La Naissance des choses

À propos

Ce texte fondateur du philosophe épicurien de la Grèce Antique qui regroupe poésie et philosophie se présente comme une tentative de "briser les forts verrous des portes de la nature", c'est-à-dire de révéler au lecteur la nature du monde et des phénomènes naturels. Selon Lucrèce, cette connaissance du monde doit permettre à l'homme de se libérer du fardeau des superstitions, notamment religieuses, constituant autant d'entraves qui empêchent chacun d'atteindre l'ataraxie ; la tranquillité de l'âme.
Alors que Michel Onfray nous révèle Lucrèce dans le deuxième volume de la Contre-histoire de la philosophie, Bernard Combeaud s'est attelé à la traduction du grand poème philosophique avec toute la difficulté d'une écriture à la fois intellectuelle et allégorique (poétique), travail édité par Denis Mollat pour lequel Bernard Combeaud a reçu le Prix Jules Janin de l'Académie française pour l'adaptation.
À son tour, Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie-Française, relève le défi de cette lecture, en mettant son talent au service de la prosodie poétique et philosophique du texte de Lucrèce dans une sélection faite par Bernard Combeaud. Afin de donner à l'auditeur toutes les réponses aux questions posées sur le travail d'adaptation et d'interprétation au sens large, le livre audio propose également un entretien entre Bernard Combeaud et Michel Onfray.

Rayons : Sciences humaines & sociales > Philosophie > Philosophie généralités > Essais / Réflexions / Ecrits sur la philosophie

  • Auteur(s)

    Lucrèce

  • Éditeur

    Frémeaux & Associés

  • Distributeur

    Flammarion

  • Date de parution

    14/05/2018

  • EAN

    3561302881409

  • Disponibilité

    Disponible

  • Poids

    412 477 Ko

  • Diffuseur

    Flammarion

  • Entrepôt

    ePagine

  • Support principal

    livre-audio (mp3)

Lucrèce

Titus Lucretius Carus est né à Rome vers 98 avant J.C. Nous ne savons que peu de choses de sa vie. Sans doute appartenait-il à l'antique et brillante famille des Lucretii Tricipitini, sans doute aussi ce descendant de plusieurs consuls préféra ne prendre aucune part aux affaires publiques, car, comme il l'écrivit «suave mari magno aequora ventis.», « il est doux, quand sur la grande mer les vents soulèvent les flots, d'assister de la terre aux rudes épreuves d'autrui ». Il mourut vers 55. Saint Jérôme raconte qu'un philtre d'amour l'avait rendu fou et qu'il composa le De la Nature dans les répits de son délire. Il s'agit probablement d'une légende, même s'il n'est pas interdit de penser que Lucrèce s'est suicidé.

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