout le monde lui cède. Le vicomte Castlerosse en tombe fou. Il l'épouse, elle le ruine. Même Winston Churchill, rencontré dans le Sud de la France, succombera à l'hétaïre aux faux airs de Greta Garbo.
Après La Panthère, Pamela, Jackie et Lee, Stéphanie des Horts plonge allègrement dans l'entre-deux-guerres sur les traces de l'héroïne la plus scandaleuse qu'elle ait jamais rencontrée.
Avis aux fans ! Plongez dans l'univers de la série anglaise la plus populaire de tous les temps !
Découvrez 100 recettes traditionnelles et savoureuses issues de l'univers de Downton Abbey : des plats et spécialités de l'époque, des menus de restaurant typiques et des propositions de diners sur le thème culinaire de la série !
Un livre à ne pas manquer pour faire un voyage dans le temps et vivre un moment d'exception.
Redécouvrez l'un des plus grands classiques de la littérature anglaise grâce à une édition inédite en France. Publiée en 1896 en Angleterre, cette édition comporte des illustrations de Hugh Thomson, célèbre illustrateur victorien, dont le travail sur Orgueil et Préjugés est devenu une référence dans le monde entier.
Depuis qu'Emma a réussi à arranger le mariage de son ancienne gouvernante, elle se met en tête d'unir tous les gens qui l'entourent. Désormais maîtresse de maison, elle s'attribue ce rôle d'entremetteuse sans savoir que son inexpérience des êtres et des coeurs peut la mener à de nombreuses déconvenues. Entre les nouvelles rencontres, les visites de Mr Knightley, un vieil ami de la famille, et ses projets de mariage, Emma finit par se perdre elle-même sans s'apercevoir que ce dont elle rêve depuis toujours risque de lui échapper à tout jamais...
Publié en 1815, Emma est l'un des romans les plus novateurs et les plus aboutis de Jane Austen. À la fois comédie de moeurs et roman d'apprentissage, il dépeint avec ironie une héroïne attachante qui s'initie malgré elle à l'amour.
Considérée comme l'une des plus grandes romancières de son temps, Jane Austen (1775-1817) charme depuis toujours ses nombreux lecteurs grâce à son style, à son ironie et à ses portraits satiriques. Disparue trop jeune, elle n'aura eu le temps d'écrire que six romans, ainsi que quelques autres pièces littéraires. Lus à travers le monde entier, les écrits de Jane Austen resteront à jamais les fidèles témoignages de la régence anglaise.
Cornouailles, 1947. Comme tous les étés, le révérend Seddon rend visite au père Bott. Hélas, son ami n'a pas de temps à lui accorder cette année, car il doit écrire une oraison funèbre : l'hôtel de Pendizack, manoir donnant sur une paisible crique, vient de disparaître sous l'éboulement de la falaise qui le surplombait. Et avec lui, sept résidents...
Dans cette maison reconvertie en hôtel par ses propriétaires désargentés étaient réunis les plus hétéroclites des vacanciers : une aristocrate égoïste, une écrivaine bohème et son chauffeur-secrétaire, un couple endeuillé, une veuve et ses trois fillettes miséreuses, un chanoine acariâtre et sa fille apeurée... Le temps d'une semaine au bord de la mer dans l'Angleterre de l'après-guerre, alors que les clans se forment et que les pires secrets sont révélés, les fissures de la falaise ne cessent de s'élargir...
Auteure talentueuse et espiègle, Margaret Kennedy pousse à leur comble les travers de ses personnages dans une fable pleine d'esprit et de sagesse.
Ce Festin est un régal !
Octobre 1941. Trois jeunes filles volontaires se retrouvent dans une ferme isolée du Dorset pour remplacer les hommes partis à la guerre : Prue l'effrontée, coiffeuse à Manchester ; Stella la romantique, qui se croit amoureuse d'un enseigne de vaisseau ; Agatha, l'étudiante rêveuse de Cambridge. Leur intrusion bouleversera la vie des fermiers - et notamment celle de Joe, leur fils, réformé pour raisons de santé et très officiellement fiancé à Janet qui travaille dans une usine d'armement. Dans cet univers rustique déroutant, Prue, Stella et Agatha nouent entre elles et avec leurs hôtes des liens compliqués et intenses, qui dureront toute la vie. Une fresque psychologique émouvante et drôle dans la grande tradition des romancières anglaises.
Au coeur de l'hiver 1972, une barque brave la mer déchaînée pour rejoindre le phare du Maiden Rock, à plusieurs milles de la côte de Cornouailles. À son bord se trouve la relève tant attendue par les gardiens. Mais, quand elle accoste enfin, personne ne vient à leur rencontre. Le phare est vide. La porte d'entrée est verrouillée de l'intérieur, les deux horloges sont arrêtées à la même heure, la table est dressée pour un repas qui n'a jamais été servi et le registre météo décrit une tempête qui n'a pas eu lieu.
