À propos

Est-ce bien certain que l'on peut tout sentir ? Certes non. Pourtant c'est bien ce sentiment qui domine à l'audition des ces lettres. Plus qu'un simple point de vue, elle nous livrent le parcours d'une vie. Nous accompagnons une étape. C'est un dialogue entre la vie de Vincent et les événements majeurs qui la forment, et Vincent lui même. Un dialogue insaisissable au naturel et pourtant perceptible par la magie de Michaël Londsdale et Claude Mettra.
Claude Mettra est - si l'on peut dire - le cours de la vie de Van Gogh, avec ses douleurs et ses tourments, ses accidents extérieurs qui façonnent et marquent à jamais son esprit, et Michaël Londsdale est la voix grave de Vincent, son âme presque, ou son double du moins.
Écouter l'insaisissable, c'est tenter de comprendre l'histoire, l'intériorité même d'un des plus grands génies de la peinture, d'un des artistes les plus solitaires aussi. C'est avoir envie, à rebours, de le rencontrer, et à défaut de le comprendre toujours, à la manière de son frère Théo, de le soutenir de manière indéfectible.


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Art épistolaire, Correspondance, Discours


  • Auteur(s)

    Vincent Van gogh

  • Éditeur

    Frémeaux & Associés

  • Distributeur

    Flammarion

  • Date de parution

    06/06/2018

  • EAN

    3561302880075

  • Disponibilité

    Disponible

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  • Poids

    354 754 Ko

  • Diffuseur

    Flammarion

  • Entrepôt

    ePagine

  • Support principal

    livre-audio (mp3)

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Vincent Van Gogh

1853-1890
Vincent Van Gogh est le fils d'un pasteur calviniste et naît à Groot Zundert, un petit village hollandais. Son oncle qui est associé à la galerie d'art Goupil & Cie l'y fait entrer en 1869. Il travaille à La Haye, puis à Londres et à Paris, avant son licenciement en 1876. Il se sent alors appelé par une vocation spirituelle et commence des études de théologie qu'il abandonne pour devenir prédicateur laïque. Il obtient une mission évangéliste en Belgique, chez les mineurs du Borinage, dans la région de Mons. Elle se solde par un échec mais il gardera l'image de la misère humaine et une partie de son oeuvre montre la condition des plus humbles.
Il étudie le dessin à Anvers, se met à l'aquarelle et commence la peinture à l'huile, en 1882. A Nuenem, dans le presbytère paternel, il travaille en extérieur et ses portraits de paysans aboutissent aux "Mangeurs de pommes de terre", oeuvre majeure qui révèle sa sensibilité inquiète et véhémente.
A Anvers de nouveau, il est impressionné par les Rubens et a la révélation des estampes japonaises. A Paris, il rencontre Pissaro, Toulouse-Lautrec et Gauguin. C'est une période très fertile où son art s'oriente vers l'impressionnisme mais l'absinthe et la fatigue aggravent son état mental. En 1888, il s'installe à Arles, parcourt la région et peint des paysages, des scènes de moissons et des portraits. Dans la "maison jaune" qu'il a achetée, Gauguin vient le rejoindre. A la suite d'une dispute plus violente que les autres, Van Gogh se mutile l'oreille, en proie au délire. Il décide lui-même d'entrer dans un asile près de Saint-Rémy.
Finalement, surveillé par le docteur Gachet, il s'installe à Auvers-sur-Oise et produit pendant deux mois plus de 70 tableaux. Le 27 juillet 1880, il se tire un coup de revolver et meurt deux jours plus tard, inconnu du grand public.
En 1885, au moment où paraît Germinal, Van Gogh peint Les Mangeurs de pommes de terre. Passant de ce réalisme sombre au colorisme éclatant des paysages d'Arles, il modèle alors les formes d'une touche fragmentée jusqu'aux volutes intenses.
A cette même époque, Zola était critique d'art et Huysmans se rêvait peintre. Le symbolisme, quant à lui, recherchait dans le pouvoir du verbe "l'essence de la poésie c'est-à-dire la poésie pure, celle qui dira comment sont faits l'esprit et le monde en lui révélant la structure idéale de l'univers. (...)le Symbolisme invite la poésie à rejoindre la mystique." (G. Michaud, Message poétique du Symbolisme, Nizet, 1947) La quête de Van Gogh est identique, comme il l'écrit à son frère Théo: "Et dans un tableau je voudrais dire quelque chose de consolant comme une musique. Je voudrais peindre des hommes ou des femmes avec ce je ne sais quoi d'éternel, dont autrefois le nimbe était le symbole, et que nous cherchons par le rayonnement même, par la vibration de nos colorations."
Il définit aussi l'art moderne, de l'impressionnisme à l'expressionnisme.

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