Arthur Black, le gardien-chef de la Maiden, Bill Walker son irréprochable second et Vince, le petit nouveau, se sont volatilisés.
Vingt ans plus tard, alors que la mer semble avoir englouti pour toujours leurs fantômes, les veuves des trois hommes, Helen, Jenny et Michelle, ne peuvent oublier cette tragédie. Au lieu d'être unies dans le deuil et le chagrin, elles ne cessent de se déchirer, accablées par le poids de silences, de rancoeurs et de remords bien trop lourds pour enfin tourner la page.
Jusqu'au jour où un écrivain à succès les approche. Il veut entendre leurs versions de l'histoire et tenter de percer le mystère du Maiden Rock. Petit à petit, le vernis se craquelle, le sel de la mer envahit le présent, et les secrets profondément enfouis refont surface...
Entremêlant le récit des derniers jours d'Arthur, Bill et Vince et les voix des femmes qu'ils ont laissées derrière eux, Les Gardiens du phare est un roman psychologique à couper le souffle. Une inoubliable histoire d'obsession et de solitude, d'amitié et de chagrin, qui explore la façon dont nos peurs brouillent la frontière entre le réel et l'imaginaire.
Dans le Londres d'avant-guerre, deux petites filles se promènent avec leur gouvernante. L'une d'elles accèdera bientôt au trône.
Les princesses Elizabeth et Margaret adorent Marion, qui leur fait découvrir un monde inconnu : la piscine, le métro, les grands magasins ! Entre elles se tisse un lien d'affection unique : Marion, qui veille sur les fillettes comme une mère, est leur confidente privilégiée. Au risque de sacrifier sa propre existence...
Inspiré de la vie de Marion Crawford, La Gouvernante royale est un formidable roman d'amour, de sacrifice et d'allégeance. On y voit grandir, sous les yeux de Marion, Margaret et Elizabeth. On y vit de l'intérieur les drames et les joies des Windsor, de l'abdication d'Edouard VIII au glamour du couronnement d'Elizabeth II. On y découvre enfin le destin d'une jeune femme que rien ne prédestinait à vivre dans l'ombre de la famille royale.
Angleterre, dans les années 30. Evelyn fait partie de la haute société. Un monde fermé, jusqu'au jour où elle rencontre Miles, plus jeune qu'elle, qui milite pour la défense des classes ouvrières. Malgré leurs différences, ils s'aiment passionnément. Mais qui, dans cette relation complexe, pourra rester fidèle à l'autre?
Vita Sackville-West dresse un magnifique portrait de femme et nous offre une satire jubilatoire des conventions sociales.
Jane Dacre, fille d'aristocrates, participe à une majestueuse garden-party dans un grand domaine écossais. L'arrivée d'Albert Gates, peintre surréaliste fantaisiste, va perturber le cours paisible et conventionnel des festivités... Paru en Angleterre en 1931, Highland Fling est le premier roman de Nancy Mitford. Avec un humour grinçant, elle y dépeint les us et coutumes de ses contemporains aisés et insouciants en cette période de l'entre-deux-guerres.
« Nancy Mitford est à la littérature ce que le scone est au thé. Sa prose acide et gaie mêle l'humour de P.G. Wodehouse et le snobisme de W.M. Thackeray. La reine des lettres d'Angleterre était aussi une aristocrate dont la fratrie et les salons parisiens étaient la source d'inspiration pour épingler ses pairs sans en avoir l'air. » Olivia Mauriac - Madame Figaro
Après une douloureuse rupture, Margaux, la vingtaine, s'installe dans l'appartement que lui prête son oncle, rue Cavendish. Proche des Buttes-Chaumont, l'immeuble ne manque pas d'animation : entre la concierge désagréable qui exige qu'on l'appelle Mme Nathalie, le vieux fou du 2e et l'insupportable gamine du 4e, Margaux trouve à peine le temps de se vautrer devant ses films d'horreur préférés !
Heureusement, elle peut compter sur ses autres voisins : Victoire, Charlotte et Markus répondent toujours présents pour débriefer autour d'un verre. Surtout quand Margaux rencontre le beau gosse de l'immeuble en face ! Mais tout se complique quand des bruits inquiétants s'échappent de l'appartement au-dessus : Margaux décide alors de mener l'enquête, au risque de se mettre elle-même en danger...
Dulcie Mainwaring vient de rompre ses fiançailles... Et pour se remettre de ce violent chagrin d'amour, la jeune femme se rend à un colloque savant.
Elle y rencontre Viola, jeune femme fougueuse, un brin pimbêche, et le séduisant Aylwin Forbes, directeur d'une revue, qui l'obsède chaque jour un peu plus.
De retour à Londres, Dulcie invite Viola, elle aussi éprise d'Aylwin Forbes, à occuper l'une des chambres de sa vaste maison de banlieue. Et tout en se consacrant à l'indexage d'ouvrages savants, les deux jeunes femmes vont se lancer dans une quête aussi cocasse que risquée afin d'en savoir plus sur leur bien aimé...
Ce livre est une délicieuse plongée pimentée et pleine d'humour dans le Londres des années 1960 ; un contre-pied à la norme et aux convenances. Barbara Pym est aussi vintage que moderne !
Ce coffret regroupe les deux volumes des grands romans de Jane Austen : Orgueil et préjugés, Raison et sentiments, Emma, Lady Susan d'une part, Northanger Abbey, Persuasion, Les Watson et Sanditon d'autre part.
Ingrid a 20 ans et des projets plein la tête quand elle rencontre Gil Coleman, professeur de littérature à l'université. Faisant fi de son âge et de sa réputation de don Juan, elle l'épouse et s'installe dans sa maison en bord de mer.
Quinze ans et deux enfants plus tard, Ingrid doit faire face aux absences répétées de Gil, devenu écrivain à succès. Un soir, elle décide d'écrire ce qu'elle n'arrive plus à lui dire, puis cache sa lettre dans un livre. Ainsi commence une correspondance à sens unique où elle dévoile la vérité sur leur mariage, jusqu'à cette dernière lettre rédigée quelques heures à peine avant qu'elle ne disparaisse sans laisser de trace.
Interdite de littérature - mais pas de caresses - par Virginia Woolf, Vita Sackville-West prend en un éclair conscience des trésors qu'elle possède : un mari et un jardin. Son mari, le diplomate Harold Nicholson, conçoit l'architecture et dessine les plans de ce qui deviendra le somptueux jardin de Sissinghurst dans le Kent, que Vita, mi-gitane andalouse , mi-grande dame anglaise, transgressant sans vergogne les règles de l'art des jardins, transforme à quatre mains : la gitane zingari fait surgir de terre une mosaïque de couleurs, une jungle asymétrique, une orgie dans l'aurore ou le soleil couchant, l'aristocrate anglaise, qui n'aime que la lune froide, un extraordinaire jardin blanc : Attention, prévient-elle «j'aime la couleur, qui me met en joie, mais j'ai une prédilection pour le blanc. Les ombres d'un vert glacé que la blancheur peut prendre sous certains éclairages, au crépuscule ou au clair de lune, surtout au clair de lune, peut-être, font du jardin un rêve, une vision irréelle, et l'on sait cependant qu'il ne l'est pas le moins du monde puisqu'il a été planté exprès. »
Londres, dans les dernières années du XVIIIe siècle. Une fillette partie de rien réussit, par son intelligence, sa force de caractère et sa beauté, à se hisser dans les hautes sphères de la société, jusqu'à devenir la maîtresse du duc d'York, fils du roi et chef des armées de l'Angleterre en lutte contre Napoléon. Mais, trahie, Mary Anne défraiera la chronique lors d'un procès mettant en cause son ancien amant. Traînée dans la boue par les bien-pensants, elle se battra la rage au coeur pour faire reconnaître ses droits.
Mary Anne Clarke, arrière-grand-mère de Daphné Du Maurier et courtisane célèbre en son temps, représente aujourd'hui encore une figure marquante de la révolte féminine. Son histoire, celle d'une femme dressée contre l'hypocrisie de son époque, fut pour l'écrivaine l'occasion de composer l'un de ses romans les plus ambitieux et les plus émouvants.
« Un élément nouveau inquiète lady Skeffington : elle ne parvient pas à chasser de son esprit le souvenir soudain récurrent de son mari dont elle a pourtant divorcé depuis fort longtemps. C'est une situation sans issue que de tenter de faire disparaître quelqu'un qui n'est pas là, soupire-t-elle. Ni ses anciens amants, sur qui elle cherchera à exercer une ultime séduction, ni même une vieille dame, dont elle sollicitera en vain l'amitié, ne l'aideront à détruire le diagnostic infamant de son psychiatre : sa jeunesse et sa beauté se sont enfuies. Délicatesse de ton, nuances ironiques et humour acerbe, Elizabeth von Arnim, en dépit de son nom allemand, est typiquement anglaise. » Jean-Claude Le Covec, Figaro Magazine